La dialectique du calbute sale | 5/5

Épisode 5. Faire l’amour comme un mec de droite
À travers son enquête sur l’homme au calbute, Ovidie rappelle que la séduction et la sexualité ne relèvent pas simplement du domaine privé : c’est une question politique. Pourtant, malgré la révolution #MeToo, la politisation de l’intime ne semble pas être une priorité pour tout le monde, même dans les milieux qui militent pour l’égalité. Pourquoi les femmes et les minorités de genre restent les seules à questionner les rapports de pouvoir qui se jouent dans la chambre à coucher ?
La bande originale de cette série, signée Position Parallèle, a obtenu le Prix musique originale dans un podcast - avec le soutien de la Sacem au Paris Podcast Festival 2022. Elle est disponible sur toutes les plateformes de streaming.
CRÉDITS
La dialectique du calbute sale est une série documentaire écrite par Ovidie, diffusée dans Le Cœur sur la table et produite par Binge Audio. Co-auteur : Tancrède Ramonet. Musique originale : Position Parallèle. Réalisation : Élisa Grenet. Production et édition : Naomi Titti avec le soutien de Juliette Livartowski. Graphisme : Sébastien Brothier (Upian). Communication : Jeanne Longhini et Lise Niederkorn. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.

[@albinmenant9361]

Bonjour et merci pour ce voyage en heterosexualite. J'ai suivi les épisodes avec désarroi, désorientation et, du coup, grand intérêt. De mon point de vue d'homme cis gay qui a 17 ans de psy derrière lui (et 24 ans de sexe dans tous les sens) j'ai l'impression que deux choses semblent vraiment problématiques et être du coup des pistes de solutions. Le premier c'est la communication. Dire que baiser "pour le sport" c'est "nul, dégradant, dommage, méprisable" etc c'est franchement problématique pour le coup, ce qui n'est pas si grave, mais surtout vous envoie dans le mur ! Ce qui est à pleurer dans votre histoire par contre c'est qu'il soit pas foutu d'être clair la dessus en verbalisant son envie, ce qui vous laisserait la liberté de choisir et codécider! Cette façon ouin ouin de noyer le poisson parce-que il y a un gros travail sur lui à faire qu'il n'a pas fait (c'est pas clair dans ma teeeete) c'est insupportable et ça pour le coup je connais. Mais je vous assure que quand c'est très clair, putain mais ça peut être hyper joyeux et des deux côtés! Même pour un one shot! Même quand un mec m'a "scoré" genre "j'ai scoré l'escort du bout de la rue" (j'ai kiffé l'idée, perso). Cette idée incroyable que "il aurait au moins pu rester dormir", c'est aussi quelque chose qui se discute, qui se consent (con-sentir, sentir ensemble), pas qui se "pré-requise" de manière évidente et non-dite. Mais franchement quelle horreur! Tout doit être sujet à discussion et à consentement, et c'est pas une contrainte c'est hyper joyeux et imaginatif ! L'autre gros soucis, et ça j'ai mieux compris en en parlant avec une femme cis hétéro de mon entourage que j'aime très fort, c'est l'asymétrie. Comme homme gay je peux être pris comme objet, ou pas. Et les deux sont OK, et très plaisants. Je peux aussi prendre comme objet, ou pas, et encore une fois les deux sont OK quand ils sont décidés ensemble et ça peut être très chouette aussi. Mais comme homme gay du coup je connais les deux côtés. Ne s'impose pas nécessairement un des deux côtés en permanence inéluctablement comme ça semble être votre insufferable calvaire. Et ça vaut pour tout, pas seulement pour le sexe. J'ai scotché une amie quand je lui ai dit "pour moi qui suis gay dire que mon mec est pas si mal parce-que au moins il fait un peu la cuisine et la vaisselle, est-ce-que tu te rends compte que ça n'a aucun sens ?". Ce voyage que vous m'avez permis de faire était passionnant et me donne très envie d'échanger avec vous par grande curiosité et envie politique. À défaut ça me pousse déjà à avoir de jolies discussions avec les femmes hétéro de mon entourage et ça c'est déjà chouette ! Donc merci à vous!

[@sylvie6531]

J'ai adoré !! Le principe de cette enquête fouillée autour d'un événement ordinaire que nous sommes beaucoup à avoir vécu, avec l'intervention de plusieurs spécialistes et amis. Ça fait réfléchir et il y a un bon rythme. J'ai aussi aimé faire la connaissance d'Héloïse avec toutes ses facettes et contradictions humaines :)

[@cocoshhh]

Vraiment super cette série!

[@aurelie9892]

Maintenant: on prend de la hauteur, on sublime les déceptions (l'humain est imparfait par essence), on ne généralise pas, on ne cherche pas une symbolique partout et on essaie d'éduquer correctement nos fils. Le sopalin, comme dit dans un précédent commentaire est un moyen pratique d'essuyer pour éviter d'en mettre partout ou que ça sèche, un homme l'utilise à cet effet après masturbation, pourquoi ne le pourrait-il pas après pénétration ? Quant aux calbutes sales, qu'une mère d'ado qui n'a jamais eu à râler d'en voir traîner un dans la chambre de son fils jette la première pierre... C'est crade, certes, mais révèle surtout l'inélégance et immaturité de cet homme. Forcément, c'est décevant quand on espérait un gentleman dans l'intimité.

[@ingridcastex3088]

Chère Elovidie,merci pour avoir creusé même si tout n'est pas exprimé je pense de ces paradoxes entre ton affirmation feministe de plus en plus forte avec les expériences et les recherches intimes de tes convictions et cette nature enfantine ancrée par les idéaux avec lesquels tous les humains ont grandis,notre petite fleur bleue. Paradoxe difficile à vivre mais je continuerai à me battre pour tous et à aimer.

[@c.bayard4415]

Merci pour ce passionnant reportage. La désillusion est le ressenti le plus désagréable et difficile que je connaisse. On est humiliée de comprendre qu'on n'avait rien compris, ça peut agir sur nous comme un burn out, ou comme une grosse déprime. Cependant après avoir remonté la pente je me suis toujours sentie plus forte et plus complète, j'espère que ce sera votre cas....

[@ClariceH]

Verdict : j'ai bien aimé ce podcast. La conclusion est inéluctable, c'est certain, mais Ovidie a réussi à faire passer son point de vue avec clarté et minutie. Quant à Calbute, assez irrécupérable... 😒 Dans cet épisode, j'ai suivi avec intérêt la conversation entre Tancrède et Usul, qui met en lumière le problème de l'intime chez les hommes, jusqu'au coeur de la sphère militante. Et mention spéciale à la musique de fin ! Bref, un vrai plaisir, ce docu. Merci ! 💜

[@arnaudferrere4013]

C'est triste. Mais heureusement que cet individu n'est pas représentatif du genre. En tout cas il en a bien pris pour son grade. Il faudra expliquer à ses congénères qu il faut bien: à la fois s'attacher à la jouissance de sa partenaire (thème récurant dans le podcast) mais sans se fixer d'objectifs de performance viriliste. Et aussi comment résoudre d'autres paradoxes comme joindre un idéal universaliste de creolisation par le metissage avec la mise en garde contre la fetichisation des corps exotisés. Ce n'est pas si difficile. Il suffit de bien communiquer et de savoir consentir aux choix les plus pertinents selon les situations.

[@benhassinemariem7008]

Éloïse t magnifique 💜 tu exprimes beaucoup de choses jusque là jamais discutées. Merci d'avoir mis des mots sur des choses si réelles et si personnelles que beaucoup de nous (nous toutes meme) vivons en silence et dans la solitude. tout comme toi je suis une gouine manquée XD merci beaucoup pour tout ce beau travail 💜 ça compte beaucoup et ça touche beaucoup d'entre nous 💜 j'espère que tu t'en remettras (c sur t badass) et que tu tomberas sur quelqu'un assez safe et woke pour avoir deconstruit sa masculinité et te respecter 💜

[@hildaalonso8355]

Je viens d'écouter l'intégralité de ce Hors-série et vraiment merci beaucoup pour tout ce travail depuis des années ! Si vous ne les connaissez pas, je vous recommande d'écouter et suivre Ben Néver et Axel Lattuada - entre autres, des hommes qui questionnent le patriarcat à la fois avec bienveillance, humour et profondeur : ça fait du bien !

[@olafesquiel5064]

bonjour c'est pour quand les suite d'une histoire de l'anarchisme :''''''''( c'etait grave cool la dialectique du calbute

[@Kadjurao]

La chanson est magique XD

[@heraclitedephese9341]

Bon, cinquième épisode écouté. Je reconnais avoir eu à me forcer pour écouter les deux derniers et donner ainsi une chance à notre pauvre Ovidie dont l’aventure peu gracieuse à effectivement dû la rendre bien malheureuse. J’ai presque 40 ans, je suis un homme cis métisse et je peux vous dire que je rejoins les luttes intersectionnelles et le combat des femmes. Cela va peut-être en choquer plus d’une mais en effet, le passé de performeuse (puisque semble-t-il, cela semble plus correct à dire qu’actrice X ou encore pire...hardeuse) d’Ovidie, ne peut pas être innocent sur la façon qu’a cette dernière dans sa représentation des hommes. Avoir été réifiée pendant des années par des types qui, sans que cela soit systématique, mais tout de même, ne doivent pas être particulièrement des défenseurs du féminisme, pour le dire poliment, n’aide pas et ne peut que faire des dégâts sur cette représentation. Plus je vieillis (et oui...), plus je suis effaré de cette « haine » des hommes de certaines femmes de mon âge et moins âgées qui semblent n’être tombées que sur des monstres pour en arriver à de telles conclusions. Bien sûr que les violences genrées existent tout comme existe le racisme. Mais beaucoup de femmes semblent hélas mettre tous les hommes dans le même panier en oubliant que ces derniers sont, tout comme les femmes, également pris dans de profondes aliénations sociétales. Dire que tous les hommes sont violents, c’est comme de dire que tous les Blancs sont racistes, c’est une erreur grossière. Oui, comme les Blancs ont un « privilège » sur les racisés, les hommes ont un « privilège » sur les femmes, mais de là à dire qu’ils s’en servent systématiquement et sciemment, non…C’est beaucoup plus complexe que cela. J’aime beaucoup ce que dit E. Tood des rapports modernes entre hommes et femmes dans son dernier livre « Où en sont-elles ». En accédant à plus de liberté, les femmes ont aussi accédé à une vie plus "difficile" jusqu’alors apanage des hommes. Ce qui ne veut pas dire que c’est une fatalité mais c’est une (triste) réalité. Dans l’excellent ouvrage d’Abel Quentin « le voyant d’Étampes », que je vous recommande chaudement car il traite de ce sujet brûlant, cette citation de Franz Fanon au tout début du livre : « Je ne suis pas prisonnier de l’histoire, je ne dois pas y chercher le sens de ma destinée ». En tant que racisé, cette phrase m’a beaucoup fait réfléchir… Et oui mesdames, comme vous, il y a aussi énormément d’hommes qui souffrent. Todd précise aussi (et à raison), que nous allons vers un monde de plus en plus dur (conflits, pénuries, réchauffement climatique, etc. je ne vous fait pas un dessin, voyons l’actualité). Là où un renforcement d’unité et de lien entre hommes et femmes devrait être de mise, certaines féministes d’influence (et d’hommes bien entendu...) s’évertuent à creuser ces liens et cet écart en disant par exemple, comme Ovidie, que « plus aucun rapport avec ces derniers ne sera possible ». C’est (encore) une profonde erreur et ce n’est pas comme cela, en montant radicalement les sexes les uns contre les autres que nous allons y parvenir. Surtout que « Calbute » (quel nom bizarre pour quelqu’un se disant respecter l’humain et son intégrité) n’a aucune possibilité de nous exposer sa vision des choses et il en a une croyez moi. Bref, du très bon travail cela dit mais quelques critiques je l’espère, constructives. Bien à vous toutes et tous.

[@Marc-Alain.Kairos]

Les féministes intégristes affirment que le sexisme et la culture du viol sont systémiques pour les hommes hétéros ou bi cisgenres car c'est la pénétration hétérosexuée qui serait la cause ultime de toutes les dominations et violences (patriarcales, économiques, sociales, écologiques, politiques), donc de tous les maux de la planète (injustices, inégalités etc..). Pour elles, le lesbianisme et l'homosexualité sont l'avenir de l'humanité. La première à l'avoir écrit le plus explicitement est l'américaine Andrea Dworkin. Mme Éloïse D (dite Ovidie) se définit maintenant comme une "gouine manquée" dans son ouvrage illustré "Les cœurs insolents". C'est une guerre idéologique et culturelle pour laquelle dans leur agenda stratégique et tactique il faut faire feu de tout bois et où tous les coups sont permis sans état d'âme. L'injonction est simple : Mec, ou bien tu es notre allié-ami, en transition de genre et en déconstruction sexuelle (de préférence en pause a-sexuelle), ou bien tu vas morfler sévère comme tous tes con-génères, harceleurs, frotteurs, agresseurs, violeurs et auteurs de féminicides car il y a une continuité systémique avec facteur aggravant si tu es blanc car potentiellement tu n'es qu'un raciste néo colonial et un fetichiste pervers si tu oses dire que tu es attiré par des femmes black, jaunes ou peau rouges. C'est le sens politique que ces féministes intégristes veulent imprimer sans retour possible au mouvement Balance ton porc et Metoo. Mais, pour ce qui me concerne, je fais partie de ceux qui ne se coucheront pas (à défaut de coucher).

[@davespeed2429]

Héraclite d’Éphèse, Bonjour, pendant 1 an et demi environ j’ai régulièrement posté des messages sous les vidéos des « Couilles sur la table » (un prédécesseur du « Cœur sur la table », dont le Hors-série d’Ovidie est extrait) avec pour but de nuancer et souvent de contester les propos tenus dans les vidéos en question, mais en essayant de rester précis et d'ouvrir la réflexion et en tentant d’établir un dialogue avec les auditrices et auditeurs adeptes du podcast, un peu comme vous le faites dans votre message ci-dessus, où vous appelez à la modération et à la prise en compte de facteurs multiples pour expliquer les réalités des rapports entre les femmes et les hommes. Globalement, ces tentatives d’échanges constructifs ont abouti à des échecs^^ Aujourd’hui, je suis de bien plus loin toutes ces publications et productions médiatiques féministes, un ensemble d'évolutions dans ma vie personnelle m'ayant éloigné de ces préoccupations et l’impression d’avoir fait le tour du sujet ainsi que le manque de dialogue m’ayant progressivement lassé. Je fais quand même encore un petit tour sur ce genre de publications de temps en temps pour voir où ça en est, j’ai l’impression que ça bouge pas trop, plus trop d’évolutions dans les idées proposées et les revendications depuis 2/3 ans. Bon, maintenant elles expriment de plus en plus ouvertement être « misandres » (par exemple Victoire Tuaillon dans la vidéo "Rencontres en librairie. Paris & Nantes" (janvier 2022)) et qu’elles aimeraient bien devenir lesbiennes (malheureusement pour elles ça ne se décide pas vraiment...), mais bon ces prises de position ne surprennent pas quand on a suivi leur cheminement idéologique. Pour ce qui est de la pérennité de cette idéologie sur le long terme, j’ai de sérieux doutes. Vous évoquez des temps qui sont « de plus en plus dur[s] », je suis d’accord avec vous et ce n’est pas fini malheureusement ! Pas sûr qu’un mouvement qui pousse autant à la division puisse résister à des soubresauts de l'Histoire trop violents. L’avenir nous le dira… Au passage, merci pour votre conseil lecture, je me suis renseigné sur « Le Voyant d’Étampes » et ça a l’air très prometteur, sûrement une lecture de cet été ! Bonne chance à vous dans vos tentatives de dialogue, en espérant qu'elles soient plus fructueuses que les miennes, et prenez soin de vous !

[@davespeed2429]

J’ai fini le « Voyant d’Étampes » ! Très bon conseil de lecture, merci ! Je recommande à mon tour, c’est vraiment très bien vu sur l’ambiance de notre époque et sur l’évolution des discours et des postures qui agitent et structurent l’intelligentsia et la population française depuis les années 80. J’ai également beaucoup ri à la lecture de l’ouvrage, ce qui est déjà une qualité en soi. La psychologie des personnages est très fouillée, subtile, nuancée, notamment celles de Roscoff et de Willow. C’est tout le contraire des portraits simplistes et unidimensionnels que l’on peut trouver dans le genre de podcasts ci-dessus ou dans tous les médias politiquement polarisés de notre époque : les personnages ont une personnalité complexe, on découvre des aspects différents, pratiquement des couches différentes de leur personnalité au fil des pages, avec des facettes parfois contradictoires, ce qui les rend ambigus et montre bien qu’on ne peut pas faire de jugement définitif à leur égard sur une simple identité apparente (couleur de peau, âge, orientation sexuelle et même orientation politique, etc.), et c’est ça qui rend les personnage vrais et authentiques (même s’ils sont le fruit de l’imagination de l’auteur). Ce qui me rassure c'est que j'ai dû réserver le livre à la bibliothèque où je l'ai emprunté, car tous les exemplaires étaient déjà pris, et quand je l'ai rendu, il était déjà réservé par un prochain lecteur, ce qui laisse une lueur d'espoir quant à l'attrait du public pour des récits un peu plus profonds que l'air du temps dans lequel nous baignons.

[@heraclitedephese9341]

@@davespeed2429 Heureux que le livre vous ait plu Dave. Si vous avez un conseil à votre tour, je suis preneur.

[@davespeed2429]

@@heraclitedephese9341 Merci pour votre message. Hélas, je ne crois pas avoir dans ma besace d'ouvrage qui éclaire notre époque et les débats sous cette vidéo au niveau du "Voyant d'Étampes" mais si jamais certaines peuvent vous intéresser, voici une petite liste parmi mes lectures de ces dernières années : -"En cherchant Parvulesco" de Christophe Bourseiller, qui consiste en un double portrait : celui de Jean-Luc Godard (le livre a été publié avant son décès), que l'auteur a connu à une époque, et celui de Jean Parvulesco, un obscur écrivain d'origine roumaine (passé par l'extrême droite, je préfère prévenir) dont l'œuvre aux relents mystiques et complotistes a fasciné Bourseiller (qui lui est passé par l'extrême gauche et est devenu un spécialiste de celle-ci) et aurait même influencé Alexandre Douguine, souvent présenté comme l'idéologue de Vladimir Poutine. D'ailleurs, en écrivant ces lignes, je me rends compte que la démarche de Bourseiller envers Parvulesco ressemble assez étrangement à celle de Roscoff envers Willow dans le livre d'Abel Quentin, ce ne doit pas être un hasard si les deux livres m'ont tout de suite captivé^^ -"Norilsk" de Caryl Férey : il s'agit du carnet d'un voyage réalisé par l'auteur à Norilsk, une ville du nord de la Sibérie, souvent considérée comme la plus pourrie au monde (froid extrême, manque d'ensoleillement, isolement, laideur des bâtiments, passé concentrationnaire, conditions de travail, pollution industrielle, etc.). Je trouve que l'auteur parle trop de lui et de son pote qui l'accompagne (mais après tout c'est normal dans un carnet de voyage), mais ça se lit bien dans l'ensemble et le dépaysement est garanti ! -Le tome 2 de "Vernon Subutex" de Virginie Despentes (je n'avais pas le tome 1 sous la main, donc je suis passé au 2 directement !). Comme quoi je ne lis pas que des livres écrits par des hommes, et honnêtement ça se lit très bien, et les portraits sont franchement plutôt fins et bien vus (loin des sorties "hasardeuses" que peut parfois nous livrer Despentes dans des médias type "Les couilles sur la table") -Enfin, un grand roman d'aventure mais également réflexion sur l'évolution, la nature et la civilisation : "Croc-Blanc" de Jack London. Vous connaissez sûrement l'histoire, mais le livre est quand même nettement plus profond et violent aussi, il faut bien le dire, que les adaptations au cinéma qui en ont été faites (celles que j'ai vues en tous cas). Petit plus : depuis que j'ai lu le livre, j'ai une empathie beaucoup plus grande envers les chiens, comme quoi les livres peuvent vraiment changer leurs lecteurs !

[@jaibifox]

Magistral 🤩

[@debbiemetal352]

personne n'oblige les femmes à se donner pour rien. Mais celles qui se donnent contre mariage, celles là on les épouse... Ovidie riait d'être une affranchie. Eloïse pleure de comprendre qu'il y a des libérations qui enferrent. L'homme a besoin d'estimer la mère de ses enfants. C'est une question sacrée parcqu'il s'agit de dignité. Vendre son intimité comme un objet, c'est se déshumaniser.

[@Marc-Alain.Kairos]

De mon point de vue d'un mec boomer hétéro cis genre (blanc de surcroît, précision pour toutes les féministes racistes), je pense que ce podcast aurait pu s'intituler la dialectique de la culbute sale (et non du calbute) tellement ce dernier épisode en particulier transpire, dégouline de haine et de dégoût pour l'hétérosexualité qui ne serait donc que volonté masculine de domination et désir viril d'humiliation des femmes et, ainsi, cause politique ultime de tous les maux de la planète. Vous voulez vous "casser" et rejoindre la sphère lesbienne ? Vous dites être "une gouine manquée" dans "Les cœurs insolents". Mon avis est que vous avez déjà franchi le pas depuis longtemps mais que, comme dirait Gramsci, vous êtes dans le combat idéologique et culturel pour gagner le combat politique de la Révolution de l'intime. Est-ce trop vous demander maintenant que de bien vouloir nous lâcher les coconuts car vos injonctions contraires ne seront jamais performatives. Au fait, s'il existe vraiment, M. Ouin-Ouin aura-t-il un droit de réponse accordé par Binge audio ? Non, je déconne bien sûr, c'est pas la ligne editoriale...

[@lyracimitri5676]

M. Ouin-ouin a un droit de réponse, tu viens de l'utiliser.

[@Marc-Alain.Kairos]

@@lyracimitri5676 L'outrance de la caricature en devient comique. Ceci dit, je ne pense pas que si Ouin-Ouin existe vraiment (dans ce cas, c'est le moment de le dire, c'est un "fiéffé abruti" comme pourrait l'affirmer Mme Ovidie), il ne doit pas être boomer si j'ai bien écouté le podcast. D'autre part, vous me tutoyer, on se connaît ?

[@lyracimitri5676]

@@Marc-Alain.Kairos Entièrement ravie que cela vous amuse. Si vous souhaitez échapper aux "injonctions" formulées par Ovidie, c'est bien facile, n'écoutez pas ces émissions. Contrairement au systémisme du sexisme et de la culture du viol, vous avez encore le privilège de pouvoir y échapper. On ne se connait pas, et grand bien m'en fait, mais dans la mesure où vous semblez vous moquer allègrement des violences évoquées dans ce podcast et de celles qui les subissent, je me permet de m'abstenir de rester polie. Que le ouin ouin soit ou non boomer, il reste ouinouin.

[@Marc-Alain.Kairos]

@@lyracimitri5676 Autrement dit (si je comprends bien), je ne devrais pas commenter si je ne suis pas d'accord avec ce que je regarde et écoute sans vous en demander l'autorisation ? Binge audio est un média public en libre accès mais circulez, y'a rien à voir si vous ne partagez pas le point de vue des auteurs /autrices de podcasts ? Vous savez encore ce qu'est le débat démocratique et la liberté d'expression ? Ou bien appartenez-vous à ces minorités intégristes de la Cancel Culture ? Quant au sexisme et à la culture du viol, je n'ai pas attendu Balance ton porc et Metoo pour m'y opposer avec bien d'autres hommes et femmes, par exemple dans le cadre de l'action syndicale en particulier. Donc pas de leçon de morale à recevoir de qui que ce soit. Je vous laisse le dernier mot pour bien montrer à quel point il n'y aura pas d'issue pacifique à cette guerre déclarée par le féminisme intégriste (et pathétique).

[@lyracimitri5676]

@@Marc-Alain.Kairos Là aussi la force de la caricature devient comique. Libre à vous de vous exprimer, libre à moi de vous répondre. Merci d'étendre aux autres les libertés que vous vous accordez. Idem pour les leçons de morales. Libre à vous d'en donner, ne vous étonnez pas d'en recevoir. Je n'ai jamais sous-entendu que vous devriez passer votre chemin. Mais si vous lancez un commentaire incendiaire et indécent qui n'appelle pas au débat d'idées, ni a la discussion, il parait logique que l'on vous réponde sur le même ton. Bonne journée a vous.