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La discussion aborde d’abord la longue absence du travail autobiographique de Fabrice Neaud des étalages des libraires pendant environ 20 ans. L’artiste évoque également une dépression qui l’a éloigné du dessin pendant plusieurs années, avant de raconter comment il a repris contact avec des maisons d’édition après la fermeture d’Ego comme X ainsi que les conditions qu’il avait posé à son intégration chez Delcourt. Des conditions financières, mais qui portent aussi sur la certitude que les prochains volumes du Dernier Sergent seront publiés.
L’échange sollicite ensuite Denis Bajram lorsqu’il porte sur leur intérêt conjoint pour les comics américains de super-héros et la musique classique. La conversation s’attarde surtout sur le premier de ces intérêts pour en venir notamment sur des problématiques pragmatiques de représentation. Puis les intervenants évoquent leur passion pour la musique classique. Mélomane, Fabrice Neaud s’attarde sur ce qui relie son intérêt pour Mahler et ses bandes dessinées, notamment en ce qui concerne le rythme. De Mahler, Denis Bajram en vient au caractère proustien du travail de Neaud, puis la discussion glisse vers Bach et sa fugue dite inachevée avant de revenir sur la question du dessin et de la place que l’artiste souhaite laisser au lecteur dans l’interprétation de son œuvre.
L’échange, animé par Frédéric Michel, a été enregistré à l’occasion de la 14e édition du SoBD, le samedi 30 novembre 2024 à la Halle des Blancs Manteaux.