La vie étudiante en France et en Allemagne | Les plus grandes différences

[@pierretteperdrix5706]

En tant que Française ayant fait des études en partie en France, en partie en Allemagne, je confirme beaucoup de points abordés dans ta vidéo. J'ai beaucoup apprécié ma vie étudiante allemande, mais une chose qui m'a beaucoup dérangé est ce communautarisme (voire snobisme?) des étudiant.e.s et "Akademiker.innen" dont tu parles dans ta vidéo. Mon copain de l'époque (et époux actuel) n'a pas fait d'études, il n'a qu'un Hauptschulabschluss. Et je sentais qu'il n'était pas le bienvenu aux soirées étudiantes, raison pour laquelle j'y allais peu (ce n'est pas l'unique raison, c'est aussi parce que je travaillais et avais peu de temps libre). Quand tu dis que l'université est plus scolaire en France qu'en Allemagne, je pense que tu veux plutôt dire que les grandes écoles sont plus scolaires que l'université. Car en France aussi on peut sécher les cours à l'université, du moment qu'on a les examens... Par contre, il est vrai qu'on a moins de liberté à l'université française car l'emploi du temps est imposé et change tous les semestres. Il est donc effectivement plus facile de travailler à côté des études en Allemagne. En France, on ne peut travailler que le weekend et pendant les vacances... Tu l'as dit dans la vidéo, mais je le confirme: L'école est moins longue en France, les étudiants français sont donc plus jeunes que les étudiants allemands et les personnes nées en fin d'année sont effectivement encore mineures lorsqu'elle débutent leurs études. Cela explique non seulement qu'il n'y ait pas d'alcool aux événements organisés par l'université (mais je crois aussi que la consommation d'alcool est moins bien vue en France en Allemagne, ce qui ne signifie pas que les Françaisne boivent pas mais qu'ils "se cachent" plus pour le faire), mais certainement aussi le phénomène des Wochenendheimfahrer (très fréquent en licence, quand même moins en master).

[@toskane81]

C'est exactement mon sujet : j'ai fait une licence d'anglais en France (avec un an d'Erasmus aux Pays-Bas) puis quatre ans de Lehramt-Studium en Allemagne (je suis en plein Staatsexamen en ce moment d'ailleurs). Effectivement, il y a moins d'élitisme en Allemagne puisqu'il n'y a pas de prépas (un concept incompréhensible pour les étudiants en Allemagne ; je ne connais personne qui bosse autant pour ses études ici, même en médecine ou autre) et de grandes écoles. Mais du coup, j'ai l'impression que les études à l'université sont un peu plus poussées mais surtout bien plus orientées recherche (wissenschaftlich) avec toutes les Hausarbeiten qu'il faut rendre et les Bachelor-/Master-/Zulassungsarbeiten obligatoires (J'ai dû rédiger 14 sortes de mémoires d'environ 25 pages chacun, et un mémoire de fin d'études de 80 pages, alors qu'en France je n'ai jamais eu à faire ca et j'ai des amis qui ont fait des masters de sage-femme, commerce, biologie, véto qui n'ont écrit qu'un mémoire de 20 pages en tout) et surtout le système général (en Allemagne, la plupart des cours de type "séminaires" sont basés sur le principe que les étudiant.e.s lisent des articles scientifiques à la maison puis viennent en discuter ou faire des présentations en cours. La plupart de mes profs ici n'ont jamais réellement fait cours, ils écoutent surtout ce qu'on dit et corrigent ou réagissent sporadiquement alors qu'en France j'avais bien plus de cours de type "Vorlesung/cours magistral" où les profs sont plus actifs que les élèves). Ton dernier point est vrai aussi avec les Allemands qui prennent un temps fou à terminer leurs études. En tant que francaise, j'étais choquée de ne pas être la plus âgée à 25 ans (loin de là !) dans mon cursus alors que j'avais déjà fait un Bachelor avant de commencer et une année sabbatique en tant qu'assistante de langue et au-pair en Irlande. Ca vient également du fait que les cours ne sont pas imposés dans un rythme strict par année. En France, t'es obligé de suivre le ryhtme de ta promo et si ta note finale n'est pas suffisante après rattrapages, tu refais une année et pas juste les cours que tu as loupé comme ici

[@cdgludwig7120]

Hallo ! Je suis français mais j'ai développé une passion pour l'Allemagne ! Je commence à prendre des cours intensifs d'allemand pour le parler couramment ! Je pense sérieusement à aller y travailler (enseignement en histoire géopolitique). Un peu du mal avec la grammaire mais je rectifie le tir Ravi d'avoir découvert ta chaîne et bien évidemment j'ai cliqué sur le bouton "S'abonner" 😁

[@joekanteny1747]

Bonjour, vous étudiez quelle période de l'histoire Allemande, où je dirais la période qui vous intéresse le plus ?

[@cdgludwig7120]

@@joekanteny1747 Bonjour ! D'un point de vue, personnel je m'intéresse à toutes périodes mais si je devais choisir je dirais : les deux conflits mondiaux mais aussi le XIXe siècle et notamment les étapes de la transition entre la Prusse et un état allemand

[@joekanteny1747]

@@cdgludwig7120 cool je suis moi aussi un grand passionné de l'Allemagne, je viens tout juste de terminer LES CENTS DERNIERS JOURS D'HITLER de Jean Lopez.

[@joekanteny1747]

@@cdgludwig7120 tu as un livre à me proposer sur la reconstruction d'après guerre ?

[@christiancoley1380]

Je suis d'accord que le plus stressant pour ma part était de choisir sa bonne orientation sinon on le regrettera par la suite. Mais ça tend à changer avec les reconversions pro. Les entreprises ont plus trop le choix d'élargir leur choix de candidats sinon elles trouvent personne.

[@sarahdupont1336]

Ausgezeichnet!!!!!! Du solltest wirklich noch mehr die Klingel und den Abonnieren-Button anregen, deine Videos sind ouf! ;)

[@uneviefrallemande]

Dankeschön! Das sollte ich wohl mal machen 😊

[@almond_in]

Super intéressant ! En effet ça a l’air mieux en Allemagne mais ça m’étonne peu ;)

[@christiancoley1380]

Petite précision concernant l'alcool. Il est interdit de boire sur la voie publique en france. Je me souviens a rostock en Allemagne les gens buvait de l'alcool au bord du quai sans problème ou a berlin on pouvait voir des gens avec des bouteilles de bière dans les rames de metro. En France on peut être réprimandé pour ça. J'en ai déjà eu les frais une fois en buvant une bière avec mes parents sur un parking.

[@uneviefrallemande]

Oui c'est vrai. Mais je parle des soirées organisées par l'université, dans une salle fermée. Il n'y avait pas d'alcool 😅

[@jeanforest8060]

À Leipzig, non loin de la (magnifique) gare ferroviaire, j'achète une bière dans la rue et quelque peu inquiet demande si je peux la consommer en public, bref ici même. Et mon marchand ambulant de me regarder comme si j'étais récemment débarqué d'un vaisseau spatial en provenance de quelque étrange planète...

[@gudetamaminiso513]

Je suis d'accord sur le fait qu'on voit à l'origine le choix universitaire comme qqch de fondamental et c'est en partie le cas, mais je suis d'accord avec d'autres : il y a maintenant plus d'équivalences et surtout bcp plus de gens qui reprennent des études. Le fait de se reconvertir et de partir à l'étranger se met de plus en plus en place sans que ce soit institutionnalisé ^^ J'avoue que parfois j'aurais envie d'être en Allemagne pour le côté sélection en amont, en France on a bcp trop de diplômes totalement déclassés ! Mais tu confirmes la crainte d'engendrer des "classes" de population qui ne se croiseront et respecteront plus... c'est une vraie question.... peut-être un entre deux serait l'idéal.... Sinon je pense que le côté prof qui dicte et étudiant qui écoute vient aussi du surnombre à la fac. En TD je trouve qu'il y a quand même possibilité d'une discussion... même si honnêtement je n'ai encore jamais vu un élève au niveau du prof, donc le fait qu'on ne parle pas trop ne m'étonnait pas spécifiquement

[@jeanforest8060]

J'ignore comment les choses se passent actuellement, mais toujours est-il qu'il y a de cela quelques décennies (oh! ma jeunesse folle!) à la fac de médecine de Paris on DEVAIT admettre 2000 carabins en première année... D'où les amphis bondés... Au bout de cette première année, la MOITIÉ de ces carabins étaient recalé. Restaient 1000 carabins, dont la MOITIÉ seront à leur tour recalés à la fin de leur deuxième année! Tout cela pour aboutir à un chiffre qui correspondait au nombre de ceux qui auraient dû être admis en première année... comme en Allemagne! Pas fort, pas fort... Grrr...

[@illiisah8305]

C'est triste, toi étrangère (mais vivant en France) vient confirmer l'image négative que j'avais des jeunes,de notre mentalité dans le milieu étudiant mais aussi professionnel. Je suis française et j'aurai aimer me tromper et être un peu dure mais tu confirmes mon opinion. En France (pas tous mais beaucoup) aime une grande partie leur zone de confort (étudiants: rentrer chez papa mamans le week-end pour revenir avec les cadeaux des parents,du linge propre et les repas de la semaine au lieu de se débrouiller on imagine pas une fois seul dans la vie active🙄), une vision d'optique très étroite de faire évoluer les choses, aussi bien chez les étudiants que les actifs un goût peu présent du sens de la curiosité de découvrir de nouvelles choses ou de nouvelles personnes (si pas de salaire ou pas de congés payés), Bref on a l'impression qu'aussi bien à l'université ou le milieu professionnel d'être entouré de "grands enfants" et non de réels adultes indépendants et motivés...😒

[@jensgopel2852]

😀👍

[@stompintomconnors2521]

Moi chu qu'un décrocheurs québécois de souche du côté paternel

[@jeanforest8060]

À ta place j'apprendrais l'allemand et pis j'irais pâsser quèque temps en Allemagne, histouaire de te dégourdir l'esprit, t'sais ben?