Le bac, les jeux olympiques du savoir - Le billet de Nicole Ferroni

[@Ania69290]

Bravo Nicole! Javais pas vu ça comme ça, eh ben voyez vous m'avez convaincu. Deux ans à avoir de 3 en math, et le jour du bac Jai eu 10 ! Jai passé la barre et Jai gagné avec mérite. Je suis retournée voir mon prof qui était si fière de moi car il n'aimait pas me voir échouer et voulais m'aider. Ce jour làau bac je m'étais dépassée ! Bises à votre équipe.

[@tinelasie5194]

Merci Nicole ! On ne lâche rien, on sème... Notre métier, nos élèves, on aime, on résiste !

[@christophecharrier2048]

Encore une fois : Merci Mme Ferroni.

[@helenejuvin4765]

Ah! heureusement que tu es là, Nicole pour nous remonter le moral quand on part au boulot!

[@sax808]

Merci Nicolle pour tes éclairages, il est tjs bon d'entendre une voix dissonante.

[@guilhemrambal7876]

Nicole tu as raison ! On t'aime !

[@sissi8370]

Merci Nicole !!!!!

[@PapiElric]

Toujours pertinente.

[@patrickbailbe8301]

Bravo Nicole ! chère collègue , On voit que tu connais parfaitement le sujet !

[@rosalie1304]

En théorie, les copies du contrôle continu (30% de la note finale) sont sensées être corrigées de manière anonyme (scannées et corrigées à distance)... Reste 10% issus du bulletin... Et les inégalités existaient déjà (tous les lycées ne proposant pas toutes les filières et options), cela ne fait "que" les renforcer. Il y a encore d'autres problèmes : la création des emplois du temps infernale pour toutes les combinaisons de spé (qui pousse les lycées à garder une logique de filières), la disparition d'une spé en terminale (des sciences sans maths? Youpi), les enseignements à distance sans prof, des classes hyperchargées dans les matières du tronc commun...

[@Skotanax]

Limpide et lumineuse !

[@emmanuellechades5480]

Excellent !

[@darkfantome7097]

Merci.

[@qiyulgff4196]

Nicole présidente !

[@angelluismillan]

Bien sûr Nicole. Ceux qui disent le contraire mentent. Expérience vécue (en 1972), pré-inscription en classes prépa : Louis-le-Grand, Saint-Louis, etc. Avril : excellent dossier d'un obscur lycée du 93 : "on vous met en file d'attente au cas où, mais c'est mal barré" ... moyenne au bac : 18,00 : courbette et inscription immédiates. Si 80% de mon bac avait reflété mon dossier, c'était MORT !

[@simonastrupgay5699]

Le problème c’est que ceci ne pourrait pas se reproduire aujourd’hui, réforme Blanquer ou pas. Le bac même avec 18 de moyenne n’a que très peu de valeur pour rentrer dans des « grandes prepas parisiennes ». Qui plus la procédure d’admission est presque complètement achevée avant les résultats

[@angelluismillan]

@@simonastrupgay5699 C'est vrai que cela date, mais, à cet âge, je ne pouvais être (sérieusement !) jugé que sur mon bac et mon concours général de maths ou de physique (non obligatoires). Ils ont inventé un autre concours ? où on est directement recruté sur le dossier de "papa" ?

[@sobova1703]

@@angelluismillan Les inscriptions sur Parcoursup se font dès le mois de mars, bien avant que les résultats du bac tombent. Le dossier est basé sur les trois derniers bulletins et une "lettre de motivation" par vœu. La provenance géographique du candidat n'est pas négligeable... tout est plus ou moins écrit d'avance. L'obtention du bac n'est plus qu'une confirmation d'inscription ; il reste un diplôme et un rituel parfois paré de prestige mais sans plus.

[@angelluismillan]

@@sobova1703 J'ai fouiné, et cela a l'air effectivement de se passer comme cela. Toutefois, scientifiquement, cela ne me satisfait pas. "Tout est plus ou moins écrit d'avance", oui, mais par qui et sur quels critères ? Parcoursup n'est qu'un programme. Par exemple, Louis-le-Grand est présenté comme "faiseur d'X", il ne pourrait pas garder ce rang très longtemps s'il se basait sur trois bulletins pour recruter son écurie. Au bout de 3 ans maximum, il aurait perdu son label. Pour faire de la Formule 1, on prend parmi les champions de formule 3000, pas parmi les plus motivés avec une recommandation de leur moniteur d'auto-école. Il y a forcément un truc quelque part.

[@angelluismillan]

@@sobova1703 Bon, il suffit de poser la bonne question : comment recrutent les prépas ? et certains, comme Janson-de-Sailly répondent : ils sélectionnent leurs lycées suivant leur prestige et leurs résultats sur deux ou trois ans. Faute de classer les bêtes, ils classent les éleveurs. Au final, le résultat est le même : venant de mon petit lycée du 93, mes chances d'admission à Louis-le-Grand seraient aujourd'hui strictement égales à zéro. Comme les meilleurs lycées prennent eux-mêmes leurs élèves dans les quartiers privilégiés, la boucle est bouclée. J'ai bénéficié de 'l'ascenseur social", ais j'ai peur que ce ne soit fini.

[@yardjean]

L'entraîneur en a un peu marre d'être payé avec des pièces rouges, c'est aussi pour ça qu'il ne surveillera pas lundi....

[@simzehr9646]

Ouais la méritocratie du bac je n'y crois pas trop, les grands lycées sont tellement bien préparés qu' ils ne peuvent pas vraiment le rater ce bac... Et après considerer comme méritant un élève qui a juste la chance de naître dans un milieu favorable et d'avoir été au lycée Louis le Grand... J'ai du mal avec ça

[@simonastrupgay5699]

En tant qu’élève du lycée Louis le Grand, la mixité sociale y est tout de même relativement importante. Quand au mérite la question est épineuse : si je prends mon cas je suis issu d’une classe sociale favorisée mais un milieu pas du tout scientifique, ce qui est le cas de pas mal de monde.

[@theoretout7643]

Pourquoi le bac de philo c'est le matin ? Tout le monde sait que le matin c'est fait pour dormir, alors pourquoi ? J'vais arriver, j'vais finir ma nuit, j'vais aller manger et j'aurais rien à faire l'après midi ...

[@---fc3sl]

En Belgique, nous n'avons pas le "bac", nous avons des tests tout au long de l'année scolaire, avec un examen en décembre, et un autre au mois de juin, ça fonctionne très bien comme ça, mais les français n'aiment pas le changement......

[@helenejuvin4765]

et comment se fait l'accès au supérieur?

[@---fc3sl]

@@helenejuvin4765 il y a six années de "primaires", les enfants terminent ce cycle à 12 ans, s'ils n'ont pas doublé une année, ensuite il y a six années de "secondaires", ils terminent le cycle à 18 ans, chaque année, en primaire, comme en secondaire, il y a deux examens par an, donc, lorsqu'ils terminent le cycle secondaire, ils peuvent faire les études supérieures, Université, ou autres.....

[@simonastrupgay5699]

@helen juvin L’accès au supérieur ne se fait pratiquement plus par le bac aujourd’hui

[@helenejuvin4765]

@@---fc3sl Et ces examens sont nationaux ? Chez nous le contrôle continu existe en lycée professionnel. Cela pose moins de problèmes pour la suite (encore que..)car la majorité de ces élèves ne font pas des études longues. Le problème du contrôle continu et des examens en cours d'année est très bien évoqué dans le billet de Nicole Ferroni. Si le bac n'est plus national, cela accentue encore le tri social pour le supérieur. Et en plus, elle n'en parle pas, mais comme notre profession a été dévalorisée et qu'on nous traite comme des sous-merdes, notre avis n'a plus de valeur, la pression des parents est énorme , ils ne nous font plus confiance et remettent en cause chaque note qu'ils ne trouvent pas à leur goût. D'où l'intérêt d'un examen national et anonyme. Bon et puis juste un truc pour finir: "les français n'aiment pas le changement" c'était de la provoc', j'espère... quoi qu'il en soit, je préfère brailler (quand c'est nécessaire) que bêler en bon mouton de Panurge. :)

[@poyoncaramel]

@@helenejuvin4765 En Belgique, de tête, à part pour les études de vétérinaire et médecine, il n' y a aucune sélection. Pour pouvoir s'inscrire à l'université ou en haute école, il faut avoir son CESS (certificat d'enseignement supérieur secondaire) qui serait l'équivalent du BAC en France. Cependant même si nous effectuons des contrôles continus, notre système adopte des examens nationaux qui sont les mêmes pour les réseaux de la ville et de la fédération (je ne connais pas le système libre). Donc je trouve ça très stupide venant de la personne précédente de dire que vous êtes réfractaires au changement parce que je pense que si on supprimait chez nous les contrôles continus, on serait les premiers à gueuler. Le problème n'est pas tant une réforme (tout dépend laquelle on s'entend bien), c'est la mise en pratique de celle-ci et la demande de résultats optimaux qui sont irréalisables. Chez nous, on s'arrache la tête déjà en tant qu'étudiant (formation de futur enseignant) à essayer de faire comprendre à nos pédagogues que sur le papier c'est beau mais dans la pratique, c'est un autre monde et déjà à ce moment-là, nous ne sommes malheureusement pas entendus...