Le 1er juillet 1867 - L'Acte de l'Amérique du Nord britannique : la fondation d'un pays en devenir

Conférencière : Eugénie Brouillet, constitutionnaliste
Résumé de la conférence : La fédération canadienne est née de la confrontation de diverses idéologies, de différentes visions quant au nouveau pays projeté. De cette confrontation émergeait un compromis, fruit d'une série de concessions mutuelles qui permirent l'adhésion de trois colonies britanniques d'Amérique du Nord au projet fédératif et, conséquemment, la naissance d'un nouvel État. La fédération de 1867 apparaît ainsi comme la résultante d'une négociation politique poursuivie de bonne foi par les représentants coloniaux, comme une entente ou un pacte auquel ont adhéré toutes les parties coloniales. La principale considération des Québécois et de leurs leaders politiques était l'adoption du principe fédératif comme fondement du nouveau système de gouvernement : c'était la condition sine qua non de leur adhésion à la nouvelle Constitution et la garantie constitutionnelle de leur survie et de leur épanouissement comme peuple distinct au sein d'une structure qui donnerait naissance à une nationalité politique commune.
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[@ludum4934]

Merci pour cette bonne conférence dont le contenu est magistral. Un peu trop «lue» toutefois, ce qui rend l'attention un peu ardue. J'ai aussi trouvé la conclusion un peu abrupte, et peut-être manquant de liens avec tout l'exposé. Ou comment l'exposé vous amène à conclure que «force est de constater que ces espoirs ont été en bonne partie déçus». En quoi? c'est peut-être ce qui manque à cette conférence par ailleurs bien étoffée.

[@pierregiraud6832]

«Force est de constater que ces espoirs (Épanouissement national du Québec au sein du Canada) ont été en bonne partie déçus» Il ne faudrait quand même pas oublier que les canadiens-français ont été assez bons pour s'auto-détruire eux-mêmes, sans le secours du fédéral. D'abord, en ne contraignant pas la minorité protestante du Québec à fréquenter un système scolaire français, comme les dispositions de l'article 93 le permettaient: par peur de la compétition? Ensuite, en n'obligeant pas les enfants d'âge scolaire à l'instruction primaire obligatoire avant 1942, alors que les provinces anglaises l'avaient décidé dès... 1868, au point que le clergé papiste lui-même, en la personne du prélat Bruchesi, aura fait capoter le "bill" Marchand, de 1896, en ce sens! Enfin, en ne forçant pas les compagnies forestières à céder les terres arables de l'Outaouais aux colons canadiens-français, avant le tournant du XXe siècle, et en construisant, au contraire, un chemin de fer au profit des forestiers mais inutile, pour les colons, vers le Lac saint-Jean, compte tenu de l'existence du Saguenay, au lieu du tracé sur lequel Labelle usera sa vie pour l'Ouest du Québec. De sorte que, la moitié de la population du Québec, démunie de toute propriété d'outil de production ou d''une force de travail qualifiée par l'éducation, a dû s'exiler aux U.S.A, entre 1840 et 1930, saignée qui ne fut arrêtée que par la fermeture des frontières américaines, suite à la crise de 1929. C'est pourquoi, fort d'une population de 15 à 20 millions d'individus, le Québec actuel serait pleinement reconnu, puissant et prospère dans la fédération canadienne actuelle, quoi qu'en dise la midinette en goguette qui nous a infligé cet exposé tendancieux...

[@compagnie88]

TBK. Voilà pourquoi certains citoyens n'aiment pas l'histoire. Chiez-vous des balais ? WOW! J'aimais l'histoire, mais vous avez réussi à tuer ma passion patriotique.

[@fondlionelgroulx]

Bonjour, cette conférence remonte à quelques années déjà. Depuis, nous avons changé la formule pour des rencontres plus conviviales.

[@societesaint-jean-baptiste8360]

1842, Société Saint-Jean-Baptiste de Québec.

[@doreenthorne1462]

Ns sommes en q.que sorte dominés par une monarchie