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C'est un des premiers textes que j'ai écrit, trop ému de voir le train s'éloigner de la maison. Je suis super fier qu'on soit allés tourner le clip là où tout a commencé, dans mon village. On a voulu montrer les paysages qui m'ont vu grandir et les visages qui m'ont marqué. J'espère que même si on ne vient pas du même endroit, tu reconnaitras les tables rouges du bar, les arbres centenaires, le terrain de foot de ton coin à toi. J'espère que cette musique te permettra, en l'écoutant, de rentrer à la maison 🌲
Le grand départ 🚂 est dispo sur ta plateforme préférée 🎧 snd.click/legr...
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Clip 🎬
Réalisation : Alex Mameli
Comédien.nes : Henia Lhôte, Chloé Forestier et Matis Neboit
Assistantes à la réalisation : Marion Gourvest (prépa), Alice Graziano (tournage)
Préparation : Marion Gourvest
Costumes : Delphine Ramirez
Remerciements 🫶
Le Chambon-sur-Lignon de nous réunir
Bastien et la star Loulou
Léna et sa super clio 2
Les footballeurs : Thomas, Babé, Louis, Corto, Tom, Matthias, Léo et Kenny
Morgan et l'équipe de la Gargouille pour la scène dans ce bar mythique
Natacha, Corentin, Anne, Luc, Pacot, Cancan, Elena, Joséphine, Laurine, Violette, Leïli, Shazada, Jérémy, Alan, Edgar, Jules
Yann et l'équipe du tabac
Les commerçant.es du marché
Musique 🎹
Composition : Martin Vigne
Mix : Loïc Grenouillet
Master : Vincent Louvet
Paroles 📝
Ça fait une heure et quart qu'on est plantés là
dans cette gare sans nom
On se regarde sans dire mot
On n'ose presque plus respirer
Autour de nous, c'est le chaos
Ils courent tous
le regard au loin
Le buste en avant
La trajectoire rectiligne
Ils nous bousculent
Mais nous …
Nous on ne se lâche pas des yeux
On a l'impression d'arracher un instant
de le retirer du flux incessant
de l'agripper
pour le serrer fort contre soi
Doucement se laisser imbiber
pour ne faire qu'un
Je m'accroche à ma petite valise
En silence,
ses coutures viennent se tisser à mon avant-bras
Je n'ai rien mis dedans
Elle n'a pas de fond
Ils sont tous venus
Les gens qui vont me manquer
et puis les autres
Impossible encore de distinguer
les au revoir des adieux
les retrouvailles autre part
et celles qui n'auront pas lieu
Alors on se prend dans les bras
sans faire de tri
Je sens le brûlant souffle du dragon contre ma joue
Il veut que je le nourrisse
que je pénètre dans son ventre de feu
Je vais devenir cendre
je ne sais plus si je le veux
Pourtant…
pourtant c'est bien moi
qui ai mis un billet aller-simple froissé dans ma valise vide
Pourtant, c'est bien moi
qui ai mis la machine en marche et qui ai lâché les commandes
Alors, les pistons font des va-et-vient
Le chef de gare s'emballe
il crie comme un vieux CD rayé :
“- Départ imminent ! Départ imminent ! Départ imminent !
Un instant monsieur s’il vous plaît ! Rien qu'un instant, juste un instant !"
Car des panneaux éblouissants promettent des milliers de soleils
mais ils nous mentent comme des arracheurs de dents
des destructeurs de maison
Je voulais qu'on m'emmène au bout de la terre, c’est vrai
mais je ne sais plus si j'y crois
au pays des merveilles
Être loin de sa terre
il me semble désormais que c'est ça la misère.
Alors j'embrasse le sol
une dernière fois
et la bouche pleine de boue
les yeux gorgés de larmes
je monte dans le petit train
qui amène ce gars du coin
beaucoup
beaucoup
beaucoup trop loin
Maman, on avait coupé le cordon
et je me suis scalpé ce qui restait de mon nombril
À mesure que je m'éloigne
ton visage de neige et tes yeux flocons fondent
Ils fondent beaucoup trop vite
Les paysages défilent mais aucun n’est assez blanc
Parti à la conquête du monde
Petit pirate voulait piller les rêves éparpillés au fond des océans
Mais les rubis sont jaloux des feuilles en automne
Les émeraudes sont fades face aux champs au printemps
Les saphirs n'ont pas pu voler le bleu du ciel d'été
Les diamants ne scintillent pas aussi fort que le givre !
Alors que les souvenirs brûlants
Dans la boîte crânienne ne s’évaporent pas
Que les liens longuement tissés ne se défassent pas
Et que les cicatrices
soient plus saillantes que jamais
Pour qu’on n’oublie pas
tous les sorciers
les infirmiers
Et alors
je reviendrai
je vous le jure, je vous le promets !
Sans carte, ni boussole
Je
suivrai cours d’eau, fabriquerai radeau, contre-courant, remonterai source, traverserai plaines, transpercerai montagnes, courrai sur océans
Demanderai direction étoiles si perdu, écouterai voix du vent, flairerai parfum conifères
Retrouverai mon chemin
Retrouverai le chemin
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