Les fonds de Moscou, qu’est-ce que c’est ? - Film 376

[@PIAIR314]

Oui merci, une mine d'information qui m'a permis de retrouver une ancêtre que je cherchais depuis 20 ans !

[@maccoargiolas6072]

Fantastique ! Quelle joie ça a dû être !

[@nicolascaradec998]

Merci pour cette vidéo

[@annagawinkowski2614]

Comme d'habitude très intéressant 👍

[@ragarucatherine796]

C'est pas mal ça ! Des archives françaises qui portent un nom russe! Une question : les russes ont-ils tout redonné à la France? Et pourquoi ont-ils emmené cela dans leur pays? Merci pour la vidéo explicative sur ce sujet inconnu de moi. 😊

[@GenealogieArchivesetCulture]

Sans doute que, comme les nazis, ils se sont dit qu'ils y trouveraient matière à faire pression sur telle ou telle personne...

[@maccoargiolas6072]

Bonjour, Je doute qu'il y ait des états qui laisseraient passer une telle opportunité d'avoir accès à une mine de données policières, surtout en temps de guerre et si ça concerne un adversaire ou un concurrent politique. Et puis le NKVD (dans les années 1930) et le KGB (par la suite) étaient réputés pour leur efficacité redoutable. Pour ce qui est du contenu de la restitution, je suis allé plusieurs fois aux Archives nationales pour travailler sur des militants politiques. De mes discussions avec les archivistes il est ressorti que les Russes ont fait une liste de ce qu'ils ont restitué. Mais il y a apparemment des manques : un dossier sur lequel je comptais beaucoup était manquant. J'imagine qu'il doit y en avoir d'autres, mais comment quantifier ? Est-ce que les AN auront inventorié les restitutions en les comparant à ce qu'on a dit leur rendre ? Je ne sais pas trop. Au niveau pratique, grâce à ces fichiers l'URSS avait notamment un beau panorama de militants politiques : une liste d'alliés et d'adversaires déjà fichés. Mais contrairement à ce qu'on pourrait penser, le contrôle des militants communistes étrangers par l'URSS a aussi été pratiqué. J'ai eu le dossier de Victor Serge entre les mains. Anarchiste en France dans les années 1910, il s'est rallié à la Révolution russe... avant de devenir un opposant à Staline en 1928. Malgré les persécutions dont il a fait l'objet, il a réussi à quitter le pays grâce à une campagne de soutien internationale et s'est réfugié en Belgique puis en France. Mais son engagement politique contre le stalinisme n'a pris fin pour autant. Quelle aubaine pour le régime d'avoir en main les rapports concernant sa nouvelle période d'activité en France : ses contacts, son lieu de vie... L'espionnage devenait ainsi un jeu d'enfant.

[@maccoargiolas6072]

Tout n'a pas été restitué, mais je ne sais pas sur quelles bases.