Le vécu subjectif de contact avec les défunts (

Suite au décès inopiné de son frère, il est donné à Karin Degunst de vivre des expériences extraordinaires : vécus subjectifs de contact avec un défunt, prémonitions, etc. Dans cet interview, elle nous partage son cheminement. Elle, si matérialiste et réfractaire à toute idée de survie de la « l’âme » après la mort, va s’ouvrir petit à petit, par la force des expériences vécues, aux dimensions invisibles de la Conscience. Ces vécus particuliers vont l'amener à opérer des changements importants dans son mode de vie et dans ses choix professionnels.
Elle a publié un récit autobiographique, tout autant que littéraire, « La mue », aux éditions Ex Æquo, dans la collection Résonance, dans lequel elle narre son parcours.
4e de couverture :
J’ai toujours pensé que les choses étaient immuables. Ma vie était parfaite, bien ordonnée, il n’y avait rien qui dépassait.
Et puis, il y a eu « ça ».
« ça », c’est la mort. Soudaine, imprévisible.
La mort qui est la fin de tout. Le néant. Enfin, je croyais.
Alors, j’ai fait ce que la mort m’a imposé : déconstruire, renverser, s’ouvrir, sortir des schémas, emprunter d’autres chemins.
Avant « ça », je ne savais pas que les oiseaux avaient mille langues colorées. Je n’imaginais pas non plus que les arbres communiquaient entre eux et je ne soupçonnais guère que la forêt était cette entité pratiquant l’entraide et la coopération avec un langage disséminé au fil des pluies, des sécheresses, des tempêtes et des saisons avec des mots trop lents pour l’impatience de l’homme et des phrases trop pudiques dans un monde si bruyant, nous laissant croire que le Vivant pouvait s’appeler nature et que la mort était le néant.
La mort n’est pas la fin de tout et fiche un heureux bordel chez les vivants.
Karine Degunst est enseignante de formation. Auteure de blogs et de livres sur des sujets aussi divers que l’enseignement, l’éco-anxiété et la Procréation Médicalement Assistée. Elle vit en Centre-Bretagne, continue à écrire et propose des animations autour de la transition écologique et la résilience locale.
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[@agnesanna0801]

Merci beaucoup pour cette publication très enrichissante ! Je viens de lire votre livre et j’ai adoré. Une écriture magnifique poétique pour moi . Merci beaucoup Karine !

[@christellesauger384]

Merci bcp pour ce témoignage. J’ai moi aussi perdu ma sœur et vécu un VSCD qui a boulversé ma vie. Ce témoignage tombe à pic dans « ma mue ». Un grand merci.

[@grossel40]

beau cheminement, bel entretien; c'est à 80 ans que je pense avoir vécu une métamorphose allant dans le sens des liens à cultiver avec le Vivant, la Vie-la Mort; j'appelle cela les 2 MM : miracle et mystère de la naissance, mystère et miracle de la mort (heureusement qu'on meurt m'avait dit le philosophe Marcel Conche en mars 2012; entre les 2MM, la vie à vivre

[@vladimirlegrand2917]

Très canon la Karine

[@amocel2729]

Sujet intéressant , super témoignage,et oui, d'être confronté à la mort ouvre les esprits et éveille les consciences ❤🙏

[@francoisdegunst9049]

Bruno n'avait pas mois de 30 ans, il avait 30 ans et 6 mois