LA ZONE D'INTÉRÊT : FILM PROBLÉMATIQUE ? - Guim Focus

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Guim Focus

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Күн бұрын

Пікірлер: 176
@matthieuxdemaccalbert7932
@matthieuxdemaccalbert7932 8 ай бұрын
Je crois que les scènes en négatif, de nuit, ne filment pas une prisonnière qui essaie de s’échapper mais plutôt une habitante de la ville qui cache de la nourriture sur le chemin des prisonniers, pour eux. En tous cas c’est comme ça que j’interprète le fait qu’elle laisse des pommes dans la terre, qu’on la voit entrer dans le camp (quand on la voit dépasser le panneau indiquant l’entrée du camp) puis prendre son vélo pour rentrer chez elle. Peut être alors que le négatif sert à souligner le côté surréel de ce qu’on voit, parce que par rapport au reste du film, cette image d’une forme de solidarité vis à vis des prisonniers paraît absurde, et dérisoire. Ce qui cadre avec le fait que ces images soient accompagnées de la voix de Höss qui lit des contes de fées à ses enfants. Entre autres, parce que je suis aussi d’accord avec ton interprétation de ce choix du négatif pour l’image (chasse, etc) Mais mon interprétation reste limitée puisque la scène où la jeune fille rentre chez elle avec son vélo alterne les plans en négatif, à l’extérieur de la maison, avec les plans en « positif » (?) a l’intérieur. Comme si au final ce n’était qu’un effet formel pour filmer la nuit. Mon idée n’est pas complètement faite à ce sujet. Mais ce qui est sûr c’est que le film fait réfléchir non seulement à ce qu’on voit mais aussi à la façon dont il le montre. Il revendique en quelque sorte le fait d’être un film, ce qui rend d’autant plus glaçantes les images finales d’Auschwitz aujourd’hui. En tous cas super vidéo ! Je partage tout de suite ;)
@GuimFocus
@GuimFocus 8 ай бұрын
Ah oui y a quelques détails que j'ai oublié qui pouvaient effectivement faire penser que c'est plus une résistante qu'une prisonnière, je l'ai vu y a 5 mois 🥸 bien vu, merci !
@Huubber
@Huubber 8 ай бұрын
Il me semble mais je me trompe peut être que la jeune fille qui cache des pommes dans la terre et l'une des servantes de la famille Hoss, Hiss, Housse (de couette). Dans la troisième scènes filmée en caméra thermique, cette jeune fille arrive à la maison de la famille Nazi et passe par la porte de derrière et c'est d'ailleurs l'épouse qui lui ouvre.
@B434-w2q
@B434-w2q 7 ай бұрын
@@GuimFocus vous devriez épingler ce commentaire pour qu'on évite de répéter ça, c'est vrai que quand on entend ça on n'a plus que cette petite erreur en tête alors que la critique dans son ensemble est super :)
@sabrinapinelli2694
@sabrinapinelli2694 7 ай бұрын
Il me semble que c'est une des enfants de la famille
@romainleduc7648
@romainleduc7648 7 ай бұрын
Ce qui m’échappe dans ces visions en négatif c’est qu’elle sont toujours liées aux crises de somnambulisme de la petite Höss. J’ai d’ailleurs cru au début que c’était son reve.
@Spearojeff
@Spearojeff 7 ай бұрын
Une scène subtile parmi tant d'autres : le départ de la mère d'Edwige. Les premiers jours elle félicite sa fille pour sa réussite et la belle maison. Sur un plan de nuit on la voit se rendre compte de ce qui se passe. Puis un matin sa fille découvre qu'elle est partie sans même lui dire au revoir.
@j.g.3101
@j.g.3101 7 ай бұрын
Tu trouves ça subtile ?
@Valentine-u8u
@Valentine-u8u 2 ай бұрын
@@j.g.3101subtile car y’a pas eu de dialogue, tout est dans les lumières et les regards néanmoins c’est une des intrigues les moins subtiles du film en effet
@YannM
@YannM 8 ай бұрын
Vois-tu, je suis historien de formation, et lorsque je voyais le plan d'un camp d'extermination, il y avait une chose qui captait mon attention. Au beau milieu de ce camp, il y avait un espace nommé la "maison du directeur". Cela m'intriguait parce que j'essayais d'imaginer la vie à l'intérieur de cette maison, probablement bourgeois, confortable, une bâtisse cernée de murs et de l'autre côté... la souffrance et la mort ... ceux qui vivaient là, étaient-ils dans le déni ou suffisamment aveuglés par leur idéologie pour trouver cela "normal" et pouvoir rentrer de leur "journée de travail" et se délasser devant un verre de schnaps ? Mais ce qui me questionnait surtout, c'était leurs enfants... comment faisaient-ils pour préserver leur innocence ? Alors que de l'autre côté, d'autres enfants, eux, crevaient littéralement dans des Kinderblock ? D'ailleurs, il y a un film assez fort sur ce thème - je pense que tu as du le voir - c'est "Le Petit Garçon au Pyjama Rayé". Ce qui est fort avec ce film, la Zone d'Intérêt, c'est que Jonathan Glazer nous emmène dans cette maison, au cœur même du camp, comme une oasis au milieu de l'horreur. Et ce sans jamais nous montrer le camp en lui-même, mais en nous laissant imaginer, supputer, ce qu'il se passe de l'autre côté de la palissade alors qu'ici coule une vie normale. C'est un pari osé, risqué, pour un cinéaste de tenter de nous immerger dans cette demeure, aux côtés de Nazis loin de la caricature habituelle, de nous les montrer "en famille" comme n'importe quelle famille. Et pourtant c'est réaliste. Rudolf Hess vivait avec sa femme et ses enfants, tous les soirs, il revenait chez lui, comme toi tu reviens de ta journée de travail. C'est ça qui est dingue. Il y a toutefois une chose que le cinéma n'arrivera jamais à nous faire ressentir : c'est l'odeur ... parce qu'une cheminée qui brûle des corps humains, cela ne fait pas qu'un panache de fumée noire dans le ciel, il y a l'odeur aussi... alors, franchement, où ils faisaient semblant de ne rien voir, de rien entendre, de ne rien sentir ou alors, ils étaient totalement dans leur idéologie fanatique et meurtrière et pour eux, c'était normal... En tout cas, voilà un film capital pour le devoir de mémoire. Devoir de mémoire d'ailleurs toujours d'actualité. Hélas.
@liryc8909
@liryc8909 7 ай бұрын
Qu'est-ce que ressentent les nazis à 2m du camp? La même chose qu'un haut bourgeois patron de l'industrie quand il regarde un doc sur l'est du Congo, ses mineurs et son chaos ou un doc sur les suicides dans les usines Foxconn. Il reprend des pâtes.
@Jacques-b6d
@Jacques-b6d 7 ай бұрын
Quand on voit des israéliens par centaines venir en familles, et avec leurs enfants, au sommet des collines pour manger leur pique nique en observant les bombardements sur Gaza (une tradition qui existe depuis 20 ans). Et apllaudir en s'amusant comme à un festival, de la mort des familles palestiniennes (Ce de l'aveu même des participants qui assument) ! Tu comprends qu'avec un peu de propagande de guerre, il est très facile de retirer toute empathie à un être humain tout ce qu'il y a de plus ordinaire.
@Zoo8966
@Zoo8966 7 ай бұрын
La maison n' était pas au cœur du camp .Un peu à l' extérieur comme elle est montrée dans le film. Le réalisateur l' a faite reconstruire pas très loin de la vraie . Mais les murs que l' on aperçoit au dehors sont les véritables murs du camp d ' Auschwitz . il a obtenu l' autorisation de pouvoir les filmer .
@YannM
@YannM 7 ай бұрын
@@Zoo8966 Oui, bien sur, quand je dis "au cœur de" c'est façon de parler. On le voit d'ailleurs bien non seulement dans ce film mais aussi dans "Le Garçon au Pyjama rayé". Mais ils habitaient vraiment à côté, parfois en dominant le camp, comme on le voit dans "La Liste de Schindler". Mais, de toute façon, l'essentiel n'est pas là, c'est comment, à un moment donné, on accepte de vivre tous les jours juste à côté de l'horreur ? Et même ça résonne aussi avec l'actualité, quelque part : nous aussi, nous sommes un peu dans notre "bulle de confort" alors que dans certaines régions du monde, à 2 ou 3 heures de Paris, des gens souffrent et crèvent, frappés par les bombes ou livrés aux massacres.
@Zoo8966
@Zoo8966 7 ай бұрын
ér@@YannM C ' est peut être ce que nous apprend la fin du film , nous aussi on est dans un zone d' intérêt.et des Rudolf Höss , il y en a parmi nous . Et ils ne pouvaient pas ignorer , d' après tous les historiens , l' odeur dégagée par les fours était pestilentielle et abominable.
@w.e.2911
@w.e.2911 7 ай бұрын
Quand tu dis " musée" c'est pertinent. Ce film ne marche pas car c'est comme si t'allais au musée. C'est un film pédagogique. C'est presque un documentaire. C'est presque comme si on avait filmé une famille nazie à l'époque tout en te rappellant à chaque seconde qu'ils y a un génocide à côté de chez eux. C'est pas du tout le quotidien d'une famille. C'est comme aller au musée. On rentre pas du tout dans le quotidien banal d'une famille. On nous montre comment mangeait une famille nazie comme quand on te montre au musée comment mangeaient les Mayas. C'est un parti pris, désincarné, informatif. C'est comme nous montrer que l'humain mange, peut procréer etc... Des platitudes sur l'humain.
@romainhenrard4149
@romainhenrard4149 7 ай бұрын
C est une critique du film que je trouve bien meilleure que celles des articles et podcasts que j'ai eu l'occasion d'écouter jusqu'ici ! On reste bien sur la film sans surinterprétation
@tonpèrelecouscousfermenté
@tonpèrelecouscousfermenté 8 ай бұрын
Je trouve que le film manques de Radicalité, qu'il n'arrive pas à saisir de manière assez forte la banalité qu'il essaie de montrer. De part certains artifices tres stylisé on sent de manière trop importante qu'on est pas dans une situation banal et ça casse tout le but du film je trouve.
@cyril4896
@cyril4896 7 ай бұрын
Moi je trouve que le dosage est bon avec des petites échappées, symboles par ci par là, souvent subtiles quand même alors même que la situation du film est à l’opposée du subtile. Quels artifices tu reproches exactement ?
@w.e.2911
@w.e.2911 7 ай бұрын
Exactement et je ne comprends pas pourquoi on est en train d'en faire un chef d'oeuvre alors qu'il passe à côté de ce qu'il voulait dire. La famille n'est absolument pas banale. Artificielle dans sa banalité. Le réalisateur a enchaîné les moments de vie de famille sans aucune âme . On dirait presque un reportage où on est venu passé voir une journée une famille allemande bizarre pour une émission. Une fille allemande qui vivrait à côté d'une décharge à poubelle, et qui trouve ça normal. Qui trouve pas une solution , qui veut pas déménager plus loin...Et en plus bourgeoise mais qui l'épouse on dirait qu'elle est complice d'un pédophile tellement elle est pas épanouie. On dirait des " zombies " ou des attardés mais ça ne va pas, trop en décalage avec leur mode de vie, le poste qu'il occupe. Cette famille n'est pas réaliste dans sa manière de vivre la banalité. Tout est artificiel. Y'a une hype sur ce film qui ressemble plus à de l'intellectualisme , à vendre un chef d'oeuvre alors c'est même pas innovant. Et je le dis pas une seule scène où la mère, ou un des enfants se plaint de l'odeur ou des cendres. Dans une famille banale. Tu l'exprimes. " Ça te fait chier" parfois que ça gueule à côté... C'est ça la banalité. C'est avoir des réactions banales à de la gêne. Eux , trouvent tout normal. Mais qui a dit que les psychopathes mangeaient pas , ne se lavaient pas et pouvaient aimer les roses ? C'est quoi le rapport en fait... Qui avait besoin de ce film pour savoir que les personnes malsaines pouvaient avoir des occupations totalement banales la plupart du temps ?
@tonpèrelecouscousfermenté
@tonpèrelecouscousfermenté 7 ай бұрын
@@w.e.2911 Y a un festival de démagogie argumenté avec les lieux commun les plus évident sur le film. La démarche est bonne pas l'exécution. Faut vraiment que les gens arrête la br*nlette sur les films qui envoie un peu de poudre aux yeux (la critique de guim focus reste plus pertinente que beaucoup mais pareil énormément de lieu commun sur le film)
@Renaud.68
@Renaud.68 7 ай бұрын
Remarqable analyse je n'ai hélas pas le temps de développer de suite ni d'argumenter mon propos, mais bravo pour cette vidéo, j'ai ressenti la même chose que vous et suis entièrement d'accord avec l'essentiel de votre vidéo. Merci !
@salmanmurakami477
@salmanmurakami477 7 ай бұрын
Pas encore vu le film. En revanche l'année dernière était sorti le film LA CONFERENCE, d'une facture très classique, mais qui reconstituait la fameuse conférence qui permit l'organisation de la solution finale. On y voyait des gens organiser ce qui s'avéra être une des plus grande horreur du siècle passée avec à chaque foi un enjeu de pouvoir et d'influence personnel, on en venait à 'prendre parti" pour tel ou tel autre protagoniste....La puissance de la mise en empathie du cinéma.
@GuimFocus
@GuimFocus 7 ай бұрын
Je l'ai pas vu, merci je vais voir ça 👍
@w.e.2911
@w.e.2911 7 ай бұрын
Y'a aucune empathie pour les personnages dans "the zone of interest" . C'est manichéen, la famille nazie est réduite à des automates. Aucune banalité. L'ennui, oui.
@jobul2444
@jobul2444 7 ай бұрын
Pas encore vu ce film mais ca ne saurait tarder. Je vous conseille de lire le matériau d'origine,le superbe roman de Martin Amis que tu as cité au départ
@PhHa547
@PhHa547 6 ай бұрын
Je ne l'ai vu qu'hier (10/03) Votre analyse est parfaite . Merci
@bigfootvert1902
@bigfootvert1902 7 ай бұрын
Super analyse, hyper intéressante et prenante. Continue !!!
@catimini9057
@catimini9057 7 ай бұрын
Vos analyses sont brillantes ! 👍
@GuimFocus
@GuimFocus 7 ай бұрын
Merci !
@louislaser7182
@louislaser7182 7 ай бұрын
Je n’en peux plus de la Shoah, partout on ne nous parle que de ça depuis des lustres. Je ne nie rien mais ça ne m’intéresse plus. J’ai vu Nuit et brouillard d’alain Resnais et tout est dit.
@movietribe2048
@movietribe2048 8 ай бұрын
Montrer ce qui est inmontrable, c'est ce que je m'apprête à faire avec mon film indépendant en préparation Sadic game qui sera un mix de "tueurs nés" et "le projet blairwitch" car je m'attends a être boycotté
@SabineHecebon
@SabineHecebon 7 ай бұрын
Ca donne envie...
@movietribe2048
@movietribe2048 7 ай бұрын
@@SabineHecebon Le film s'appellera Sadic Game
@w.e.2911
@w.e.2911 7 ай бұрын
Le film ne montre jamais ce que tu dis. Il n'est pas glaçant à cause de la famille au sens où elle est consciente mais parce qu'on a une charge émotive par rapport à la thématique. C'est en cela que c'est raté. J'aurais trouvé ignoble que la famille montre son dégoût pour l'odeur, la gêne de la cendre, les bruits... Une famille consciente ne subit pas. Là on veut nous présenter une famille consciente mais qui subit d'habiter là ? C'est qu'ils sont débiles. Car ils pouvaient habiter ailleurs. Alors soit le couple n'est pas conscient car aliéné par l'idéologie, ou alors elle pense que c'est nécessaire pour le bien de l'Allemagne... Là on part de notre vision. Soit ce sont des pervers, soit ce sont des idiots aliénés, mais le réalisateur parle pour les personnages historiques. C'est pas une fiction ici. C'est comme faire un film sur un pédophile, mais en lui imposant une psychologie et une morale qui n'est pas la sienne , et puis juger selon nos propres critères. Ça sert à quoi ? C'est un film, ou un tribunal ? Et s'il avait dit qu'il était sous l'emprise de Himmler et elle de son mari. Si l'histoire était racontée comme ça... Nn on fait un film sur des personnages historiques mais on les modèle avec la conception qu'on a actuel. Tu dis que c'est glaçant... Mais c'est comme dire que violer un enfant c'est glaçant... C'est une platitude. La question c'est pas de les juger , on peut mais on sait que c'est mal ... C'est pas le sujet . Le sujet c'était de montrer une famille nazie qui vit avec banalité l'horreur. Mais si elle est nazie, elle est censée vivre comment le nazisme ? Et le pire c'est que c'est meme pas logique dans le film, car la famille ne se plaint pas , jamais. Meme entre eux. C'est pas banal. La grand mere qui se casse sans rien dire c'est pas banal. Une femme qui dit a sa bonne qu'elle peut la réduire en cendre c'est pas banal... Ou alors les gens ont des familles bizarres. Le problème c'est que la modernité veut croire que les monstres ne sont que des monstres pour se rassurer. Le camp du bien et le camp du mal.
@keustwo4577
@keustwo4577 4 ай бұрын
Ce film est ennuyeux a mourir et les gens crient aux génie je comprends vraiment pas
@clementh39
@clementh39 8 ай бұрын
Attends je l’ai pas vu !
@GuimFocus
@GuimFocus 8 ай бұрын
Go 😏
@jeaninesuzanne
@jeaninesuzanne 7 ай бұрын
Pas encore vu le film. A entendre les commentaires le réalisateur ne serait pas un peu pervers sadique ?
@evelynecoulon723
@evelynecoulon723 7 ай бұрын
Non du tout
@vixen5584
@vixen5584 7 ай бұрын
Passionnant, je craignais le syndrome de la fausse bonne idée qui tourne vite en rond faute d'un discours suffisamment solide mais tu m'as convaincu d'aller le voir. Le parcours de Jonathan Glazer est décidément hors normes.
@vatanenwarbirds
@vatanenwarbirds 7 ай бұрын
J'ai été le voir hier soir. Exceptionnel et effrayant. La fin du film avec le regard de Rudolph qui semble nous interroger en tant que spectateur. Plus incroyable aussi : plusieurs (jeunes) spectateurs ont quitté le film au beau milieu de la projection : manque de rythme, filmer des "banalités" ou simple déception de ne rien voir derrière le mur ? Choquant et en tout cas ils n'ont rien compris au message ...
@lecoffreauxgeneriques
@lecoffreauxgeneriques 7 ай бұрын
Bonjour, Je me reconnais dans les spectateurs que tu décris à la fin, j'ai hésité à sortir de la salle à un moment du film, voyant que je commençais à piquer du nez. Car le principal problème que j'ai eu avec ce film c'est son caractère hermétique, rien n'est fait pour ancrer le spectateur dans le récit, pour capter mon attention. Résultat, j'ai passé une bonne partie du film dans mes pensées, parfois par rapport au film, mais souvent vis-à-vis de toute autre chose, ce qui rend encore plus difficile de revenir dans le film par la suite. Pourtant j'ai croisé des films peu accessibles dans ma cinéphilie, mais juste là, ça ne prend pas sur moi. Donc non, rien de choquant à mon sens que des gens ne soient pas touchés par cette oeuvre, ça ne veut pas nécessairement dire qu'ils n'ont pas compris le message, seulement qu'ils n'ont pas été sensible à la façon de le porter. Attention à ne pas juger les autres sur leur ressenti parce qu'il est différent du nôtre.
@w.e.2911
@w.e.2911 7 ай бұрын
Je trouve au contraire que ceux qui en encensent le film n'ont rien compris. Et ce qu'il faut comprendre c'est qu'aller voir ce film en portant une charge emotionnellle lourde sur la shoah n'a pas la même résonance pour une personne qui connaît vaguement cette époque de l'humanité. Le film est snob, avec des qualités indéniables sur la technique, mais le sujet est raté . C'est pas un film universel sur la banalité du mal, mais une conception masturbatoire et orienté de ce concept.
@tiannsompoubelle6741
@tiannsompoubelle6741 7 ай бұрын
Bof. Glazer a plagié The House That Jack Built de Lars von Trier.
@foal_ju
@foal_ju 8 ай бұрын
Un film glaçant, mais qui a force d'insister sur son dispositif, et d'ajouter des effets de style, appuie trop son propos et atténue son pouvoir de suggestion. Ce que je trouve réussi par contre, c'est la façon dont il filme les domestiques, la violence psychologique qu'elles subissent. S'il y a un attachement émotionnelle, c'est envers eux, et ce n'est pas pour rien qu'on les retrouve à la fin. Sinon il me semble que la petite fille qu'on voit est une résistante.
@slyjak5771
@slyjak5771 7 ай бұрын
Perso, jai justement trouvé que le film n'allait pas au bout de son geste esthétique. En ajoutant des musiques experimentales désagréables, on sort de cette réalité simple et froide que le réalisateur met assez peu en scène. Pareil avec la scène en inversion de l'enfant. Ce sont des effets qui n'ont rien à faire dans le film. Ils sont malvenus car trop grossiers et didactiques alors qu'on avait déjà tout devant nos yeux.
@w.e.2911
@w.e.2911 7 ай бұрын
Est -ce reduire l'autre à l'état de chose n'est justement pas un comportement pour nier le réel ? Tu dis cela à 7:23 mais justement quand t'as besoin de deshumaniser l'autre pour pouvoir le tuer, c'est que deja tu es dans le déni,que tu veux te créer une fausse histoire pour justifier ce que tu fais... Ce que je comprends pas c'est que tu parles d'un nazi qui a ete choisi car il répondait psychologiquement à cette capacité de commettre cela sans sourciller. Tu parles de lui , comme si c'était un nazi parmi les autres nazis. C'est en cela que c'est de l'idéologie le film et ta critique. Vous parlez du nazisme en faisant de la morale. Mais la question n'est pas de savoir si l'idéologie nazie est bien ou mal. C'est de comprendre par exemple comment au sein des nazis ils y avaient des personnalités capables d'agir de la sorte. Mais dans quel société ça n'existe pas? Des personnes d'obéir à n'importe quoi au nom d'une idéologie ? Pourquoi quelque chose qui est universel est reduit au nazisme. Que le nazisme ait existé ou pas, ça n'aurait pas empêché ce type de personnalité. Ce qui est intéressant c'est que vous ne faites pas la différence entre la critique d'une idéologie, et les personnalités/ psychologie humaine. C'est comme si tu disais que c'était le nazisme qui l'avait rendu comme ça. Mais cet homme a choisi le nazisme car peut-être ca repondait à ses opinions ou son opportunisme, et qu'en même temps c'était une personne capable de dissocier les choses. Il aurait pas ete promu si justement il etait pas apte à supporter cela. À dissocier.
@StephaneMichel-Montréal
@StephaneMichel-Montréal 7 ай бұрын
Tres pertinent de ta part de placer en reference cet article de Chapoutot. Si le film ne conduit ne serait-ce qu'a (re)lire et (re)entendre Chapoutot (ou de deriver sur Paxton pour mieux comprendre la place de la France dans ce contexte historique) c'est deja un accomplissement significatif. Chapoutot, toujours aussi passionnant, pointe finalement du doigt cet aspect quasi "capitaliste" (on peut se questionner sur les guillemets, Chapoutot l'emploie clairement) de la solution finale. Cet autre extrait glacant de l'entretien mentionne notamment la mecanique manageriale du nazisme que l'on pourrait extrapoler vers les autoritarismes corporatifs les plus nocifs : "Les premières tueries de masse commises par les nazis, ce sont les Einsatzgruppen de la SS et de la police allemande [les unités mobiles d’extermination du IIIe Reich, ndlr], qui ratissaient les villages derrière les opérations militaires du front de l’Est, faisaient monter les gens dans un camion, les éloignaient de quelques kilomètres et abattaient tout le monde. Cela se poursuivra jusqu’à la fin de la guerre, mais il y a un risque d’ensauvagement et de traumatisme pour ces soldats. Pour les épargner, en Europe occidentale, on décide de mettre en place des procédés industriels. On morcelle les tâches : un homme ouvre le clapet sur le toit de la chambre à gaz, un autre verse les granulés de Zyklon B, un dernier referme le clapet. C’est la dilution de la responsabilité, personne n’a la sensation de tuer dans cette histoire et tout le monde se sent bien. À Auschwitz, les responsables nazis partent en voyage d’entreprise le temps d’un week-end à la montagne, avec les collègues et leur famille, à Sola-hütte." La ou le film est grandiose et actuel est que notre monde contemporain continue d'alimenter le hors champs des cris et fumees qui nous entourent...
@w.e.2911
@w.e.2911 7 ай бұрын
" il ne se contente pas d'être filmé comme un commandant nazi" mais aussi qu'il est stressé avec son travail ? Mais en quoi être une pourriture empeche d'être stressé ? Il pouvait etre stressé par rapport à sa hiérarchie. Y'a rien de puissant. C'est justement des comportements humains possibles. C'est incroyable mais on dirait que tu fais exprès et d'autres d'analyser ce film avec une naïveté qui ressemble à de l'idéologie déguisée. T'as eu besoin de ce film pour te rendre compte avec stupeur que les pourritures avaient aussi des émotions ? Franchement...
@ostinato7585
@ostinato7585 4 ай бұрын
C'est quand même audacieux de la part de Glazer de n'avoir filmé que des vies ordinaires (ce que les gens appellent des banalités, mais qui est finalement le fond même de leur propre existence...), et d'avoir mis à distance l'horreur des camps, dans une époque de voyeurisme incroyable, où chaque drame, chaque mort, chaque horreur, se retrouve filmée, et donc mise en scène, et diffusée sur internet. Audacieux aussi le choix de filmer le camp contemporain, à l'heure où des femmes de ménages ordinaires s'affairent pour tout nettoyer avant l'arrivée des visiteurs (des femmes de ménages polonaises sûrement, peut-être petites filles ou arrières petites filles des habitants de ces régions où étaient installés les camps, et qui à l'époque menaient leurs vies tranquillement, ainsi que l'a montré Lanzmann dans Shoah), et que j'interprète plutôt comme une sorte de mise en perspective par Glazer de la mise en scène des camps par notre époque contemporaine : on amasse des chaussures ayant appartenu à des personnes assassinées, pour renforcer l'effet dramatique produit sur les visiteurs, méthode que là aussi Glazer prend à rebours avec son film qui ne montre rien. Et c'est incroyablement intelligent. Intelligent aussi, finalement, comme Glazer l'a lui-même expliqué, de faire le portrait d'un directeur de camp de la mort en propriétaire bourgeois, qui passe le temps chez lui, de façon heureuse ("c'est le paradis ici", nous dit sa femme), travaille consciencieusement, comme à distance de la mort qui se déchaîne de l'autre côté du mur. Un peu comme nous avec Gaza (et là je cite presque textuellement Glazer lui-même). Pour la petite fille, oui, l'image de nuit c'est bien le négatif (l'entraide humaine nocturne au risque de mourir) de ce positif là (organiser au grand jour l'exploitation et l'extermination humaine en vue du profit). Mais certes, je comprends qu'un film si intelligent, si maîtrisé puisse agacer les voyeuristes en manque de sensation, et celles et ceux qui croient avoir déjà tout compris.
@jessty5179
@jessty5179 3 ай бұрын
6:18 - "L'idée du film, c'est de mettre en scène les conséquences d'un système politique." Ce film fait formellement du neuf. Je l'ai détesté pour ça. (ici je suis en désaccord avec toi, mais j'aime vraiment beaucoup ta chaine et tes analyses par ailleurs!)
@agnescalonnec8188
@agnescalonnec8188 4 ай бұрын
Très belle analyse. Un film glaçant, je n'avais pas remarqué l'absence de jeu des caméras. C'est vrai que l'on a l'impression d'être derrière une vitre et de se dire 'mais comment peuvent ils vivre comme si de rien n'était...! '. Ce qui m'a le plus perturbée c'est le bruit incessant des fours. Est ce aussi ce qui fini par perturber la grand mère...? En ce qui concerne les images en négatif, j'ai cru que c'était une des filles de Hoss qui dans ses rêves voulaient sauver les gens en leur distribuant du sucre comme elle le dit. En tout cas, un film qui restera dans ma mémoire.
@hugoweller5029
@hugoweller5029 7 ай бұрын
Une des scène au début du film m'a également marqué. Quand hoss rentre chez lui, un domestiques (un enfant) court chercher les botes de Hoss et va les laver derrière la maison, et au moment ou l'eau touche les bottes du sang y coule. Ces petites scène anodine sont glaçante au regard du calme de la maison et du film
@kellydidier6362
@kellydidier6362 7 ай бұрын
J'ai absolument pas fait gaffe 😶 glaçant en effet
@dawnsebastien684
@dawnsebastien684 7 ай бұрын
Excellente analyse. Rien qu'à t'écouter le film est déja glaçant. Merci de ton travail!
@ryangrosseligne2577
@ryangrosseligne2577 8 ай бұрын
Super, comme d'hab. L'image intolérable que ce soit dans l'art ou les archives c'est un sujet important et fascinant.
@simonmertens9471
@simonmertens9471 7 ай бұрын
Trés bonne analyse. Au dela de l'histoire, le film nous rappelle à quel point le cinéma peut être sensoriel
@SmoockDown
@SmoockDown 7 ай бұрын
J’ai vu le film et j’ai même pas remarqué que les caméras ne bougeaient pas et que les acteurs étaient seuls dans les pièces. C’est vrai que ça donne un effet très particulier ! Super vidéo, comme d’habitude 👍🏼
@gilles5539
@gilles5539 7 ай бұрын
C est totalement glaçant ! Un ressentit terrible ! L utilisation du son nous retourne les tripes ! C est un chef d œuvre, une expérience de cinéma incroyable
@j.g.3101
@j.g.3101 7 ай бұрын
Nul doute Glazer à un talent certains pour les images, cependant je trouve le film un peu lourdeau dans ses allusions
@rocramos6091
@rocramos6091 8 ай бұрын
Incroyable. Il est projeté dans une petite salle de quartier à quelques centaines de mètres de chez moi. J'irai probablement voir ce film
@anniebazillou5810
@anniebazillou5810 7 ай бұрын
non, pas probablement, il faut y aller!!
@GirardNicolasQc
@GirardNicolasQc 7 ай бұрын
Vrai: Il est projete au cinéma Beaubien,
@thierryhely5436
@thierryhely5436 7 ай бұрын
Très bon commentaire ! Mais on ne peut nier qu'il y a quelques longueurs qui n'apportent pas grand chose...
@ga_bu_zo_meu
@ga_bu_zo_meu 7 ай бұрын
Un film sur la shoah validé pas Johann Chapoutot ? Je fonce ! :)
@hadrienpicard6554
@hadrienpicard6554 6 ай бұрын
Perso je me suis bien fait chier, comme pas mal de monde dans la salle. On est vraiment sur un film taillé pour les festivals, mais a force de prendre du recul, meme sur les dernieres images, on se detache trop de l'horreur. Seule la bande son apporte quelquechose a mon gout. mais clairement un film qui sous exploite ses acteurs & qui aurait fait un tres bon court ou moyen metrage. Ces 1h45 m'ont paru une eternité
@laurentdenave7195
@laurentdenave7195 7 ай бұрын
Très belle vidéo, merci beaucoup ! J'aborde justement ce thème à propos de tueurs d'une autre sorte, dans mon dernier livre, "L'inhumanité. Serial killers & capitalisme", qui pourrait vous intéresser (le thème de la déshumanisation y est bien entendu central).
@abhaytrindadematos6281
@abhaytrindadematos6281 3 ай бұрын
Ce film est-il une énième propagande si.oniste?
@claudexaintrie
@claudexaintrie 7 ай бұрын
Réflexion qui va au coeur du nihilisme moderne (l'utilitarisme, le fonctionnalisme marchand, le rendement). Il nous contamine encore (le management). Analyse qui recoupe celle que Jünger, dans ses Journaux de guerre. En outre, ça, c'est du vrai cinéma !
@jeanzero4234
@jeanzero4234 7 ай бұрын
Je ne vois pas bien ce que fait l'utilitarisme là dedans. C'est une doctrine éthique qui vise à produire le maximum de "bien commun" au sein de la population, sans faire de distinction entre les individus. Les nazis étaient tout sauf utilitaristes.
@miamicool666
@miamicool666 3 ай бұрын
Il n'y a que la banalité du mal qui est problématique.
@claravalletta9423
@claravalletta9423 7 ай бұрын
Merci beaucoup c'était super intéressant et enrichissant !!
@zeynyth4623
@zeynyth4623 7 ай бұрын
Je viens d'aller le voir, et vraiment c'est une expérience audiovisuelle super intéressante. Voir ce jardin paradisiaque à côté de l'enfer, c'est très bien pensé (j'apprécie énormément le fait que le personnage de Sandra Huller puisse être considéré comme fou juste parce qu'elle veut rester là bas même quand son mari s'en va, je trouve ça tellement intelligent pour montrer la folie de manière aussi subtile).
@w.e.2911
@w.e.2911 7 ай бұрын
Elle s'en fout de son mari. C'est pas le sujet le mari. Elle voulait une réussite sociale. Coûte que coûte. Et j'ai lu que quand elle a su ce que son mari faisait, ils avaient plus de relations sexuelles ensemble. De plus , quand t'es une femme avec 5 enfants en 40 , et que ta mère était une bonne, t'inquiète que bcp ce serait voiler la face pour une vie de bourgeois. À l'heure actuelle, plein de gens feraient pareils si y'avait une idéologie en place. Faut arrêter d'être naïf, l'humain est faible.
@zeynyth4623
@zeynyth4623 7 ай бұрын
Euh je dis pas le contraire hein...
@lukasmachin7427
@lukasmachin7427 7 ай бұрын
merci pour ton travail
@yvesrouxel9987
@yvesrouxel9987 7 ай бұрын
Revoyez plutot"Nuit et brouillard"d'Alain Resnais ou "Shoah"de Jacques Lanzman qui reste un des seuls films témoignage avec des archives loin de la fiction et des productions actuelle.
@heliedecastanet1882
@heliedecastanet1882 7 ай бұрын
On peut faire plein de choses, vous savez. Une chose n'exclut pas une autre.
@beatricedemarion3724
@beatricedemarion3724 7 ай бұрын
Analyse REMARQUABLE, synthèse de toutes les autres, mais beauc6 plus éclairante
@GuimFocus
@GuimFocus 7 ай бұрын
Merci !
@pierrelasperge1074
@pierrelasperge1074 7 ай бұрын
Tout a fait bonne analyse,ce film montre les conséquences d'un système ,conséquences du darwinisme social qui donne pour naturel la lutte de l'homme contre l'homme, racisme et antisemitisme n'etant qu'une conséquence inéluctable.
@w.e.2911
@w.e.2911 7 ай бұрын
Y'a mille films , livres qui montrent cela. C'est pas du tout original en fait. Et c'est l'histoire du monde. Donc si c'est le seul angle intéressant, pourquoi crier au génie ? On dirait que c'est juste hype de dire qu'il a pas dû montrer l'horreur pour la faire sentir. Mais vous partez de vos ressentis car tu connais la Shoah. C'est parce que t'as vu plein de films, documentaires etc qui ont décrit ses horreurs que t'as besoin de les voir ici. On dirait vraiment que ce film c'est finalement juste un truc pour se la jouer dans les salons parisiens. " darwinisme social " ... Pour un génocide ? C'est original. Tu dis " système" ? Quel système ? Le système humain depuis la nuit des temps ?
@w.e.2911
@w.e.2911 7 ай бұрын
Hedwig aurait pu ne pas vouloir déménager, et ne pas se sentir utile avec ou sans nazisme. Tu parles des enfants qu'elle a comme si l'avortement existait à cette époque. Ou comme si hors nazisme, le conservatisme bourgeois n'existait pas. Ton analyse sur le comportement humain n'est pas fausse mais je vois pas le lien inhérent avec le nazisme en particulier ? Elle avait des aspirations, et elle etait capable pour vivre son " bonheur" de se voiler la face ( tu dis que non mais on en sait rien ). Elle vit dans un contexte où dans son esprit le nazisme a gagné, etc... Nazisme ou pas, elle aurait peut-être fait des choix opportunistes, quitte à se voiler la face. Ses faiblesses ont eu raison d'elle. Mais je vois pas en quoi c'est inédit ? Pourquoi c'est plus choquant ? C'est la charge émotionnelle qu'on a par rapport à la Shoah qui fait que cela rend plus choquant son aveuglément. Donc c'est bien un film sur le Shoah , et pas sur la banalité du mal. T'as pas réussi à parler de ce concept sans te réfèrer continuellement à la Shoah tout en disant que le film n'en parle pas. Que c'est la toile de fond... Alors pourquoi t'arrives pas à parler de la banalité du mal avec l'angle voulu par le réalisateur, à savoir la banalité de ces gens... Car en fait le réalisateur n'a pas réussi à montrer cela, et toi non plus. Le film est un film qui aborde la shoah sous un autre angle mais ça reste la thématique. Et à part pour les gens bizarres ou par idéologie, en rien les dialogues ou la famille est banale. Un femme capable de menacer réellement une bonne de la réduire en cendre , c'est pas un dialogue normale d'une femme banale. C'est pas une bourgeoise comme les autres. C'est au mieux une femme fragile psychiquement capable du pire si ça va pas dans son sens quand elle a du pouvoir. C'est pas du tout banal. J'ai pas vu une famille banale, j'ai pas du des réactions banales. J'ai juste vu un couple pathétique , fragile capable de vivre à côté d'un camp où ça pue, avec du bruit, et de la cendre. Un couple incapable de protéger ses enfants des dangers de vivre là. Bref, ne pas inventer ce que ce film n'est pas. Encore une fois " le garçon au pyjama rayé" réussit mieux à incarner cette banalité. Je crois que vous confondez la banalité et le malaise.
@w.e.2911
@w.e.2911 7 ай бұрын
" couple bourgeois banal de l'époque" : en fait manger , boire, avoir des relations sexuelles, faire des enfants c'est pas un truc de bourgeois banal , ou de nazis. Ce sont des comportements humains basiques. Ce que tu veux dire , c'est qu'elle aurait dû arrêter de jardiner car son mari tuait 1000 personnes par jour ? Tu aurais voulu qu'elle ait des remords ? Tu dis que c'est pas le bien et le mal, le sujet mais tu mets en évidence que ce qui choque c'est qu'il se comporte comme un couple bourgeois banal de l'époque... Oui, et ? Tu peux être bourgeois, banal au possible et une pourriture.... Tu fais de la morale sous couvert d'une analyse qui n'en serait pas.
@SabineHecebon
@SabineHecebon 7 ай бұрын
Ce qui est beau dans le cinéma d'auteur, c'est la présence, la radicalité et la pertinence du point de vue de l'auteur quand il est utilisé par les moyens spécifiques du média cinéma. Dans Le Fils de Saul, Nemes nous fait ressentir de l'intérieur l'ambiance concrète et matérielle du camp par un choix de cadrage précis et assumé jusqu'au bout. Dans La zone d'intérêt, Glazer choisit un tout autre point de vue, extérieur, pour nous faire ressentir sensoriellement l'obscénité de la situation et de ces gens. Shoah de Lanzmann choisit encore un autre point de vue, celui du témoignage, de la mémoire. Dans Nuit et brouillard, Alain Resnais choisit le point de vue du reportage et de l'allégorie... On pourrait approfondir avec Le pianiste, Au revoir les enfants, Le chagrin et la pitié, La douleur, Monsieur Klein, Jakob le menteur, Le choix de Sophie, autant de films aux choix forts sur le sujet... Et vive le cinéma ! Et vive Guim Focus ! Et merci !
@Zoo8966
@Zoo8966 7 ай бұрын
Vive le cinéma , chacun apporte sa pierre .
@w.e.2911
@w.e.2911 7 ай бұрын
Tu confirmes ici que le sujet est bien la Shoah traité sous diverses formes, comme un parc d'attractions qui ouvrirait chaque année une d'attraction différente pour vivre la même sensation mais sous un emballage différent. En plus de l'obscénité à utiliser la shoah, c'est l'ego des réalisateurs à ne rien dire de plus en se cachant derrière un snobisme de l'inédit à s'exprimer. Je m'attendais à voir un film sur la banalité du mal dans son universalité, et non un film obscène qui se délecte du voyeurisme mal assumé ici en prétendant mettre en scène la banalité du mal. Quelle époque effroyable que de lire des analyses creuses, vides, vulgaires qui se masturbent à dénoncer des connaissances sans âme. Quel cynisme que d'appeler cela du cinéma d'auteur. On croirait des étudiants bien scolaires en cinéma trouvant la meilleure version marketing du cinéma d'auteur. Je pense que la Shoah est un trauma qui perpétue l'esprit des générations européennes mais sans vouloir se soigner avec la bonne thérapie. Chaque génération continue de nier ce qui est arrivé par des artifices de plus en plus vulgaires finalement.
@Zoo8966
@Zoo8966 7 ай бұрын
@@w.e.2911Il y a par le monde des parcs d ' attractions qui provoquent l' horreur : Horrorland ,Scare Kingdom , Thrill Park , Farmaggedon , Bates Motel , The Dark Dreams , Phantom Manor ..........
@Zoo8966
@Zoo8966 7 ай бұрын
@@w.e.2911Il y a par le monde des parcs d' attractions qui provoquent l' horreur : Horrorland , Scare Kingdom , Thrill Park , Farmaggedon , Bates Motel , The Dark Dreams , Phantom Manor ........
@w.e.2911
@w.e.2911 7 ай бұрын
Le cinéaste prend justement un parti pris en désincarnant totalement cette famille. Il eloigne le spectateur de la famille tout le long pour nous montrer un quotidien banal, mais en nous rappellant chaque seconde lourdement qu'on est à côté d'un camp d'extermination. On le sait. Et sans image, ils nous le rappelle constamment afin de créer aucun lien avec cette famille. Aucune immersion. Et cette famille n'a meme pas des réactions banales. Elle est malsaine avec ou sans le camp. Il a fait le choix de déshumaniser la famille en nous la montrant presque comme des machines qui exécutent des mouvements. On nous montre simplement des humains qui font des trucs normaux. Comme si une personne malsaine était continuellement en train d'être dans des actes de cruauté. L' humain a toujours été faible. En plus on prend en otage les enfants. Sans les enfants, y'a deja pas ce quotidien banal. C'est pas une famille qui décide. C'est un homme et son épouse. C'est différent. Quand Fourniret rentrait chez lui apres un viol, il regardait sans doute la télé avec une bière. Il allait dormir.
@NarquelieNarmo
@NarquelieNarmo 7 ай бұрын
Quand j'ai lu le titre, j'ai cru que tu ferais mention de la polémique autour de l'annulation d'une projection dans un des cinés de chez Dulac Cinéma.
@AnthonyLajaunias-w9i
@AnthonyLajaunias-w9i 7 ай бұрын
Je viens de voir le film je suis un peu sous le choc Merci pour la video À noter aussi la presence de cette etrange piecce en sous sol dans laquelle hoss part se laver les mains C'est la seule piece du film à n' être pas parfaitement propre et symétrique/verticale Pour moi elle représente les tréfonds, le dessous du tapis où on laisse s'entasser nos saletés et nos responsabilités, toutes ces choses que les personnages savent mais prefere ignorer comme tu l as si bien dit Voila
@abientotmonamour
@abientotmonamour 7 ай бұрын
Témoignage d'un camp visité près de Munich, le camp de Dachau, il y a environ 10 ans... Ce qui était frappant, c'était la reproduction architecturale des baraques pour les besoins du musée, des baraques qui abritaient les prisonniers avant qu'ils soient emmenés aux chambres à gaz. Mon ami qui m'accompagnait m'a dit que ces nouveaux bâtiments pouvaient un jour à nouveau être utilisés pour enfermer des prisonniers. Cette idée m'a effrayé ! Ça corrobore avec ce que vous avez dis dans la vidéo, ou du moins ce que le réalisateur a dit devant le journal the Guardian, que cette folie pourrait un jour reprendre dans notre société. Ce film a cette force pour nous faire prendre conscience de l'inhumanité et l'irresponsabilité possibles de nos actes, du moins je l'espère. Merci pour cette analyse intéressante !
@yvesrouxel9987
@yvesrouxel9987 7 ай бұрын
Certain plan me rappelle fortement le filmage glaçé de"The shining"de Stanley Kubrick,puis Glazer utilise des morceaux de musiques qui chapitre afin de ne pas nous éloigner du propos.L'oeuvre reste en deça de mes attentes au niveau du montage qui est trop étiré et manque totalement de nuances.
@chutcavacommencer1920
@chutcavacommencer1920 7 ай бұрын
Excellente analyse bravo
@soyonsfrancs3923
@soyonsfrancs3923 7 ай бұрын
👍👍👍
@marieleonor7630
@marieleonor7630 7 ай бұрын
Ce film est glaçant ! Et comme tu le soulignes, manifeste que cet événement est encore encré dans nos mémoires et qu'il peut se répéter.
@hervegirod1479
@hervegirod1479 7 ай бұрын
Passionnant
@elizabeth9971
@elizabeth9971 7 ай бұрын
Merci pour la critique et le partage de l'article. J'ai adoré le passage sur l'aliénation du corps quand on n'est pas psychopathe. C'était passionnant!
@gainsbourgchartier8906
@gainsbourgchartier8906 7 ай бұрын
Vu ce soir. Pour moi c'est le meilleur film sorti depuis Le livre d'images de Godard.
@w.e.2911
@w.e.2911 7 ай бұрын
À la fin on comprend en quoi y'a rien d'universel dans ta compréhension du film ce qui est normal car le réalisateur n'a pas délivré un message universel mais communautaire. En effet, toi comme lui dite finalement " plus jamais cela " mais il y a eu entre temps le génocide des Tutsis ou encore celui en Bosnie donc récent. Mais dans votre conception malgré que ce soit dans la meme conception, vous considérez que c'est du passé avec la peur que cela revienne. Mais c'est deja revenu. Ici c'est comme si votre humanité était disponible uniquement si ca se reproduisait envers les Juifs... Donc les autres, c'est pas le présent. C'est terrible. Je ne sais pas si c'est un syndrome de culpabilité en tant qu'européen qui te fait parler comme ça, mais cest malsain. D'autant plus qu'on sent en Occident une volonté de faire oublier ce génocide en Europe, en voulant souffler sur les braises d'un nouvel antisémitisme non européen. Comme une façon de se racheter une virginité. Ta conclusion est hyper malsaine dans sa portee ethno- centré.
@heliedecastanet1882
@heliedecastanet1882 7 ай бұрын
12:09 "Que des génocides continuent aujourd'hui pour ce type de raison". Il faut écouter.
@lezebulon
@lezebulon 7 ай бұрын
"la question humaine" est pas mal dans le meme style
@SeMedia_
@SeMedia_ 8 ай бұрын
merci pour le retour.
@w.e.2911
@w.e.2911 7 ай бұрын
Il y a un film " l'enfant au pyjama au rayé" qui met déjà en scène une famille qui vit à côté du camp. Pourquoi tout le monde fait semblant que ce film montre une perspective inédite ? On dirait que c'est parce que le film est plus "hype" dans sa conception qu'on veut exagérer son originalité, et ce qu'ils nous renvoient. Alors franchement, dans the zone of interest , il est facile de ne pas se remettre en question. On regarde le film en sachant de fait qu'ils vivent à côté d'un camp. La famille est filmée à la facon d'une sorte de documentaire mais tout est scénarisé donc on rentre pas dans la personnalité des personnages. C'est banal mais un faux banal. Un banal bête, froid, qui liste des activités. On vit pas leurs émotions dans la maison. C'est facile de prendre de la distance avec cette famille. On dirait une arnaque intellectuelle censée nous remettre en question alors que ça remet pas en question car c'est tellement facile d'être dégoûtés d'eux juste parce qu'ils sont pas beaux, ni drôles, ni intéressants. Comme si la banalité, cetait ça. La banalité, ca veut pas dire " être idiot dans sa maison à côté d'un camp d'extermination". La banalité, c'est vivre une vie normale. Pas forcément ennuyeuse, insipide. Le personnage de la femme n'est pas agréable. Elle est méchante. C'est pas une femme banale en fait. Les salauds mangent , chient , font des gosses. Un violeur quand ils ne violent pas, à une vie comme n'importe qui... Qui a eu besoin de ce film pour comprendre que les ordures ont souvent une vie banale comme la majorité des gens. Et on continue avec les phrases sirupeuses " ce film est plus que nécessaire" mais putain... Arrêtez de faire semblant. On vit tous nos vies banales alors que des horreurs sont sous nos yeux chaque jour... À croire que certains ont besoin de vivre à côté d'un camp d'extermination pour leur propre remise en question. C'est une catastrophe. Ce film ne va rien apporté quand je lis la plupart des commentaires. Le pire ce sont les remarques" mais je comprends pas en fait comment on peut vivre avec une odeur " mais c'est quoi ces remarques inutiles... C'est comme dire " je comprends pas comment on violer un bébé " ... Ben oui j'espère bien que tu ne comprends pas. Mais d'autres humains en sont capables... Et d'autres ont pu vivre à côté d'un camp d'extermination. Le film n'est pas là pour dire des banalités sur le bien et le mal. C'est une tentative de mettre en évidence qu'une personne peut agir dans un quotidien " banal" meme si c'est l'horreur autour de lui... On vit ça à notre époque, et à d'autres échelles mais le mécanisme est le même. Dans le film " l'enfant au pyjama rayé" je trouve que la banalité, l'insouciance est mieux retranscrite car la famille est agréable. La maison est chaleureuse. C'est juste que la mise en scène est plus "US" , alors ça ne crée pas le même malaise. On nous présente pas une famille qui vit h24 à entendre des cris d'enfants.. ce qui parait plus banal. La banalité c'est de ne pas être conscient tout le temps de l'horreur. Dans " the zone of interest" y'a quelque chose qui cloche car on dirait juste des moments de famille collé les uns aux autres sans liens réel. On dirait vraiment un documentaire d'une journée dans une famille allemande pour le journal de 20h. On voit des employés tristes, peu d'invités, de fêtes... Les enfants qui se plaignent jamais de l'odeur ? Un enfant ça ose râler pour ça... On nous montre pas une famille qui doit gérer quelque chose. On dirait que ce sont des automates qui jouent à faire semblant de feter un anniversaire... Mais quel humain se plaint pas de l'odeur pareil même s'ils s'en fout qu'on tue des gens... La mere se plaint jamais des cendres dans le film? Même comme une conasse, elle s'en plaint pas. Qui fait ça ? C'est pas banal en fait... C'est bizarre une famille qui ne se plaint jamais du bruit, de l'odeur, etc... Je crois que c'est l'idée et l'esthétique du film qui plaît. On veut absolument y voir du génie alors que ça fait meme pas le boulot... J'y vois pas une famille banale. Avec des réactions banales. C'est artificiel. Je préfère " l'enfant au pyjama rayé" où la famille vit sa meilleure vie car justement elle évite le bruit etc... Au debut du film la mère dit à son mari " mais je pensais qu'on serait loin du camp" car elle veut pas gerer ça... Alors qu'elle sait. Ça c'est banal. Ça c'est de l'authentique. Une femme de nazie qui veut vivre sa vie bourgeoise sans le bruit et les odeurs.... Dans the zone of interest, on nous montre une epouse qui a une tete et une façon d'être qui te fait te dire qu'elle pourrait être la complice d'un pédophile... C'est pas une femme banale. Et je répète, tous les psychopathes ont des vies banales en dehors des moments où ils agissent en criminels. Bref , quand je lis les commentaires je me dis que l'art ne sert pas à grand chose contre les horreurs du monde. Les gens qui sont touchés par le film , mais quand tu les lis tu te dis c'est les premiers à dénoncer leurs voisins si ça se reproduit aujourd'hui 😅. Effrayant.
@XYANF
@XYANF 7 ай бұрын
Entièrement d’accord avec vous. Ces critiques sont d’un snob, personnellement je me suis ennuyé en voyant ce film. Le « hors champ » que tout le monde loue est à mon avis parfaitement raté, il n’y a aucun véritable contraste entre ce « paradis » et l’enfer du camp. Ce n’est qu’une vue de l’esprit que les critiques louent de long en large, mais qui dans le film lui-même ne se concrétise pas. Un film raté mais inexplicablement surcoté…
@heliedecastanet1882
@heliedecastanet1882 7 ай бұрын
@@XYANF Votre critique sonne encore plus snob…
@mireillemoutte5122
@mireillemoutte5122 7 ай бұрын
Je sors du film « La zone d’intérêt » avec la nausée non pas que le film ne remplisse pas son office, mais parce qu’il le remplît au-delà du supportable. Cette famille nazi si ordinaire, si médiocre à deux pas du mur d’ Auschwitz, génocide industrialisé, avec ses problèmes d’intendance, de vacances, de famille, de travail, de jardinage, de couple, nous ressemble tant, vertigineux. J’ai de suite pensé à notre position si confortable à nous aussi par rapport à l’Ukraine, chargée de défendre « jusqu’aux derniers » notre démocratie occidentale. A Gaza détruite pour supprimer des terroristes qui pourraient très bien venir troubler notre belle harmonie. Aux milliers de morts immigrés en Méditerranée, en mer du Nord, aux frontières…..Bien sûr cela se passe à quelques kilomètres de notre « home sweet home » Nous voyons tout ça par le prisme de l’écran de télévision, en spectateurs curieux et attentifs. Mais nous sommes tout autant concernés et impliqués au premier chef par ces massacres. Dans le film un haut dignitaire nazi dit à un entrepreneur: « Ne vous faites pas du souci tous ne passeront pas par les fours, vous aurez vos ouvriers ». Tout est planifié, sordide, jusqu’au nettoyage du musée de la Shoah qui attend des milliers de touristes. C’est un film d’intérêt national à voir absolument, même par des collégiens.(prévoyez des sacs vomitifs). Le réalisateur a dit de manière prémonitoire que : « le danger c’était de faire un film d’horreur » À vous de juger.
@magik8069
@magik8069 7 ай бұрын
Gaucho
@jmmartz6095
@jmmartz6095 7 ай бұрын
❤j' ai vu le film et j' ai pensé à l' extermination en cours à Gaza, l' impression de vivre moi aussi dans une zone d' intérêt ...😢 Comme nous tous n' est ce pas ?
@GaelenaNeda-eg2dj
@GaelenaNeda-eg2dj 7 ай бұрын
Le film montre l horreur du génocide juif comme ce qui s est passé le 7 octobre par les terroristes du Hamas. Arrêtez avec votre génocide à gaza
@mmu3505
@mmu3505 7 ай бұрын
Plutôt le massacre du 7 octobre…
@Personne88888
@Personne88888 7 ай бұрын
"extermination" les mots ont un sens... Ya eu un élément déclencheur qui a fait plus de mille morts, au cas où vous auriez raté un épisode... Et comparer ça avec la shoah, il ne faut vraiment avoir honte de rien! Cordialement
@w.e.2911
@w.e.2911 7 ай бұрын
Donc un " élément déclencheur" justifie la mort de milliers de Palestiniens ? Alors que l'Etat d'Israël n'est menacé dans son existence par aucun état au monde, possède la bombe atomique, et sait pertinemment qu'elle n'en finira pas avec le Hamas. Tu justifies l'assassinat de personnes innocentes par un " élément déclencheur " ? Le conflit israélo-palestinien a débuté le 07/10 /2023 ? La paix régnait le 06/10/2023 puis il y a eu un élément déclencheur ?
@w.e.2911
@w.e.2911 7 ай бұрын
" ça" ce sont des milliers de morts enfants et femmes. "Ça" c'est aujourd'hui. En ce moment. " Ça" ce sont des humains. Tu respectes même pas la mémoire des victimes de la Shoah en parlant de la sorte. " Ça" pour parler d'être humains qui sont tués actuellement. C'est ça qu'on décrit dans ce film. Les gens comme toi qui acceptent l'intolérable.
@Rudylokaloka
@Rudylokaloka 7 ай бұрын
incroyable ta diction a l écran
@GuimFocus
@GuimFocus 7 ай бұрын
Merci !
@thrtw
@thrtw 8 ай бұрын
Comme avec "Under the skin", une radicalité qui fait plaisir, une esthetique pensee en rapport a son sujet mais au final ca ne raconte pas grand chose et on a la facheuse impression de voir un court de 20/25 minutes étiré en long ... En bref, fascinant mais chiant
@meccool7403
@meccool7403 7 ай бұрын
Scène de viol ?
@kellydidier6362
@kellydidier6362 7 ай бұрын
Oui il descend dans un sous-sol et une jeune fille se déshabille en attendant qu'il finisse son coup de téléphone. Après on le voit se nettoyer.
@slamjam9858
@slamjam9858 7 ай бұрын
La zone d'intérêt existe toujours au 21 siècle : c'est Gaza.😢
@violettechampis8870
@violettechampis8870 7 ай бұрын
Toujours le même refrain, refrain radoté pour minimiser.... toujours plus, la shoah , vous avez vraiment un problème 😮
@hicham5088
@hicham5088 8 ай бұрын
...theme indigeste...
@SabineHecebon
@SabineHecebon 7 ай бұрын
Oui, Hicham, excuse-nous de parler de la Shoah, de l'extermination des juifs et des manouche. Excuse-nous. Au fait, ça te gène ?..
@cyril4896
@cyril4896 7 ай бұрын
J’espère que t’as de bonnes crampes, c’est que le film est réussi
@hicham5088
@hicham5088 7 ай бұрын
@@SabineHecebon ...tu as oubliée les résistants , les homos , les communistes....
@hicham5088
@hicham5088 7 ай бұрын
@@cyril4896 ouin...ouin...
@SabineHecebon
@SabineHecebon 7 ай бұрын
@@hicham5088 Com antisémite signalé à la police.
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