Le meilleur des Mags : Les filles du Bon Pasteur à Angers

[@myriamfleur7790]

mon adolescence volée,enfermée,méprisée,je suis encore hantéepar ces 3 années de brimades,à l'instant où j'écris ceci,je me sens mal,et je revis,ces moments de grande solitude........60 ans ont passés derrière les barreaux,j'avais 15 ans...et envie de mourir.

[@moniquedecornulier1715]

Bonjour, j'ai connu le Bon Pasteur d'Angers de décembre 1958 au 10 juillet 1962. Pour ma part, je n'ai jamais subi de sévices corporels mais pour moi, je me suis trouvée dans une prison avec défense de parler, la seule tolérance était le samedi matin à 11h, on écoutait la radio où il y avait de la musique surtout l'accordéon et ce pendant 1/2 h. Et pendant ce temps-là on enfilait des fleurs en plastique, ou on faisait de la broderie, ou on passait la paille de fer sur le parquet des dortoirs. Et le pire,pour moi, à la laverie de St Nicolas, on mettait le linge sale dans des énormes machines à laver(Et là quelle horreur avec nos mains.. Je me disais comment oser déposer des draps aussi sales!!). Ça c'était très dur!! La dernière année 1961/1962, pour passer mes examens, j'ai eu la chance d'être intégrée au foyer dont l'entrée était au. 3 rue Brault. J'ai quitté le B.P. à 19 ans et 6 mois . Je n'oublierai jamais cet internement de solitude et de souffrance morale qui m'a marquée à vie. J'aurais aimé savoir ce qu'étaient devenues certaines de mon époque : Marie-France THOMAS, Renée Lamy, Claude Béllot etc.. Notre équipe "les anémones" (1958/1959/1969) Peut-être aurai-je des nouvelles un jour? Il est vrai que c'était difficile d'en parler, le mental était très affecté. ..

[@dorotheeludaescherdorothee7456]

J'ai fait deux journaux concernant cet enfermement abusif par le juge des enfants de NANCY, je pleurais dans le train avec mon éducatrice, de Nancy jusqu'à Angers, je quittais du jour au lendemain mes trois petits frères et mes deux soeurs....Le courrier était ouvert....On ne sortait que le dimanche pour aller à la messe et on sortait en groupe avec les soeurs, les gens dans la rue nous insultaient.....Juste un petit bout de notre vie pendant 4 années.....J'étais une petite orpheline, oui le soir on faisait des travaux de manutention, prière matin, midi et soir...

[@thirionregine681]

Bonjour , avez-vous séjourné dans cet établissement en 1968 ; si oui avez vous connu Octavie ?

[@helenemartin9535]

La bonne soeur a changé de discours entre différentes vidéos selon le degré d'antériorité : négation pure et simple dans l'une, soi disant cas isolés et maintenant "si elle le disent, on les croit". Enfin on les croit mais pas jusqu'à reconnaître sa responsabilité systémique... Quel immondice.

[@dominiquecaulier2518]

Encore de nos jours pour avoir travaillé au sein d'une de leur maison, les sœurs ne reconnaissent pas leurs abus de pouvoir ou de confiance.. elles font la sourde oreille lorsque vous évoquez un problème et ne savent toujours pas ouvrir les yeux sur les conséquences d'actes d'autorité ..vous disent que vous êtes trop sensible ! du mépris sans reconnaissance ni respect de votre personne ! Ça ne donne plus envie, de tous ces gens qui se revendiquent du Christ !

[@tortueninja24]

Tout à fait . Moi je suis rester deux ans dans une institution j'avais 6 ans. Les soeurs étaient méchantes et sans coeur. Elles nous tiraient les cheveux, les oreilles, et nous donnaient des coups de règle en fer sur les doigts. Lorsque certaines on avait des visites des parents et qu'ils nous donnaient des friandises sitôt les parents partis elles nous dévalisaient. J'ai 59 ans aujourd'hui et je n'ai pas oublié. Je suis devenue athée j'avais 17 ans car un dégout profond de tout ce qui touche la religion et surtout ceux qui la représentent

[@paulineviallon8347]

Cette "soeur" du bp qui parle de "dérapages" et c'est tout"... Avec presque un sourire... Indécent.

[@dorotheeludaescherdorothee7456]

Oui, dans la rue on nous traitait de mauves filles lors de nos sorties le Dimanche avec les soeurs....

[@sylvainaubry8765]

Le christianisme.