LALOON - Le plus beau des lilas (Audio)

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Découvre le titre "Le plus beau des lilas", extrait de l'EP de LALOON "Lilas", disponible sur toutes les plateformes de streaming.
Composition et écriture : LALOON
Arrangement, mix et mastering : Grande Rive Musique
Pochette et logo : @thetallseamon
Photographie : Lucas Rani (@lucasrani_)
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Paroles :
L'horloge tourne à une vitesse, je vois toutes ces blessures fermées que le temps guérit
Ces instants à couper le souffle, que l'on s'empresse de revivre juste avant de dormir
Et l'indifférence de la nuit, promettant du sommeil et le silence pour seul répit
Marionnettiste devant ma fenêtre, je me mets à construire un monde sans intempéries
Peut-être tu verras ce jour où tu pourras caresser le bonheur auquel le monde fait allusion
Rêvant d'une machine à voyager, mais si le passé est mort, le futur n'est qu'illusion
Et puis la veille on néglige les bons moments, les folies, les amours et les effusions
Pourquoi penser au pire, quand les yeux fermés restent alors notre plus belle des visions
Toujours à la recherche de l'extrême, donner le meilleur par peur de décevoir
Suffisant me diras-tu, orné de récompenses qui me semblent pourtant dérisoires
J'observe constamment les gens, voient-ils le même présage quand le ciel se met à pleuvoir
Dans le fond, je l'avoue mais j'ai toujours cette peur bleue, celle d'avoir des idées noires
Pourtant aucun chaîne visible, pas de cage, ni menottes, ni barrière, ni camisole
Seulement libre en surface, bloqué dans une spirale infinie où c'est le temps qui m'emprisonne
Ses lois inéluctables et ses couloirs étroits dont les parois gigantesques résonnent
Les marques des larmes sur mon visage sont les pas que j'abandonne, je baisse la tête et...
Je cours dans le désert je suis fou à lier
Mes pensées dans le vent je les vois tournoyer
Aucun regard au loin jusqu'à me fourvoyer
Et les mains aux cieux quitte à finir foudroyé
Et mon regard est si vide de ton éclat
J'attends que le printemps réchauffe mon cœur froid
J'accepte la réalité sans aucun émoi
Pour contempler enfin le plus beau des lilas
Sur mon chemin des dizaines de montagnes contemplées avec fierté du haut de celles que l'on gravit
Cet instant figé dans l'espace qui mériterait en soi la plus belles des photographies
Dévoilant en partie le chemin sinueux, mon esprit voyageant entre abysse et infini
Et la douleur qu'un rite de passage, car c'est par les brisures qu'entre enfin la vraie vie, yeah
Quand le calme n'annonce rien, alors que se prépare le plus grand de tous les séismes
Mais pourquoi se laisser faire, et attendre impuissant que mon esprit lentement dépérisse ?
Je vois constamment des hommes et femmes passant des mois, des années, à recoller les débris
En attendant le dénouement que se rassemblent les pièces de l'âme jusqu'à ce qu'elle guérisse
Pars loin Hiver, laisse le blanc s'envoler, laisse les couleurs illuminer mon monde
Que l'univers se réchauffe peu à peu, le froid me consumant à chaque seconde
Que le bleu du ciel apparaisse enfin, que l'espoir renaisse de la plus enfouie des ombres
De la noirceur du corbeau je m'évade, pour rejoindre enfin la lumière de la colombe
Enfin te voilà, mon cher Lilas, fleur du renouveau d'une beauté sans prétention
Je t'attendais depuis des lustres, prends-moi dans tes bras, rends-moi riche de ta passion
J'en sourirai un jour, finalement l'étoile rejoint enfin sa constellation
Entre chimères et réel, allégé je poursuis mon ascension, je lève la tête et...
Je cours dans le désert je suis fou à lier
Mes pensées dans le vent je les vois tournoyer
Aucun regard au loin jusqu'à me fourvoyer
Et les mains aux cieux quitte à finir foudroyé
Et mon regard est si vide de ton éclat
J'attends que le printemps réchauffe mon cœur froid
J'accepte la réalité sans aucun émoi
Pour contempler enfin le plus beau des lilas
Je cours dans le désert je suis fou à lier
Mes pensées dans le vent je les vois tournoyer
Aucun regard au loin jusqu'à me fourvoyer
Et les mains aux cieux quitte à finir foudroyé
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