Le "KEHLSTEINHAUS" ou "Nid d'Aigle". Berchtesgaden. Allemagne.

LE "KEHLSTEINHAUS". (818km de Verviers).
Parmi les nombreuses idées de grandeur de Martin BORMANN (17/06/1900-02/05/1945 ???) et sans nul doute la plus intéressante le "KEHLSTEINHAUS" ou "D-HAUS" (maison des diplomates).
A une altitude de 1834 mètres au sommet du Kehlstein se perche fièrement un des symboles du régime nazi, le Kehlsteinhaus mieux connu sous le nom de "Nid d'aigle", "Eagle's Nest" pour les américains et parfois erronément appellé "Teehaus".
Au quotidien plusieurs centaines de touristes s'y rendent en empruntant des cars, au départ de l'ancien Platterhof (nous reviendrons prochainement d'une manière plus précise sur les divers batiments de l'Obersalzberg) par une route étroite et sinueuse, interdite à la circulation automobile.
Arrivé au terminus un tunnel de 124 mètres de long et de 3 de haut aboutit à un ascenseur recouvert de plaques de laiton.
Cent-vingt-quatre mètres plus haut les portes s'ouvrent à l'intérieur même du nid d'aigle ou les visiteurs peuvent se rendre sur la grande terrasse et se restaurer dans la pièce principale où trone une magnifique cheminée en marbre de Carrare offerte par Bénito MUSSOLINI dit le Duce (29/07/1883-28/04/1945).
Hitler ne profita guère de l'endroit car il n'y séjourna que cinq fois.
Etant donné la beauté du site, de la bâtisse et sous l'impulsion du Landrat de Berchtesgaden Théodor JACOB le Kehlsteinhaus fut épargné de la démolition et confié au Club Alpin allemand qui l'exploite encore aujourd'hui.
POUR L'ANECDOTE.
Bien qu'alimenté électriquement par le réseau de Berchtesgaden la demeure fut pourvue d'un groupe électrogène de sous-marin, signe de la légendaire prudence allemande
A noter également la relative modestie de l'espace intérieur qui se composait outre d'un grand sous-sol, d'une cuisine, d'une salle de garde, de pièces de repos, d'une salle à manger, d'un salon, de salles de bains et d'un bureau.
Dernière précision et non des moindres, vu la pénible situation du peuple allemand, le salon de thé était de marbre de Carrare et de l'Untersberg, Bormann ne regardait pas à la dépense.
EN CONCLUSION.
Malgré un doute certain sur les motivations de plus d'un, nous estimons que la visite de l'ensemble vaut le détour, ne serait-ce que pour la beauté grandiose du paysage alpin.