Il faut faire très attention. Un État qui contrôle la parole et le discours sur Internet est un scénario loin d'être souhaitable.
@olivierfreget4123 жыл бұрын
La présentation de la dimension a-territoriale des entreprises mondiales citées, comme ayant échappé à la régulation étatique et ayant créé leur propre sphère de droit, est une opinion très répandue, qui, bien que développée avec conviction par Dominique Boullier dans cette vidéo ne m'apparaît relever d'aucune étude indépendante ou d'expérience scientifique. Cela reste ainsi une simple opinion, une prise de position d'ordre politique et non scientifique. Les règles de droit n'ont jamais cessé de s'appliquer aux membres du GAFAM et ils se soumettent aux décisions de justice.Et nombreux sont les éco-systèmes ayant précédé les plate-formes et qui ont créé leurs "propres lois", sans déchainer pareille réactions. C'est le propre de l'autonomie contractuelle que de permettre la création de ces "sphères gérées par un acteur central", celles-ci restant soumises à l'ordre public. Cet appel à une supervision étatiste et quasi-nationalisation des infrastructures m'apparaît en réalité inquiétante. Elle présuppose que parce qu'on invoque le bien commun, on saurait se substituer à ces acteurs pour mieux administrer ce qu'ils ont créé et que transférer le contrôle de ces acteurs du marché à l'Etat serait protecteur des libertés publiques. On peut ne pas partager cette opinion non plus...