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Le vent murmure les cachettes du passé
Les feuilles tombent comme des âmes brisées
Racines profondes et branches tendues
Les arbres contemplent les temps révolus
La forêt voit sur la terre endormie
L'histoire des humains, la mélancolie
Ils lèvent leurs bourgeons chargés de secrets
Soupirs de feuilles dans les vents discrets
Ce que les arbres voient, chronique des humains
Témoins muets de nos joies et chagrins
Ce qu'ils vivent, c'est une lente agonie
Ils supportent le poids de notre nostalgie
Leur silhouette, notre héritage enfoui
Aux hommes, leurs ramures n'ont jamais nui
En silence, ils regardent le monde changer
La pluie lâche les larmes de nos regrets
Les écorces retracent les époques passées
Chantent des souvenirs qu'on a oublié
Les fleuves de la mémoire coulent lentement
Généalogie à travers le temps
Ce que les arbres voient, chronique des humains
Témoins muets de nos joies et chagrins
Ce qu'ils vivent, c'est une lente agonie
Ils supportent le poids de notre nostalgie
Le printemps s'éveille dans mille couleurs
Leurs cœurs de bois battent avec ardeur
Des siècles de paix et de tourments
Le souffle des rameaux toujours présent
Dans leur tronc, notre biographie survit
Des racines profondes à la cime infinie
Blessés par des gens qui cherchent de l'or
La végétation souffre et pleure encore
Ce que les arbres voient, chronique des humains
Témoins muets de nos joies et chagrins
Ce qu'ils vivent, c'est une lente agonie
Ils supportent le poids de notre nostalgie
Leurs ombres s'allongent comme de vieilles amies
Gardiennes tranquilles des nuits sans bruit
À l'aube, ils murmurent des fables ignorées
Un héritage de verdure de bosquets enchaînés
Les saisons passent sans peur ni honte
Les plantes suivent les rêves et les contes
Une épopée verte dans une salle déserte
Une rivière de sève dans un monde inerte
Ce que les arbres voient, chronique des humains
Témoins muets de nos joies et chagrins
Ce qu'ils vivent, c'est une lente agonie
Ils supportent le poids de notre nostalgie
Regarde les arbres
Ils restent de marbre
Les hommes les sabrent
Une fin macabre
Écoute les arbres
Ils restent de marbre
Les hommes les sabrent
Une fin macabre
Honore les arbres