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Les forçats de la route, les transports en surcharge sur les routes de l'impossible, au Congo-Brazza.
Quand les véhicules transportent des charges bien supérieures à la normale
Extrait de : generationvoya...
Les véhicules ont souvent une charge limite à respecter d’un point de vue de la sécurité, mais cela n’a pas empêché ces conducteurs de les surcharger imprudemment ou de conduire avec des charges instables et précaires. Qu’il s’agisse de camions, de scooters, de vélos ou de tricycles à moteur, il y a beaucoup de moments surprenants capturés dans les photos que vous allez découvrir ci-dessous. En voyage, voir de telles choses relève du folklore et nous rappelle que les façons de faire dans d’autres pays sont parfois bien différentes de chez nous.
Dans certains pays du monde, principalement en Afrique et en Asie, il n’y a pas autant de règles sur la route qu’en Europe, et on assiste à des scènes insolites chaque jour, qui sont en fait le quotidien de la population.
Comment la surcharge sur la route fait perdre les transporteurs
Un camion est considéré en surcharge dès que le poids dépasse les poids autorisés par la réglementation et le constructeur. Les limites imposées tiennent compte de la capacité de l'infrastructure routière et du véhicule à supporter la charge transportée sans grand risque. Les conséquences du non respect de ces poids sont énormes et de loin supérieures aux gains perçus par les transporteurs.
Extrait de : www.transports...
En effet, la surcharge va engendrer entre autres :
une dégradation plus rapide de la route entraînant des temps de parcours plus longs et des frais de réparation plus importants,
un risque de renversement du véhicule du fait d'une stabilité très précaire,
une mauvaise tenue de la route en particulier dans les virages,
des distances de freinage plus longues,
Une consommation de carburant plus importante,
une déformation du châssis affectant l'état mécanique général du véhicule,
des amendes à payer aux postes de pesage.
Il est clair que ces effets contribuent fortement à augmenter le coût d'exploitation des véhicules et à accroître le risque d'incidents et d'accidents sur la route. Par ailleurs, en cas d'accidents, l'assureur peut invoqué la surcharge pour se soustraire du paiement des frais de dédommagement.
Pensez-vous vraiment que le supposé bénéfice réalisé en chargeant de 10t au au-delà de la limite (à 10 000 FCFA, la tonne par exemple) sur un trajet donné pourrait couvrir à court et à long terme les pertes ci-dessus occasionnées ? Ce n'est pas évident.
lesechos-congo...
Les véhicules ont souvent une charge limite à respecter d’un point de vue de la sécurité, mais cela n’a pas empêché ce conducteur à Moungoundou-nord dans le Niari (sud) de le surcharger imprudemment ou de conduire avec une charge instable et précaire.
Au Congo-Brazzaville, qu’il s’agisse de camions, de motos, ou des bus, il y a beaucoup de moments surprenants capturés dans les photos.
lesechos-congo...
Voir de telles choses relève du folklore et nous rappelle que la façon de faire dans notre pays, donne l’impression qu’il n’y a pas autant de règles sur les routes congolaises à Brazzaville comme à l’intérieur du pays où on assiste régulièrement à des scènes insolites chaque jour, qui sont en fait le quotidien de la population.
Ces transporteurs ne sont pas régulièrement soumis à des contrôles routiers qui peuvent faire ressortir différents problèmes et infractions.
Les problèmes de surcharge sont un cas courant au Congo-Brazzaville alors qu’il est parfois difficile pour le chauffeur de savoir précisément le poids des marchandises qu’il transporte.
S’il est de la responsabilité de l’expéditeur de fournir les informations exactes sur la marchandise confiée au transporteur, il est compliqué de retrouver les origines précises des écarts entre la réalité et le déclaratif, notamment si le chauffeur a pris en charge plusieurs lots d’expéditeurs différents.
Même si les forces de police hésitent à retirer le permis de conduire du chauffeur, car cela équivaudrait à le priver de son outil de travail, le transporteur reste cependant redevable de l’amende vis-à-vis du Trésor Public. Si la responsabilité de l’expéditeur peut être engagée, le Transporteur reste en 1ère ligne vis-à-vis de l’administration et devra payer la contravention, avant d’essayer d’obtenir réparation.
Dire qu’avec des véhicules à l’évidence difficiles à manœuvrer, les chauffeurs conduisent parfois, malgré le mauvais état des routes, en toute insouciance face au danger potentiel qu’ils ne peuvent hélas pas éviter du fait de la marge de manœuvre réduite, pour cause de vitesse excessive.
Germaine MAPANGA Les Echos du Congo-Brazzaville