Bonjour André, quelle joie d'écouter de la musique vivante qui met en valeur la poésie de la musique de Georges Brassens ! "le hasard serait la manifestation de la nécessité extérieure qui se fraie un chemin dans l'inconscient humain" André Breton. Je me permets de te joindre un texte construit sur un texte anglais que tu m'as fait connaître lors de notre première rencontre et dont je suis tombé littéralement amoureux, de la musique et du texte. Je l'ai construit en ne tenant pas compte du sens du texte mais simplement en essayant de faire coïncider la phonétique du texte, si tu trouves de quelle chanson il s'agit, je te tire mon chapeau bas ! Dans tous les cas, bravo pour votre travail musical ! Patrice Saunier J’m’enfuis nomade ! Patrice Saunier J’m’enfuis nomade, ô oui file un rêve Là l’étoile brille dans un ciel, mon rêve en tête Oui voir s’il y a ailleurs, quelque part, un idéal, Fuir nomade, fuir le malheur ! J’m’enfuis nomade, oui je rêve, m’émerveille Ah ! je flotte, n’ai plus de chaînes, et c’est la vie, l’éveil Ô notes aux couleurs d’automne et c’est comme un bruit neuf Qui m’entraîne Vers un autre ciel Et c’est ainsi je m’enfuis, rêve fou On ne part pas ! Ils ne filent aucun rêve S’engouffrent dans des cieux amers Ils ne filent aucun rêve Dans des mers pourpres Un Seigneur(1) immobile (1)Dieu Doux comme le Seigneur du cèdre et des hysopes, je pisse vers les cieux bruns très haut et très loin avec l’assentiment des grands héliotropes « Arthur Rimbaud » , Seigneur : le dieu qui règne sur les grands et les petits, héliotropes : les tournesols. Verlaine à propos de ce texte : Arthur était pince sans rire et goguenard. Titre de cette poésie : Oraison du soir