Les contes fantastiques de Maupassant une émission de Guillaume Gallienne

Une émission sur Frane Inter Samedi 31 octobre 2015
"Norbert de Varenne parlait d’une voix claire, mais retenue. Il semblait surexcité et triste, d’une de ces tristesses qui tombent parfois sur les âmes et les rendent vibrantes comme la terre sous la gelée.
-Oui, reprit-il, la mort, on la comprend tout d’un coup, on ne sait pas pourquoi ni à propos de quoi, et alors tout change d’aspect, dans la vie (…) Respirer, dormir, boire, manger, travailler, rêver, tout ce que nous faisons, c’est mourir. Vivre enfin, c’est mourir"
Cet adieu vibrant à la vie est celui d’un vieux poète, personnage secondaire du célèbre roman de Maupassant, Bel-Ami , que nous avons lu dans une autre émission.
Hanté par une angoisse existentielle qui le mènera, à l’âge de quarante ans, à la folie, l’écrivain donne libre court à ses vieux démons : la solitude, la peur irrationnelle, l’inconnu, le dédoublement de soi, la paranoïa…
À l’époque de la naissance de la psychanalyse, l’auteur se passionne pour ces concepts qu’il manie à merveille, et qui feront de lui l’un des maîtres de la littérature fantastique.
Extraits des Contes fantastiques , collection La Pléiade, Gallimard (Tomes I et II, 1974, 1979) :
Terreur (1876), poème de jeunesse
Sur l'eau (1876)
La Petite Roque (1886)
Misère humaine (1886)
Lui (1883)
Le Horla (1887)
L'équipe
Xavier PestuggiaRéalisateur
Estelle GappAuteur, Productrice, Chargée de programmes
Laura El MakkiAutrice, journaliste et productrice

[@keepcalmandcarryon8934]

Rien que le générique ... que de bons moments laborieux passés au jardin, en écoutant cette émission. Souvenirs précieux.

[@michelastegiano7442]

Moi je l'aime vraiment la maison où tu as choisi de vivre Guillaume, celle où l'on dit comédie pour aux initiés dire, que tout est vraiment tragédie. Car c'est en ne faisant qu'avec les moyens du bord que tout peut enfin devenir vraiment très fort. Que les magies des cordes vocales alors enfantent et produisent en vrai de la vie. Vieux comme je suis, de tant de fois je me souviens, d'émotions bien trop fortes que je voulais raconter et partager, où ma voix m'a complètement abandonnée, posée le lapin du vraiment innnérable, mais oh mon dieu que là j'ai vraiment été beau de l'avoir au moins tenté, tant cela ressemble à un truc, et à la beauté d'un nouveau né que l'on dépose pour son premier solitaire dans son berceau

[@hajer.moi.3]

Merci beaucoup

[@claudesanchez3977]

C'est vraiment agréable de vous écouter me lire avec talent et sentiments. Vous lisez comme j aime lire les textes C'est bon...merci