Bonjour à toutes et à tous, le débat (Dieu/PasDieu) pourrait sembler éloquent, s’il n’etait pas caricatural (Narcisse/EnfantProdigue)... au-delà des inévitables oppositions de surface, il existe toujours un troisième terme, moins tranché, plus ouvert, ambivalent. En effet, d’un côté l’apparente crédulité, l’alienation, de l’autre le solipsisme, l’absurde et le néant. Les deux sont vrais, tout comme aucun des deux. Au-delà de la foi, il y a la certitude, celle atteinte non par le religieux ni même le mystique, mais bien par le sage (Socrate, Séneque, Bouddha...). Au-delà de l’absurde et du néant, il y a l’evidence : ici et maintenant, il y a quelque chose et non pas rien. Valéry a eu peur, c’est bien normal. Il a été tenté (de lui même ou par d’autre) par la foi qu’il rejette superbement (« conscience de croire »). Il reste que si on ne peut pas dire avec certitude qu’il crut en l’amour (l’amour de quoi ? De qui ? Au fait...), il paraît indéniable qu’il pratiqua avec application, constance et charité, a minima, tant bien que mal, celui pour son propre esprit, tout au long de sa vie, jusqu’au dernier instant. Donnant ainsi à l’être, un goût sinon d’éternité, du moins de réalité.
@fabienattacks7 жыл бұрын
Souhaiter que des mots naisse la nouveauté Est comme le vouloir au moyen des pensées. Les œuvres vaines sont dès que réalisées ; D’en créer célébrons la pure faculté !
@HxhXnin9e5 жыл бұрын
c.-à.-d. qu'il y a quelqu'un qui vient déformer, dénaturer ce que furent les derniers moments de la vie de Paul Valéry. Et quelqu'un qui connaît un peu plus profondément l'homme et l'oeuvre, par un commerce intense de plusieurs décennies, rétablit la vérité de ces derniers jours tels qu'ils furent. On ne voit pas du tout ce que vous venez faire là-dedans
@HxhXnin9e5 жыл бұрын
Votre texticule poussif s'imagine être des vers ? Pratiquer Valéry pourra vous instruire de ce qu'est la poésie
@didascoolformation6 жыл бұрын
Lecture de la préface de Monsieur Teste : kzbin.info/www/bejne/rYu8mZ9oa8yEhNE
@enfantprodigue9207 жыл бұрын
Les derniers moments de Paul Valéry Paul Valéry était très intelligent mais il était athée, ce qui, en fait, est rare. Or, Paul Valéry a eu un cancer et a été hospitalisé dans une clinique tenue par des religieuses. On a nommé pour s’occuper de lui la nuit une religieuse, médecin de profession. Cette femme, athée au départ, s’était convertie et elle était devenue religieuse. Par charité, on avait donné cette infirmière à Paul Valéry. Il savait l’histoire de cette religieuse, et qui elle avait été autrefois. Un soir, il lui dit : « Ma sœur, je voudrais vous poser cette question : pourquoi vous êtes-vous faites religieuse ? ». Elle a “raté” sa réponse, elle a dit : « C’est pour mieux rendre service aux autres ». C’était vrai, mais ce n’était pas le fond. Valéry l’a regardée avec ses grands yeux, et elle a compris qu’il fallait aller plus loin. Alors elle ajouta : « Par amour, par amour de Dieu et par amour des autres ». Et Valéry de lui dire : « Vous avez très bien fait ». La nuit suivante, il a été très mal et il a dit à la religieuse : « Je vais mourir et je le sais. J’ai peur, je ne sais pas ce qu’il y a derrière ». Alors la sœur lui a dit : « Il ne serait pas contraire à l’honnêteté à laquelle vous avez tenu toute votre vie de prier au conditionnel ». Il n’a pas compris. Elle le lui a expliqué en disant : « Vous pouvez dire : Mon Dieu si vous existez, aidez-moi. Si vous existez, manifestez-vous à moi ». Il a accepté. La nuit suivante, il a été très malade et on a cru qu’il allait mourir. La religieuse lui tenait la main et priait à voix basse. Elle avait l’impression qu’il était très réceptif à ce qu’elle disait, mais il n’est pas mort cette nuit-là. Est arrivée la dernière nuit. Il a très bien senti qu’il allait mourir, il a demandé qu’on le redresse sur ses oreillers, qu’on lui donne son carnet de notes personnelles et un crayon. Il a écrit ceci : « Pour la première fois, avec le Christ le nom de Dieu a été associé au mot amour ». Là-dessus, la mine du crayon a cassé ; il a demandé un autre crayon. Alors sa femme lui a dit : « Tu continueras demain ». Et il a répondu : « Non, parce que demain ne sera pas. Donne-moi un autre crayon ». Il a écrit : « Christ = Amour », et il est mort. Il avait tout compris !
@NarkissEcho7 жыл бұрын
Quelle déformation de la réalité. Quel irrespect de Valéry. Je n'entre pas dans la fausseté des détails (les docteurs ont décelé un ULCERE gastrique touchant le duodénum et térébrant dans le pancréas ; l'hospitalisation - Paul Valéry n'a jamais été hospitalisé pour le mal qui l'a emporté. Il est mort DANS SA MAISON qu'il n'a quasiment plus quittée à partir du 23 mai 1945). Une religieuse a en effet été dépêchée auprès de lui sur la demande de Mme Valéry (Jeannie) qui était une catholique fervente. C'est que cette soeur savait d'autant mieux faire les piqûres dont le patient avait besoin qu'elle avait été médecin. Et c'est surtout que Mme Valéry eût bien aimé voir son athée d'époux revenir à la foi chrétienne. Claude et Agathe deux des enfants du poète étaient fort hostiles à cette influence que l'on essayait d'exercer sur leur père affaibli. Mais Valéry même malade même épuisé était trop fort pour tomber dans les arrangements de la foi ou toute forme de négociation avec inconnu. Valéry a su résister aux prêches de cette soeur Claire Vannier, comme à ceux d'une autre soeur de l'Assomption qui la remplaça par la suite. Alors qu'il est au comble de la souffrance physique, et que celle-là s'autorise de la proximité et de la simplicité de leur relation pour lui demander si ce n'est pas cette "aptitude à la simplicité qui est nécessaire pour rencontrer Dieu, il répond "Oui, c'est aux enfants qu'est promis le royaume de Dieu". Elle se méprend sur la réponse en croyant avoir ébranlé Valéry. Valéry qui dit "Le complémentaire de tout monstre est un cerveau d'enfant". Ou encore : "Avoir conscience de croire, cela dépasse mon imagination". Durant une crise nocturne de suffocation, croyant sa mort imminente, soeur Marie de la Salette lui suggère de dire "Mon Dieu, ayez pitié de moi". Valéry répond "Oui, c'est ça".Elle insiste "Mon Dieu, viens à mon secours. Mon Dieu, j'espère en toi". Et Valéry "Oui, c'est ça". Valéry se réveille et trouve le père Diffiné, jésuite qui a dépêché les soeurs près de lui, agenouillé et en prière. Jeannie le lui présente. Le prêtre se lève et l'embrasse. "Croyez-vous ou vous souvenez-vous du Dieu de votre jeunesse ?" "Je ne sais pas" répond faiblement Valéry ; puis il s'agite "Je vous en prie, M. l'abbé". Il désire le départ du prêtre. L'abbé parti Valéry interroge son épouse "Est-il intelligent ? Il ne faut pas trop insister". Voilà Paul Valéry. Un proverbe dit qu'il n'y a pas d'athée sous les obus. Valéry fait exception à la règle commune par son courage au sein de la plus grande souffrance. Son extrême sensibilité de poète, comme son extrême imagination, sont trop fortes et vont loin au-delà de ce qui contente les imaginations et les sensibilités communes. Il reste vrai que la dernière ligne de ses Cahiers est "Le mot Amour ne s'est trouvé associé au nom de Dieu que depuis le Xrist", ce dont la facilité a déduit une sorte d'ultime ébauche de semblant de soupçon de conversion... C'est oublier que Valéry, sa vie durant, nourrit sa pensée même la plus abstraite de toutes les impressions ressenties et tous les événements quotidiennement vécus.
@sabrineab.18677 жыл бұрын
Merci, Narcisse, de ce court et émouvant récit.
@jacquelinesalvin71585 жыл бұрын
Enfant prodigue Ce serait gentil d'épargner à la mémoire de Paul Valéry votre tissu d'imbécilités
@takiapostolakis47775 жыл бұрын
@@NarkissEcho Merci !! pour ces précisions.
@jacobmorgenstein67887 ай бұрын
Sources ?
@maxmir3793 Жыл бұрын
Paul Valéry poeta maledetto 2023 F
@philippeturin6746 Жыл бұрын
, 😅?
@anieldelouvain153 Жыл бұрын
L'économie poïétique…
@MrStiffler1212 жыл бұрын
Ich hinterlasse einfach mal aus Spaß einen deutschen Kommentar.
@poretil2 жыл бұрын
Warum auch nicht
@anieldelouvain153 Жыл бұрын
Einen "reinen" Kommentar, so zu sagen, der sagt, daß er nur ein Kommentar ist.
@jacquelinesalvin71588 ай бұрын
@@anieldelouvain153 "Méditer cette phrase ne sert pas à grand chose" Louis Latourre
@HxhXnin9e3 жыл бұрын
𝗟𝗘 𝗦𝗢𝗟𝗜𝗧𝗔𝗜𝗥𝗘 𝘰𝘶 𝘭𝘦𝘴 𝘔𝘢𝘭é𝘥𝘪𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘥'𝘜𝘯𝘪𝘷𝘦𝘳𝘴 appartient au tout dernier Valéry. Sous une forme dialoguée et familière, l'oeuvre traduit ce que pense de plus concret, de plus lucide, de plus approfondi sur notre condition humaine, un homme qui a voué sa vie entière à l'esprit. Le dialogue tient à la fois de la pirouette poétique et du testament glacial. La "recherche de l'épuisement de toutes [ses] facultés de penser" jusqu'à trouver "la pensée ultime, une pensée qui fasse mourir" aura sous-tendu toute sa vie intellectuelle. Et le constat final est d'un effondrement absolu - dissolution du verbe, de l'amour, de l'esprit, de la science, de la vie. Reste la beauté de la langue, la tendresse malgré tout... Le pessimisme lui serait trop facile (son énergie le lui interdit) et il goûte le mot de Bergson "ce qu'a fait Valéry devait être tenté" comme un "alexandrin honorable" dans lequel il voit résumé l'effort de son existence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Merci de n'ouvrir cette vidéo que si vous avez les 56 minutes nécessaires à sa lecture, et le désir (le courage !) de consulter ce miroir. Ce n'est pas tant que cet enregistrement a demandé du travail. C'est que Valéry ne peut aller plus loin kzbin.info/www/bejne/qWjQpGuPftmFqK8