La Mort de l'auteur - Barthes et cetera

Où on lit l'article de Roland Barthes, La Mort de l'auteur (1967, 1968) et où on en cause.
Le texte: monoskop.org/images/3/38/Bart...
En arrière-plan: Le Cyclope, Tanx (www.tanx.fr/echoppe/) ; case d'Ici Même, Forest, Tardi.
Mail: [e-mail]

[@bachar6141]

Une lanterne dans l'obscurité des révisions. Merci car je te dois une belle mention.

[@ungraindelettres]

Oh, bravo !!! j'espère que ça a été, faut pas hésiter à en dire plus: ici, on célèbre toutes les victoires !!

[@DoctorMoreau]

Je viens de découvrir ta chaîne, par pur hasard. Comme quoi, il y a des hasards heureux

[@ungraindelettres]

Merci pour ces mots !

[@laurevanpeene5965]

Un grand merci, j’ai eu beaucoup de mal à comprendre ce texte et votre vidéo me sauve !

[@ungraindelettres]

Merci beaucoup de le dire, ça réchauffe le cœur et etcourage !

[@nimalisation]

Merci tellement pour cette analyse et pour les éléments critiques que tu proposes à la fin ! J'ai mieux compris pourquoi je restais attachée à ce texte (la sortie du "message de l'auteur", la naissance du lecteur, tout ça...) malgré ses limites. ça m'a donné envie d'aller lire le bouquin de Sapiro^^

[@ungraindelettres]

Ah, il faut que j'y aille aussi ! merci 🙏

[@morganelegrand8588]

♡

[@YaLamEntredeuxlivres]

Ah mais trop bien ! Je lisais justement cette semaine K Goldsmith qui le cite sur Balzac !

[@ungraindelettres]

Ooooh il va falloir que j'aille voir ça !

[@oprim94]

Vous me faites pensez à mon ancienne prof de francais haha, la meme tete! merci pour cette video.

[@ungraindelettres]

Qui vous dit que je n'ai jamais corrigé vos copies ??

[@oprim94]

@@ungraindelettres étrangement vous lui ressemblez beaucoup... une belle femme ! Si votre nom de famille est "le men" c'est bien vous haha

[@ungraindelettres]

@@oprim94 J'ai l'habitude de faire voler les têtes, mais je garde généralement la mienne, malgré mon décor 😉

[@oprim94]

@@ungraindelettres 😂 haha belle pointe d'humour

[@renefest]

Très beau commentaire ! Je fais des remarques inutiles. Bon, Barthes, s’il avait mieux analysé l’énoncé, il aurait pu déterminer qui parle : il s’agit d’un discours indirect libre : si je commente : « Il (Ernest, le héros trompé) se disait que c’était… » après, y a-t-il vraiment une question du genre ? Il faut rappeler que c’est le fantasme d’Ernest qui le tue, poussé par la blague morbide de la troupe qui pousse le jeu jusqu’au bout. C’est ainsi que j’ai compris le sens du texte : en art, il n’y a rien. Derrière, il n’y a que du vide : l’intérieur d’une statue, c’est du vide. Pour moi, c’est un texte en trompe-oeil et on ne peut faire confiance à l’instance narrative : Sarrasine, on en fait pas son histoire, mais c’est celle du peintre Ernest. Par ailleurs, le castra est un personnage énigmatique mais le narrateur-personnage est d’autant plus énigmatique puisqu’il sait ce que les autres personnages ne savent pas mais, nous, lecteurs, nous ne savons rien de lui. Bref, tel un Œdipe, le Sphinx est battu en brèche par plus énigmatique que lui.

[@renefest]

Après avoir entendu ton explication jusqu’au bout, je comprends l’exemple de Sarrasine de Barthes dans son article : c’est la nomination du castra (la Zambinella) qui la fait femme ou pour mieux dire c’est au moment où Ernest désigne verbalement ce qu’il voit comme femme la fait être femme. C’est la langue qui fait être au moment où la chose est nommée. Il n’y a pas d’au-delà de la langue, le déni serait alors le décalage entre ce que la langue désigne et le référent qu’elle désigne. Je suis parce qu’on me dit que je suis. « Je »n’est que par la reconnaissance de l’autre qui dit qu’il me reconnaît. Toute la difficulté c’est la manière dont il me reconnaît. Bon, je suis pas forcément très clair.

[@re-jo6ht]

Bonjour, je suis un élève et je n’ai pas compris pourquoi ne pas dire l'auteur nous laisse un message ? Merci d’avance !

[@ungraindelettres]

Avez-vous regardé la vidéo ?

[@ungraindelettres]

Celle-ci devrait être plus facile: kzbin.info/www/bejne/goq9e5KwZ7Wtmck&ab_channel=ungraindelettres

[@re-jo6ht]

@@ungraindelettres d’accord merci

[@brumedesuurey6151]

Pour ce qui est de Sarrasine, le castrat n'est pas du tout un troisième sexe. Le personnage se fait un fantasme (aggravé par un entourage qui prend plaisir à le faire marcher). Chez Balzac, une espèce de neutralité de genre, ou au moins de fluidité, se retrouvera plutôt dans Séraphita, où la prédominance mystique du récit va donner une signification aux sexes et créer dans l'être hybride une sorte de complétude métaphysique dont parle tantôt l'une ou l'autre voix, de manière assez kathénothéiste. Pour ce qui est de le définir, on évitera toujours d'employer des termes issus du monde non-ocidental, car ils sont sortis du contexte culturel dans lequel seulement ils pourraient faire sens. Donc pas d'hijra, de berdache, etc. Je te recommande vivement la lecture de Matérialismes Trans à cet égard. Sur ce, je file regarder la suite de la vidéo ;)

[@ungraindelettres]

Je l'ai dit dans la vidéo: je n'ai pas lu cette nouvelle depuis au moins dix ans. J'ai par ailleurs proposé une analogie, avec prudence. Matérialismes trans a déjà été signalé à plusieurs reprises, et je n'ai pas le temps de le lire. À l'avenir, on évitera de venir faire la leçon: c'est ultra gonflant et déjà signalé.

[@brumedesuurey6151]

@@ungraindelettres Je ne comprends pas du tout le ton de cette réponse. Tu as eu toi-même l'humilité et l'honnêteté de dire ta faible mémoire de cette nouvelle, qui est entièrement compréhensible d'ailleurs, et tu itères même ici. Idem pour l'analogie avec un troisième sexe. Tu redis ici même que cela te paraît nécessiter de la prudence Quel est donc le problème avec le complément d'information que je propose ? Il n'y a rien ici qui te cible, t'attaque, ou te manque de respect. Il me paraît surprenant de constater des portes ouvertes pour reprocher ensuite qu'elles soient investies.

[@ungraindelettres]

@@brumedesuurey6151 Le ton, ta condescendance: tu n'es pas ma proffe, ne fais pas comme si c'était le cas.