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Je marchais seule dans la rue, comme tous les jours. Ma vie était misérable, j’étais sans abri et je n’avais pas d’argent. Les seuls habits que j’avais étaient ceux que je portais. Je ne pouvais pas imaginer ce qui pouvait être pire.
Puis une voiture est arrivée au coin de la rue et a roulé sur une énorme flaque d’eau sur le bord de la route, j’ai été aspergé d’eau de la tête aux pieds. Je me tenais là trempé, en regardant le conducteur partir en rigolant.
Eh bien, si vous pensez que c’est pathétique, attendez de voir que qu’il m’est arrivé à la fin de cette histoire !
J’ai continué à marcher, je n’avais pas le choix, je devais retourner là où je dormais pour la nuit. Une fois arrivé, je me suis enroulé dans du carton et j’ai essayé de dormir. Mais c’était impossible, mon estomac criait car je n’avais pas mangé de toute la journée et j’étais gelé à cause de mes habits trempés. Je ne m’étais jamais senti aussi triste de toute ma vie.
C’est alors que j’ai décidé de faire tout mon possible pour changer de vie. Je ne voulais pas vivre dans la rue un instant de plus.
« La première chose que je devais faire était de trouver un travail, une fois le travail trouvé alors je pourrais trouver un logement. »
Je savais que ça n’allait pas être simple de trouver un travail, mais j’étais déterminé. Alors quand j’ai entendu qu’une entreprise locale embauchait, j’ai décidé de postuler. J’étais tellement contente d’avoir décroché un entretien, mais c’est alors que j’ai compris que je n’avais rien à me mettre. J’ai perdu espoir, c’était impossible qu’on me donne le poste si je venais avec mes vêtements abimés.
Une des autres filles qui vivait aussi dans la rue a vu que j’étais triste et est venue me voir, « Qu’est-ce qui se passe Julie ? »
« J’ai un entretien d’embauche. »
« Quoi ? C’est génial, alors pourquoi est-ce que tu as l’air malheureuse ? »
« Car je n’ai rien à me mettre, ils ne me donneront jamais le poste si j’y vais comme ça ! »
« Ne t’inquiète pas pour ça, j’ai un costume propre que je garde pour des occasions spéciales, je peux te le prêter ! »
« Vraiment ? »
« Bien sûr. »
« Merci infiniment ! Tu me sauves la vie ! »
J’étais tellement nerveuse quand je suis allé à l’entretien, je transpirais et je pouvais difficilement sortir un mot. Alors vous pouvez imaginer à quel point j’étais surprise quand ils m’ont donné le poste.
« Vraiment ? Vous êtes sûr ? »
« Oui c’est bon ! Vous commencez lundi ! »
C’était le jour où ma vie a changé. J’adorais mon nouveau travail et je travaillais vraiment dur. Ça n’a pas pris beaucoup de temps avant d’avoir ma première promotion.
J’ai gravi les échelons jusqu’à ce que, finalement, après cinq ans de travail là-bas, ils m’offrent le poste de responsable.
Je n’ai jamais oublié l’époque où je vivais dans la rue. J’étais déterminé à ne plus jamais être dans cette situation.
Bien entendu, en devenant responsable j’ai vu mon salaire augmenter. Je me souviens avoir pris mon premier chèque en tant que responsable. Je n’arrivais pas à croire combien de zéros il y avait !
« J’ai tout cet argent maintenant, je pense que je mérite quelque chose. Je vais me faire plaisir et manger dans un grand restaurant ! »
J’ai mis mes meilleurs habits et je suis allé au meilleur restaurant de la ville. J’ai passé un moment à lire le menu, en me demandant ce que j’allais commander. C’est alors que je l’ai vu, « Steak fondant dans la bouche avec des flocons d’or ! »
« Wow ! des flocons d’or, je dois essayer ! »
Quand le serveur m’a ramené mon repas, je n’arrivais pas à y croire, il y avait de vrais flocons d’or sur mon steak. J’ai pris une bouché et j’en ai savouré le goût.
« Oh seigneur ! C’est la meilleure chose que je n’ai jamais goûté ! »
Après ça, j’ai commandé des flocons d’or sur chaque repas que je prenais. Je n’en avais jamais assez, j’en mangeais tous les jours sur chaque plat.
Certains jours, je ne mangeais rien d’autre que des flocons d’or, je ne mangeais que ça. Mais après, je ne me satisfaisais plus de manger de l’or que quand j’allais au restaurant, j’en voulais aussi à la maison.
J’ai découvert ce supermarché de luxe qui proposait de la nourriture hors de prix. J’étais sûr qu’ils avaient des flocons d’or. Juste après le travail, je suis allé là-bas, « Excusez-moi, est-ce que vous vendez des flocons d’or ? »
« Oui madame, combien en voulez-vous ? »
« Je prendrais tout ce que vous avez ! »
« D’accord madame, merci beaucoup. »
Dès que je suis rentré chez moi, j’ai pris les flocons d’or et j’ai commencé à les manger. Je n’en avais jamais assez.