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Il venait pourtant d'achever un long périple pour rejoindre son cosy hôtel parisien. Mais Neil Hannon, Monsieur Divine Comedy, nous a accueillis fidèle à lui-même, regard malicieux, sourire en coin qui va bien, et sa charpente chétive cachée dans un classieux costard à la chemise bordeaux. Après dix-sept ans et neuf albums de délicieuse pop symphonique, l'âme de The Divine Comedy n'a jamais semblé aussi apaisée. Désormais seul à la barre de son navire, Hannon a créé son propre label. Et son dixième opus, « Bang Goes The Knighthood », est l'un des disques dont il est le plus fier à ce jour. Plus direct qu'à l'habitude, il y aborde pour la première fois frontalement des thèmes politiques, s'en prenant notamment aux traders responsables de la crise économique mondiale --« The Complete Banker »-. Surtout, il parvient à trouver l'équilibre précaire entre les luxueuses orchestrations dont son groupe est le dépositaire et un dépouillement parfois salvateur.
Pour le Cargo, avec le sens de l'humour et l'acidité qui le rendent si attachant, Neil Hannon a accepté de se dévoiler encore un peu plus. Il revient ainsi sur la genèse de cet album, et sur sa première comédie musicale, dont la première est prévue ce mois-ci à Bristol. Il nous parle aussi de son chien, de son porridge matinal ou de son assurance auto. Et puise enfin dans ses souvenirs de Londonderry, le comté crasseux d'Irlande du Nord dans lequel il a grandi, pour nous révéler d'où vient vraiment sa musique...
Retrouvez le texte de l'interview en français et en intégral sur le Cargo à cette adresse : www.lecargo.org...
Interview Yann Ohnona
Image Renaud de Foville (www.unjourpeutetre.net)
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