INTERVIEW. Noirité, charge raciale et utopie avec Douce Dibondo

Le vendredi sur So good Radio, fin de semaine oblige, retrouvez en plus de votre actualité un entretien avec un invité plus good que Greta Thunberg et Bridget Jones réunies. Sa mission ? Nous redonner foi en l’humanité et rêver d’un monde où la pizza à l’ananas et le changement d’heure en hiver n’existent plus.
Pour sauver le monde aujourd'hui on reçoit Douce Dibondo, journaliste et autrice de "La charge raciale, vertige d'un silence écrasant" aux éditions Fayard. Elle nous parle de la charge raciale à 3 dimensions, de Noirité, d'Adama Traoré, des actions contre le génocide en Palestine et du silence, à la fois fardeau et outil politique. Retrouvez aussi sa musique du moment, "Tuer le maître" d'ExpéKa.

[@jgil848]

Je suis étranger, non européen, et je trouve triste que cette dame ne parle pas de la traite d'esclaves subsahariens pratiquée par les arabes des siècles avant les européens et aboli pendant "la colonisation" mais qui a persisté jusqu'à nos jours dans le monde arabe. Elle devrait aller dans un pays du Maghreb et elle verra comme on traite les noirs, mais c'est plus facile de s'en prendre aux européens car ils ont crée des lois très sensibles contre la discrimination, des droits civiques des minorités, etc. Mais oui, "c'est toujours les méchants européens". Elle ne croit pas que cela vaut la peine de s'intégrer dans le pays où elle ou ses parents sont venus. Il n'y a aucun mal a s'adapter à la culture qui l'accueille. Je suis venu en France et je suis totalement intégré car je m'adapte sinon je rentre chez moi. Si j'allais au Vietnam, au Congo, en Chine, etc, je m'adapterais aussi. Il n'y a aucun mal à s'intégrer. Mais elle semble croire que la France est une poubelle qui ne mérite pas un tel effort.