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Les crises épidémiologiques comme celle de la pandémie de COVID-19 mettent en lumière la précarité des investissements en santé publique. Au Québec, la promotion de la santé, la prévention des maladies et la surveillance continue de l’état de santé de la population ont été reléguées au second plan durant la pandémie. Bien que nécessaires, les efforts en monitorage des urgences et risques sanitaires et en protection de la santé se sont faits au détriment d’autres actions de santé publique. Ceci pourrait avoir entraîné des effets délétères sur la santé des populations.
Réunis à l'École de santé publique de l'Université de Montréal (ESPUM), Erin Strumpf, professeure à l'Université McGill et Fellow CIRANO, et Mehdi Ammi, professeur à l'Université Carleton et chercheur associé CIRANO, ont présenté les conclusions de leur étude "S'attaquer aux crises épidémiologiques : oui, mais à quel prix ?"
Un panel d'experts a participé aux échanges pour discuter des décisions et arbitrages dans l'allocation des dépenses entre les grandes fonctions de santé publique afin de mieux comprendre les conséquences des choix qui sont faits. Luc Boileau, Directeur national de santé publique, participait au panel, ainsi qu'Olivier Jacques, professeur à l'École de santé publique de l'Université de Montréal et chercheur CIRANO et Thomas Bastien, directeur général de l'Association pour la santé publique du Québec.
Cet événement était aussi le lancement de l'année thématique du CIRANO 2024-2025 : Efficience au cœur du système de soins et de santé québécois.