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Mai 2021, le bruit courre en ville, le Domaine des Trois Châteaux serait en vente...
Ensemble immobilier exceptionnel de 27 hectares, domaine de chasse et écuries de course construit par un riche industriel à la fin du XIXe siècle, cédé à la Ville de Paris dans les années 1950 afin d'y recevoir des enfants en colonie de vacances, transformé ensuite en centre d'hébergement des victimes de catastrophes naturelles, puis de personnes en difficultés issues de migrations internationales, les “Trois Châteaux”, emblématiques de l'histoire sociale et culturelle de Coye-la-Forêt, s’annonçaient comme un des dossiers d’envergure pour l’équipe municipale et la mandature.
Pour une commune de la taille de Coye-la-Forêt, entourée de forêts et disposant de très peu de réserves foncières, ce type de patrimoine est une opportunité, - ou au contraire - un véritable casse-tête, dès lors qu'on ne souhaite pas et ne peut pas densifier. Le Plan Local d'Urbanisme (PLU) et la nouvelle politique nationale du Zéro Artificialisation Nette obligent pourtant à une réflexion approfondie.
Quelle valeur le foncier peut-il avoir avec des bâtiments très anciens, coûteux à réhabiliter, sans a priori de droit à construire ? Est-il envisageable qu'une petite commune puisse disposer dans les délais de l'expertise appropriée pour se positionner ?
Et si l'approche dite des “lieux hybrides”, le concours d’experts nationaux de ces nouvelles manières de reprendre d’anciennes usines et d’anciens châteaux, les échanges avec les habitants, la consultation des milieux associatifs et entrepreneuriaux du territoire, permettaient d'imaginer une reprise réaliste ? Et par conséquent de faire une proposition à la Ville de Paris ?