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Gérald Olivier, journaliste franco-américain. Cover Up, le clan Biden, l'Amérique et l'État profond (Konfident)
Le colistier de Donald Trump James David Vance a livré hier un plaidoyer en faveur des classes populaires américaines, que l'ex-président républicain s'attachera selon lui à défendre s'il regagne la Maison Blanche en novembre. "Être au service de Wall Street, c'est fini, nous allons nous engager pour le travailleur", a-t-il lancé devant la convention républicaine, en accusant Joe Biden d'avoir rendu l'Amérique "plus faible et plus pauvre". "Importer de la main-d'œuvre étrangère, c'est fini aussi. Nous allons nous battre pour les citoyens américains, leurs emplois et leurs salaires", a-t-il ajouté, invoquant ses thèmes de prédilection : l'immigration, les travailleurs et l'Amérique déclassée. La mondialisation a créé des similitudes entre l’Europe et les Etats-Unis. Pour Gérald Olivier montre, Donald Trump incarne la revanche des classes moyennes américaines paupérisées dans une Amérique toujours plus clivée entre le progressisme des côtes atlantique et pacifique et une immense périphérie continentale acquise aux républicains.