Les effets de l'immersion dans l'invocation (dhikr) de Dieu en Islam avec Faouzi Skali à Fès.

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As-salam alaykoum,
" Si nous avions fait descendre ce Coran sur une montagne, tu aurais vu celle-ci s'abaisser et se fendre sous l'effet de la crainte de Dieu " Coran (59,21).
" En vérité, les croyants sont ceux dont les cœurs tremblent à la mention de Dieu et dont la foi augmente lorsqu'on leur lit Ses versets." Coran (8,2).
Le Prophète - sur lui la Grâce et la Paix divines - a dit :
" Les esseulés, ceux qui s'absorbent totalement ( al-mustahtirûna) dans le Souvenir de Dieu, vous ont précédés " rapporté par Muslim, Ibn Hanbal et Tirmidhî (Kanz n°1773).
" Mettez-vous en route car les esseulés, ceux qui remuent (al-muhtazzûna) au Souvenir de Dieu, vous ont déjà précédés." mentionné par Suyûtî dans son Jâmi' al-Saghîr.
"Multipliez l'invocation de Dieu jusqu'à ce que les hypocrites disent : " Il est sous l'emprise d'un djinn ! " rapporté par Ibn Hanbal (Kanz n° 1753).
" Multipliez l'invocation de Dieu jusqu'à ce que les hypocrites disent : " C'est de l'ostentation ! " rapporté par Ibn Hanbal et Tabarânî (Kanz n°1754 et 1756).
" N'est pas noble qui ne remue pas à l'invocation du Bien-aimé. " rapporté par Muhammad Ibn Tâhir al-Maqdisî dans sa Nusra.
" Qui donc est plus injuste que celui qui s'oppose à l'invocation du Nom de Dieu dans Ses mosquées et qui s'acharne à les détruires ?" Coran (2, 114)
" N'abandonne pas l'invocation pour la raison que pendant que ta langue mentionne Dieu ton coeur n'est pas présent. En effet, plus grave serait l'absence complète de la mention de Dieu que sa mention sans participation du cœur .
Peut-être Dieu t'élèvera-t-il de cette mention distraite à la mention avec concentration ; puis à la mention avec présence du cœur ; enfin à la mention avec l'absence de tout ce qui n'est pas le Mentionné. " Ibn 'Ata-Illâh al-Iskandarî (Hikam) " Et cela n'est guère difficile pour Dieu ". Coran (14, 20)
Source et extraits : la traduction inédite du livre de l'éminent maître spirituel algérien Ahmad b. Mustafâ al-'Alawî (1869-1934) intitulé "Lettre ouverte à ceux qui critiquent le soufisme" (207 pages).
A recommander absolument !
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Faouzi Skali est docteur en anthropologie, ethnologie et sciences des religions. Il est issu d'une famille de sharifs (descendants du Prophète ) et membre d'une tariqa (confrérie) soufie. À 23 ans, la lecture du "Livre du dedans" de Jalâl ud Dîn Rûmî, traduit en français par Eva de Vitray-Meyerovitch, l'oriente vers le soufisme, dimension ésotérique et cœur de l'Islam. Un an plus tard, il rencontre Sidi Hamza al Qâdiri al Boutchichi dont il devient disciple. Il soutient une thèse à Paris-Sorbonne sur les saints et les sanctuaires de Fès. Il est le fondateur en 1994 du Festival de Fès des musiques sacrées du monde et en 2007 du Festival de la culture soufie, qui sont des événements internationaux visant à promouvoir le dialogue des cultures et des spiritualités. Il a été reconnu par l'ONU comme l'une des douze personnalités mondiales ayant contribué au dialogue des civilisations en 2001, et il a été nommé chevalier de la Légion d'honneur par la France en 2014.
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Faouzi Skali est l'auteur de nombreux livres d'enseignements précieux sur l'Islam et sa spiritualité (le soufisme) à se procurer et partager dont :
_ Le face à face des cœurs
_ Le souvenir de l'être profond
_ Voie soufie
_ Traces de lumière : paroles initiatiques soufies
_ Futuwah - Traité de chevalerie Soufie
_ Jésus dans la tradition soufie
_ Moïse dans la tradition soufie
_ Saints et sanctuaires de Fès
_ Sagesses et facéties de JOHA - 70 contes spirituels et leurs messages cachés
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(Extrait d'un reportage de france3 "Des raçines et des ailes" de 105 mn, intitulé "Le goût du Maroc : de Fès à Casablanca" ; Trois femmes, Laïla Skali, Monique Eleb et Fouzilla Edjaoui, invitent à découvrir les villes marocaines de Fès et Casablanca, qui incarnent deux visages opposés du pays. Tandis que Fès, cité traditionnelle, vient de célébrer son 1200e anniversaire, Casablanca, ville nouvelle, n'a pas encore tout à fait un siècle. Laïla Skali, architecte née à Fès, y a développé le concept, inédit dans la région, du logement chez l'habitant. Ainsi, trente familles ouvrent leur maison aux voyageurs de passage. Quant à Monique Eleb, professeur d'architecture à Paris, née à Casablanca, elle a réalisé un ouvrage qui retrace l'histoire de la ville, à travers ses bâtiments et ses monuments.)