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Olivier Catherine veut monter aux jeunes l’exemple des anciens. À son micro, Yoland Hang-Law se présente comme un docker « portiqueur » et « Portwa pursan ». Il raconte l’évolution d’un métier emblématique de la cité portuaire. Son grand-père amarrait les bateaux. Le travail se transmettait de père en fils. Lui le pratique depuis 1983. De simple soldat, il a travaillé dans les cales chargées de vrac, il est devenu chef d’équipe conducteur de grues puis de portiques. Les conteneurs ayant remplacé les sacs et le vrac. Le nombre de docker est passé de près de 5 000 à quelques centaines.
« Lo doker lété in forsa malémé », confie-t-il. Il fallait s’y mettre à deux pour attraper des sacs de 100 kilos à l’aide d’un crochet. « Si ou lé frèl ou vyin pa la », prévient le futur retraité en signalant que la modernisation a considérablement réduit la pénibilité du métier. Pour autant il regrette un peu l’ambiance d’antan où les docker se retrouvaient au grand marché du port. Il feuillette les anciens livrets qu’utilisaient les travailleurs pour pointer chaque matin sur les quais en espérant être embauchés. Le vert pour les occasionnels, le bleu pour les semi-professionnels et le rouge pour les professionnels.
Après avoir présenté son métier, Yoland n’exprime qu’un seul regret : « le port est trop petit pour pouvoir se développer davantage ».
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