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Live d’Algérie Part avec Abdou Semmar : l'ancien ministre algérien de l'Industrie, Abdesslam Bouchouareb, l'une des figures majeures de l'ancien régime du déchu Bouteflika, est placé sous contrôle judiciaire en France depuis le 5 octobre 2023, date à laquelle M. Bouchouareb, 72 ans, domicilié dans les Alpes-Maritimes, est soumis aux seules obligations de ne pas quitter la France, où il réside légalement, et de remettre son passeport. Au cours des mois passés, les juges français ont saisi les autorités judiciaires algériennes de deux suppléments d’information afin d’obtenir des éclaircissements sur des points juridiques, réclamant aussi l’engagement formel que la peine de mort, si elle est encourue, « ne sera ni requise ni appliquée ». Dans les réponses déjà apportées, la cour s’interroge sur le fait qu’un jugement condamnant M. Bouchouareb à vingt ans de prison vise des faits pour lesquels le code pénal algérien fait encourir un maximum de dix ans. L’avocat du ministre, Me Benjamin Bohbot, voit dans cette « peine illégale » la démonstration de « simulacres de procès tenus en violation des droits procéduraux élémentaires ». Ces jugements sont « non conformes aux standards internationaux », a-t-il ajouté. La cour a elle-même fait part de son questionnement sur le fait d’avoir été saisie de demandes d’extradition en vue d’exercer des poursuites pénales pour des faits ayant donné lieu à des jugements en 2020. De son côté, le parquet général a demandé un renvoi de la décision afin de traiter l’ensemble des demandes d’extradition « en une seule et même audience ». Explications.