Рет қаралды 3,809
Je remercie la peinture, thérapie, qui m’a reconstruit petit à petit, humblement, sur ce chemin solitaire, elle me porte, me tire, me pousse, me bouscule, me conduisant chaque jour, vers l’essentiel. Par quelle magie, elle m’a ouvert les portes du Caire ...?, le cœur des Égyptiens...? et l’âme du Docteur Abdelrazek Okasha ...? qui découvrit ma peinture, il y a quelques mois avec tant de ferveur, tant de foi, de conviction, qu’il m’invita d’un claquement de doigts, ou de baguette magique, pour deux expositions simultanées, à la Behler Gallery de Sameh Saeid et la maison des arts et de la culture du Caire, me guidant pendant dix jours dans une merveilleuse folie culturelle et humaine, avec gentillesse, bonté et courtoisie, labyrinthe Cairote, marathon de découvertes les plus incroyables, les plus improbables et inattendues. Un jour visitant un village ancien ou pas un touriste ne met les pieds ou le quartier Islamique du Caire accompagné. Je reviens d’Égypte le cœur gros, mais rempli d’amour, d’affection, pour ces gens merveilleux, aux regards sincères, aux sourires chaleureux, tolérant pour toutes les religions, véritablement bon, et ouvert au monde. J’ai vécu les dix jours les plus forts, les plus intenses, denses, émotionnels, inoubliables de ma vie entre l’amour reçu de France et celui des Égyptiens.