Le choix des filles de faire des maths, un problème ouvert ?

[@JhgffjPoubelle]

Merci !

[@maryvonnedenis6304]

Je suis persuadé que si les collèges de milieu populaire détectaient en 6ème les 20% meilleurs en maths, puis leur fournissaient une option de 2h de maths supplémentaires (théorie des ensembles par exemple), on aurait à la sortie du brevet un vivier beaucoup plus représentatif d'élèves qui auraient été davantage conditionnés pour embrasser les filières sélectives de maths et de physique. Au passage on ne les laisserait pas ensuite livrés à eux-mêmes à choisir n'importe quelle triplette de spécialités (puis doublette en terminale) en s'étonnant ensuite de ne pas avoir satisfaction dans Parcoursup. On enverrait directement ces jeunes vers une filière de type C ou E (pour ceux qui ont connu) et dans ces filières, la prépa scientifique était un débouché naturel. Par contre, je ne souscris pas à l'idée qu'il faille blâmer les concepteurs de la réforme du lycée d'avoir voulu mettre fin aux trajectoires généralistes venant de S (vers médecine ou les écoles de commerce notamment) qui consommaient beaucoup d'heures de maths pour rien. Le pourcentage de filles en bac+1 maths/physique (CPGE ou licence) n'est pas plus faible après qu'avant la réforme. Le problème se situe donc bien avant le lycée : dès la fin du primaire, les parents des classes aisées se sont débrouillés pour que leurs enfants ne fréquentent pas n'importe quel collège...et les collèges populaires eux restent dans leur mantra du collège unique où on crie au scandale dès qu'il s'agit de faire des groupes de bons en parlant de "tri social" alors que ce tri a déjà été fait. Comme on ne pousse pas particulièrement ni les bons enfants de pauvres, trop occupé qu'on est à faire taire et travailler les autres, ni les filles vers les maths, on a à l'entrée en seconde les résultats qu'on connaît.

[@octinion3238]

Les sciences sont sérieuses. Vitale pour la progression de l'esprit. Grâce à elles ont apprendre à penser logiquement, à écouter, à analyser, à argumenter, à parler. C'est en effet un sujet très intéressant, et en entendre dès l'abstract autant de pathos avec des idées féministes que ça ne peut partir que dans le mur... La féminisme, c'est comme le machisme, ce sont deux formes de connerie. "Les filles et les femmes subissent trop de violence" ? Encore une récupération politique déguisé. 28:12 "l'existence de violences sexistes, mais qu'elles ne voyez pas". Là encore vous voulez imposer votre moral. Quand est ce qu'on parle des différences filles/garçon au collège/lycée ? car au contraire les filles sont plus studieuses que les garçons. A votre place, j'aurais d'abord commencé par regarder la répartition H/F dans chaque métier, et se demandé pourquoi autant de femme préfère tant d'autres métiers, et pour y répondre d'abord prendre le temps d'aller réaccueillir autant de témoignages possibles. Et ceux AVANT de me persuader d'un a priori. La plus part des jeunes en France doivent se poser la question de leur orientation, que faire, quelle formation choisir et à quoi ça sert !? Car il faut gagner de l'argent pour construire sa vie et son avenir. On a tous à y gagner à ce que nos jeunes soient d'avantage formés en math/sciences et ceux quelque soit le métier choisi et dans tous les secteur d'activité. Aujourd'hui, le constat en France est alarmant. La faute à l'état et à l'éducation nationale. Vous avez des "enquêtes sociologiques" mais citez vous tous les retours facilement accessible des professeurs maitrisant l'art de la pédagogie et de l'anthropologie dans tous les niveaux scolaires ? Et pourquoi on n'enseigne plus le bon sens ? La science se base sur des connaissances, pas des croyances. Et à part les interventions brillantes de cette professeur de mathématiques, le reste des intervenant sont complètement en roue libre et à côté de la plaque ! Signé, un ingénieur reconverti en prof de math.

[@JhgffjPoubelle]

Monsieur l'ingénieur devrait étudier les sciences et ne pas considérer ses croyances comme des vérités. Le bon sens n'est en rien un science ni quelquechose sur quoi baser ses études. Votre cerveau vous trompe, vos yeux vous trompent, votre culture vous trompe, et le bon sens ne vous aide qu'à confirmer ce que votre culture considère comme bien / vrai / normal. Le fameux biais de confirmation. Les filles choisissent / les garçons choisissent... pas vraiment. Mentionné plusieurs fois dans cette conférence, et reconnu en sociologie (et ailleurs) comme un fait social courant. Vous, ainsi que tout sapiens, avez été conditionné avant même votre naissance. Et cela s'accentue au fur et à mesure, par les parents et entourage, puis par le monde qui les entourent. Banalité, mais vous semblez avoir besoin de ce rappel. Niez-vous l'existence des violences sexistes et sexuelles ? Les agressions et viols dans les écoles / prépa etc. que subissent majoritairement les filles / femmes ? Le harcèlement culturel permanent ? C'est motivant n'est-ce pas ? Bravo, vous faites partie du problème, un problème, en effet politique que bon nombre souhaitent minimiser voire éffacer, en caricaturant et ridiculisant les personnes qui mettent le doigt dessus, depuis des décennies. Un exemple qui à dû vous échapper, est-il étonnant que des enfants de parents au cursus en ingénieurie / universitaires / maths-physique etc. soit en majorité représentés dans ces domaines ? Non. Ce n'est en rien génétique et execptionellement un choix conscient. Ces parents éduqueront leurs enfants dans leur milieu social et de travail. Et si leur culture leur permet, il ne diront pas à leurs filles que les sciences dures ne sont pas pour elles, ou aux garçons que la puériculture ce n'est pas pour eux. La société faite par et pour les hommes autour se chargera très vite de remettre du "bon sens" dans leur cursus. Comme cela les choses rentreront vite dans "l'ordre naturel" des choses... "Si c'est un gaçon, il sera notaire, ou avocat. Si c'est pire, on lui trouvera bien une place dans un couvent" Anecdotes : l'oreille dite absolue chez les enfants de parents versés dans la musique, des enfants "doués" en sport chez des parents sportifs, la lecture chez des enfants de parents profs etc. Les filles sont plus sensibles, plus à l'écoute dit-on, soit ! Qu'elles excellent donc dans les arts, la diplomatie, la médecine ! Peinture, musique, littérature, chirurgie, politique... ah, on me dit dans l'oreille que ces domaines sont AUSSI réservé aux hommes... Apprenez les bases de la sociologie, science sociale basée l'observation des comportement sociaux (tous) avec usage d'entretiens, de statistiques, d'histoire etc. Un fois ceci fait, vous pourrez peut-être vous permettre un "A votre place, j'aurais" et participer positivement à la réduction de ces inégalités purement sociales. === Un peu de légèreté. Testons une chose. Vous mentionnez être ingénieur reconverti prof de maths. Quelque chose me dit que vous avez plus tendance à écoute du rock, voire du jazz. Plus votre niveau social monte, plus vos "goûts" tendront vers le free jazz, le rock technique. Avec adjonction de classique mais à petite dose, mais surtout pas Vivaldi ou André Rieu. Un peu de punk mais du vrai, de l'électro mais plutôt Kraftwerk. La chanson française ? Oui, mais plutôt Férré, Brassens, Ferrat, voire Thieffaine pour se détendre. Bashung mais c'est socialement moins bon, du Hallyday, Rivers, Mitchell ? Hummm. Jonasz ? c'est déjà plus le style, Nougaro, évidemment. Suis-je loin ? Possible. Pensez-vous écouter de la "bonne musique" ? C'est certain. Personne n'écoute de la "mauvaise musique", il suffit de demander : "J'écoute de la bonne musique, moi"