Рет қаралды 2,823
Jean, basket, et héritage : Ibrahim Maalouf nous ouvre les portes de sa maison à Aïn el-Qabou, au cœur de la montagne libanaise. C’est là, entre les pierres centenaires, que repose la mémoire familiale. C’est là aussi qu’il vient se ressourcer plusieurs mois par an, lui qui est né au Liban pendant la guerre « un peu par hasard ».
Loin des polémiques ambiantes, depuis le salon de son arrière grand-père, le quadragénaire se confie à visage découvert. Il évoque son lien complexe à son père, ce « génie » empli de « mystère » qui plane comme une ombre sur sa vie, explique sa quête de renouvellement permanent, qui l’a si souvent poussé à aller là où on ne l’attend pas.
L’artiste partage également ses souvenirs de jeune musicien aux débuts difficiles, lorsque les maisons de production lui claquaient la porte au nez une à une. D’un refus systématique - « bravo pour ce que tu fais, c’est génial, mais ce n’est pas pour nous » - il fera une marque de fabrique. « Tous ces ‘non’ catégoriques ont été ma chance. J’ai fait abstraction de tout ce que l’industrie aurait voulu que je fasse et je suis devenu indépendant », confie-t-il au micro d’Anthony Samrani, co-rédacteur en chef de L’Orient-Le Jour.
L’occasion aussi de revenir sur les accusations d’agression sexuelle à l’encontre du trompettiste, condamné en première instance en décembre 2018 avant d’être relaxé en appel en juillet 2020. Une affaire qui est revenue au devant de la scène le 25 août, quelques jours après le tournage de cet entretien, après que la directrice du festival du cinéma américain de Deauville, Aude Hesbert, a pris la décision d’écarter le franco-libanais du jury. Cette dernière avait justifié son choix dans un communiqué en rappelant son « engagement profond contre toutes formes de violences sexistes et sexuelles », arguant que « l’industrie se devait d’être exemplaire ».
Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, Ibrahim Maalouf avait alors réagi en affirmant être « victime de harcèlement de la part de certaines personnes qui s’acharnent à vouloir le désigner comme coupable ». Un préjudice « moral et matériel », selon son avocate, qui pousse l’artiste à saisir la justice contre le festival.
Un entretien exclusif à découvrir à l’occasion du centenaire de L’Orient-Le Jour.
#lorientlesiecle #olj100ans #lorientlejour #Liban #France #ibrahimmaalouf #héritage #exil #musique #aminmaalouf #identité #deauville #metoo
L’Orient-Le Jour fête ses 100 ans avec le soutien de : Investment and Capital Bank, Libano-Suisse Insurance Company, Saint Joseph University of Beirut, Hôtel-Dieu de France et CMA CGM.
Ce podcast bénéficie du soutien de Manasseh.
Retrouvez-nous sur nos multiples supports :
Sur notre site :
👉 www.lorientlej...
Sur Facebook :
👉 / lorientlejour
Sur Twitter :
👉 / lorientlejour
Sur Instagram :
👉 / lorientlejour_olj
Sur LinkedIn :
👉 / l'orient-le-jour
Sur Tiktok :
👉 / lorientlejour