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Au large de Saint-Armel, l’île Tascon promet une excursion nature entre prairies et estran rocheux. Empruntez à marée basse le passage submersible et partez à la découverte des paysages sauvages de l’anse de Tascon entourée de marais salants.
La plus grande des petites îles du Golfe du Morbihan
Reliée à la commune de Saint-Armel sur la presqu’île de Rhuys, Tascon est la troisième île du Golfe du Morbihan en superficie. Avec ses 55 hectares, elle est tout de même bien plus petite que l’île aux Moines et l’île d’Arz qui s’étendent sur plus de 300 hectares. Tascon demeure l’une des dernières îles du golfe à être cultivée. Ses prairies accueillent de belles vaches charolaises élevées en plein air par un couple d’agriculteurs.
Une île accessible à marée basse
L’île de Tascon a la particularité d’être accessible à marée basse par une route submersible que l’on peut emprunter à pied, à vélo ou en voiture. La chaussée appelée aussi le passage du Rodu est longue de 400 mètres. Elle découvre à marée basse sur un cycle de 4 à 5 heures selon la marée. À la jonction de celui-ci depuis la pointe sud de l’île, s’ouvre un second radier de sable de 200 mètres qui rejoint l’ilot sauvage et protégé d’Enézy.
Se balader sur l’île Tascon
En arrivant sur l’île, empruntez à pied l’unique route située sur la gauche. Bordée d’un côté par la petite mer du golfe et de l’autre par les champs et prairies, elle permet de longer la côte sur 1,5 km pour rejoindre la pointe nord de l’île. Pour le retour, vous pouvez aussi passer par l’estran rocheux, mais à condition d’être bien chaussé !
La ferme de l’île de Tascon
À hauteur du hameau de Tascon se trouve la ferme de la famille Le Menach dont l’exploitation s’étend sur l’ensemble de l’île principalement composée de prairies. Profitez de votre excursion sur Tascon pour leur rendre visite et vous fournir en légumes de saison, œufs et viande charolaise en direct du producteur.
Tascon, 8 habitants à l’année !
Six familles vivent à l’année sur l’île Tascon qui compte également une vingtaine de résidences secondaires. Le dernier couple d’agriculteurs Christian et Meryem Le Menach perdure l’activité d’élevage de vaches depuis quatre générations. Ils ont également repeuplé l’île avec l’arrivée de leurs jumeaux Jules et Gabriel ! L’île compte maintenant 8 habitants à l’année ! Avec son frère, Christian possède 24 des 55 hectares de l’île, c’est dire s’il est légitime pour présider l’association des résidents de Tascon.
L’anse de Tascon, un paradis pour les oiseaux
Véritable havre de paix pour les milliers d’oiseaux qui peuplent son anse et son immense herbier (de novembre à janvier), l’île est aussi un paradis pour les amateurs d’ornithologie ! Il offre un site d’alimentation important pour les oiseaux d’eau, bien que la pêche à pied très populaire sur l’estran demeure un facteur de perturbation.
Quand traverser pour l’île Tascon ?
Pour ne pas rester bloquer sur l’île, faites bien attention aux horaires de marées. Pour cela, consultez les horaires côté Golfe et non celles ayant pour port de référence Port-Navalo. Pour éviter d’être surpris par la marée, basez-vous sur l’heure de la marée basse au port du Logeo ou port de Vannes. Puis, soustrayez 2 heures à la basse-mer et ajoutez jusqu’à 2 heures après celle-ci. Vous avez ainsi une fourchette de 4 heures, bien suffisante pour faire le tour de l’île en toute quiétude !
Le Marais de Lasné, ancien marais salant datant du Moyen-Âge, est classé Espace Naturel Sensible depuis 1978, préservant ainsi un patrimoine naturel et culturel exceptionnel. Avec ses 31 hectares, le site allie protection environnementale et activités traditionnelles, accueillant deux ostréiculteurs et un paludier pour perpétuer son identité. En 2003, une réhabilitation a transformé le marais salant en un lieu de découverte, d'interprétation, et de refuge pour de nombreux oiseaux migrateurs.
Situé à Saint-Armel, en face de l'île de Tascon, le Marais de Lasné retrouve son activité en 2003 grâce à l'arrivée du paludier Olivier Chenelle. Au printemps, l'avocette élégante, l'échasse blanche, et la sterne pierregarin reviennent d'Afrique pour nicher. Les digues sont librement accessibles, offrant une observation privilégiée de la faune, notamment le tadorne, le chevalier gambette, l'aigrette, et bien d'autres. Depuis 2010, la mouette rieuse niche sur le site, posant un défi à la survie des couvées de limicoles, ces poussins étant une proie pour cette mouette prédatrice. Les mouettes mélanocéphales ont également rejoint le site en 2014.