Les Misérables feat. François Bégaudeau & David Fonseca

Il y a deux ans de cela, dans l'émission "La Gêne Occasionnée", François Bégaudeau et "L'Homme qui n'a pas de prénom" dialoguaient autour des "Misérables" (Ladj Ly). Le 8 janvier 2022, David Fonseca, dans le cadre de la série d'émissions autour du Banlieue-film, revenait dans l'épisode 2 sur cette critique par Bégaudeau en soulevant des points de désaccord. Il était donc logique de les réunir pour en parler.
La Gêne Occasionnée "Les Misérables" : / episode-13-les-miserables
Le Banlieue-film "Les Misérables" par David Fonseca : • Le Banlieue-film feat....

[@ALC981]

À quand un débat Bégaudeau / Thoret sur Michael Mann ?

[@AhmedRostand]

Il faudrait que david fonseca se réécoute, c’est extrêmement décousus, ça part dans tout les sens, pas une idée est aboutie encore moins audible. J’ai subis chacune de ses interventions.

[@jesenmauvais]

t'es dur, pas d'accord

[@AhmedRostand]

@@jesenmauvais c’est ton opinion je respecte

[@jesenmauvais]

@@AhmedRostand 👍

[@Ewenblake]

Difficile de pas être d'accord. C'est encore plus flagrant par le contraste avec son contradicteur mais Fonseca que je ne connaissais pas est IMPOSSIBLE à suivre. Le problème je le connais bien car je souffre du même mal: la sur-utilisation d'un vocabulaire techno / soutenu que l'on est en fait incapable d'utiliser avec efficacité. Si quelqu'un peut me résumer les principaux arguments de Fonseca je prend car après 1H30 de video je suis incapable de les énoncer. Dommage qu'il n'ait pas bossé ses interventions en amont parce que c'est si confus que cela en devient pénible. Et il faut qu'il arrête avec ses effets de langage s'ils ne sont pas suivis d'un propos un minimum conséquent car il frise souvent le ridicule à répéter la fin d'une phrase ou à ponctuer d'un silence emphatique l'entame d'une autre. Le seul intérêt de cette vidéo c'est le dilemme pour Begaudeau : faut-il répondre à des critiques sur son travail par des amateurs qui n'ont finalement pas plus d'expertise que moi sur un sujet afin de défendre sa position ? Ou bien laisser courir, conscient que Fonseca ou un autre l'interpelle essentiellement pour faire parler de lui ?

[@AhmedRostand]

@@Ewenblake excellent 👌🏻

[@maudarmelle3860]

Merci à Begaudeau pour sa critique de haute volée . Claire , bien problématisée, tant sur un plan esthétique que politique. J apprécie le respect ( en dépit de son ton un peu ampoulé) dont il fait montre face à son contradicteur. Il aurait pu , tant il le domine ( ici en tout cas) intellectuellement , le rabaisser. Il lui porte la contradiction en le traitant sans ménagement, non pas comme un critique très inférieur ( un enfant d un point de vue réthorique et d un point de vue de l éloquence)mais comme un adversaire digne de ce nom. Le film dont il est question , comme son ( peut-être) référant La Haine , ne passera pas l épreuve du temps . C est le sort auxquels les films dont la vacuité discursive , fut-elle plastique ment séduisante , sont promis. La Haine, le film , avec son côté Riri Fifi et Loulou ( un trio juif renoi rebeu) pour exemplifier la Banlieue, est repassé il y a peu sur Arte je crois . Quelle tristesse ! Pas une scène qui ne vende sa propre esthétique, mélange de pub « black and white » pour parfum pour jeunes mâles et de clip de peura gangsta. Tout sonne faux aujourd’hui. Tout sonnera faux dans Les Misérables , pour les raisons ( entre autres) exposées par Begaudeau. Quand on voit durant les dernières élections présidentielles, à quel point les politiques de droite et d extrême droite , ont fait la danse du ventre , devant tous les médias, devant le syndicat policier neo-fichiste Alliance . Quand on mesure alors le pouvoir de ce syndicat ( largement Lepeniste) et ce qu il le lie aux puissances structurelles de l état; quand on voit qu en pleine période de quarantaine Covid, l état a continué à déstructurer les hôpitaux publics, mais a alloué 6 millions d euros ( été 2020) à la police pour acheter des ….NOUVEAUX DRONES (!), il est erroné de prétendre que les policiers à l instar des populations pauvres sont identiquement délaissées. Qu il y a une symétrie dans l abandon politique valant pour toutes les parties. C est pourtant ce qui serait apparu comme ayant été Le point de vue critique le moins inintéressant des Misérables , si on avait du en trouver un . Grande paresse que de se résoudre à ce discours simplet ( un peu mis en avant , si j ai bien compris par le contradicteur de Begaudeau lorsqu il en vient à convoquer Hobbes pour justifier cet aspect là du film). Renoir disait que tout grand film était discursif ( politique /esthétique /social etc) . Les Misérables en produit peu de discours, et le peu produit est d une grande pauvreté qui , sans offense peut se résumer à « Tous abandonnés » sous une forme cinématographique américanisante.

[@franckpenitzka1780]

Suite à votre émission , je suis allé regarder le documentaire de Ladj Ly que je ne connaissais pas. Après vos échanges, je m'attendais à un docu d'une subjectivité plus marquée vers la révolte (mais peut-être ai-je eu tort) . En fait , le docu oscille entre les images de la révolte (avec quelques brefs interviews sur le vif au coeur du combat donc ne laissant pas le temps de l'argumentation profonde et pour cause) et un appel au calme généralisée (les médiateurs, l'appel au vote, les marches , la rencontre au Sénat) . Les prémisses du Ladj Ly "en même temps" ? Lors des émeutes, c'est également très équilibré entre les images de violences, démonstration de force de la police et la mise en "faiblesse" des forces de l'ordre. Petites réflexions à chaud ! :-) Merci encore pour vos émissions.

[@Salamandar11]

Je profite de cette vidéo, qui sert un peu d'epilogue à cette série de vidéos sur le banlieue film, pour remercier chaleureusement Samir et David. Le côté transversal du cinéma transpire à chaque minute de ces vidéos. C'est vraiment une excellente approche pour obtenir la photographie d'une époque. On se rend compte que des réalisateurs avaient déjà mis le doigt sur des problématiques qui continuent de nous hanter. Je trouve que la confrontation entre David et François est fertile et propose des angles variés de perception. Ça donnerait limite envie de les revoir discuter autour d'un autre film clivant :)

[@leomes9141]

Merci pour toutes ces emissions Samir, ta chaine est une mine d'or, longue vie à Microciné!

[@franckpenitzka1780]

Débat très intéressant ! A propos du drone ... je rejoins la position de François dans la Gêne occassionnée. Il ne montre pas la ghettoïsation, l'enfermement de cette banlieue. Ces vues aériennes sont principalement des éléments visuels "esthétiques", on voit des formes (disparition de l'humain > Cf. début du film West Side Story ? mais qui va tellement plus loin...) anecdotiques car à peine évoquées ("Buzz qui filme les filles") . Ladj Ly ne se ressert même pas de la vidéo du drône lors de la bavure.

[@nicolasaudoyer6325]

Ouh, je finis un certain live et je m'écoute ça. Je viens d'écouter les vidéos sur le banlieue film, la semaine dernière. Merci Samir !

[@microcinerevuedecinemaetdetele]

Je suis assez fier de cette série d'émissions sur la chaîne, le tout grâce à l'investissement de David.

[@nicolasaudoyer6325]

@@microcinerevuedecinemaetdetele En effet !

[@nicolasaudoyer6325]

J'en suis au 6, je viens de voir qu'il y a le 7, le 8 et le 9. Cool !

[@fredonitch8761]

Je veux le même débat sur le film "La vengeance" de Morsay. Voire sur toute la franchise (ouais, il y a deux suites).

[@RaoulLeDegueu]

Bégaudeau les aurait vu ?

[@fredonitch8761]

@@RaoulLeDegueu J'espère pour lui.

[@antezebra3081]

Pour répondre un peu à Bégaudeau, la qualité de la représentation du réel dans une œuvre, c'est un critère esthétique pertinent, personne ne le contredira. D'autant plus dans un cas comme celui d'un film un peu social ou un peu militant. Mais ce n'est qu'un critère parmi d'autres. Ce n'est pas nécessairement par ce biais que se fait l'intégralité d'une expérience esthétique ou cinématographique.

[@AhmedRostand]

Pour ce qui concerne « la haine » François a tapé dans le mil et cela tient quasiment en un seul cinéaste : spike lee. Duquel, à la manière de Tarantino sur d’autres rives, il fait vaste copie plus qu’il ne s’inspire. Pour ce qui des clichés dont la haine est pétrie et les jeux d’acteurs abusés a souhait, on comprendra que ce n’est pas la banlieue dont il est question mais bien d’un exercice de style avec celle-ci et ses maux pris en otage, destiné a faire démonstration de la révérence faite avec le plus de perfectionnisme possible au pontes du bizzness outre-Atlantique, un ticket pour Hollywood en ligne de mire, convoité par toute cette gentille petite équipe, Kassovitz en tête.

[@RaoulLeDegueu]

j'ai trouvé "la haine" bavard en le revoyant pour la ressortie sur C+ le propos est cohérent, et dans les années 90, on voyait pleins de films américains sur les banlieues noires américaines qui remplissaient le box office (on n'appelait pas ces films blacksploitation comme dans les années 70, mais l'idée n'était pas loin) la réalité c'est que les marchands ont fait des banlieusards, des consommateurs, à travers le rap, le traffic de drogue, les fringues et les chaussures de marques… vu que l'on vit dans un monde dominé par la consommation qui détermine le statut sociale. de la même manière que ces derniers ont élevés socialement les classes laborieuses des activités primaires et secondaires vers le tertiaire. c'est la réplique de ce qu'il s'est passé dans les années 80 en Nouvelle-Calédonie. et tout ça passe par le cinéma et la propagande, comme on le voit avec BLM en Europe

[@AhmedRostand]

@@RaoulLeDegueu excellent 👍🏻

[@RaoulLeDegueu]

@@AhmedRostand avant Spike Lee, il y avait Oscar Micheaux qui a réalisé le premier film afro-américain : "the homesteader" en 1919

[@hannibalmahe]

Il est probable qu'on intellectualise beaucoup trop les choix artistiques de Ladj Ly. Tout comme on justifie trop le "non choix" scénaristique à une logique de réécriture (ce fameux "blanchiment" dont vous parlez) manipulée par "ceux qui payent le film". À l'heure où les mass media audiovisuels ont imposés avec succès une certaine monoforme dans le paysage audiovisuel mondial, et où la consommation a remplacé la soif de connaissance, il est fort probable que Ladj Ly ait simplement voulu copier ses films de chevet (qui sont également des copies de films...). Preuve en est cette "fin ouverte" qui renvoie directement à celle de "La haine". L'aspect "non-choix" serait à mettre au crédit de sa volonté systématique à vouloir casser les clichés afin de montrer à quel point il peut être différent de ses aînés (les réalisateurs de ces films qu'il copie), au regard de ses origines (le fameux "moi j'ai grandi en banlieue, je connais la réalité des quartiers" que l'on retrouve souvent sur les plateaux de TPMP). Il est même fort probable qu'il se soit parfaitement entendu avec son producteur et ses compagnons d'écritures, qui, dans un excès de bien-pensance dû à ses origines, l'aient confortés dans ce non-choix, un peu à la manière d'un Kerry James lorsqu'il commet "banlieusards". D'ailleurs, on pourrait même penser que cet excès de bien-pensance puisse avoir touché les lecteurs des commissions, à tel point qu'aucun d'entre eux n'aient voulu remettre son scénario en question... ce qui, en conséquence, a davantage conforté Ladj ly dans ses malheureux non-choix. L'absence de partialité est donc un problème dans ce film. Que ce soit lors de son processus d'écriture ou de réalisation (comme vous l'avez si bien débattu).

[@Alicia-bt6kc]

Je me suis régalée. Merci à tous!

[@antezebra3081]

Il a l'air gentil David Fonseca, mais j'ai absolument rien compris à ce qu'il essayait de dire.

[@fonsecadavid6377]

Bonjour, La question étant posée, et Samir Ardjoum n’y répondant pas, je me permets de le faire à titre informatif. Malade, avant le début de l’émission, je le signale à Samir Ardjoum, mais tiens malgré tout à ce que l’échange ait lieu afin qu’il ne soit pas reporté une énième fois. Bien mal me prend d’avoir trop présumé de mes forces. Rapidement, épuisé, je deviens incapable d’articuler une pensée digne de ce nom comme d’être au rendez-vous. A la fin de l’enregistrement, je demande à Samir Ardjoum et François Bégaudeau s’il serait possible de ne pas diffuser en l’état l’émission, et de la remettre éventuellement à plus tard, ce qui sera refusé, pour demeurer purement factuel, ce qui se justifie sans doute à maints égards comme il me revient d’assumer pleinement la responsabilité d’avoir fait le choix de l’enregistrement et d'un débat qui a été fait à ma demande. Quoi qu’il en soit, merci pour chacun de vos commentaires, positif ou négatif, ils sont tous précieux pour être argumentés.

[@hannibalmahe]

Franchement, après la chronique que vous nous avez faite, vous n'avez pas vous excuser à propos de quoique ce soit. Si certains auditeurs s'arrêtent sur la forme de votre échange, le fond me paraît véritablement primer sur celle-ci. Et vous êtes loin de répondre des âneries aux interrogations de M. Bégaudeau. Les digressions que vous faites sont tout aussi intéressantes puisqu'elles développent davantage votre analyse sur ce film et nous permettent de mieux cerner votre état d'esprit. Merci pour cette longue chronique, et merci d'avoir répondu présent pour cet ultime échange. Beaucoup n'auraient pas tenu 30 minutes. Vous en avez fait 9 émissions et 1 débat de 2h.

[@QuetzalKing]

C'était bien, t'inquiète

[@jeromebobin3688]

Il n’y a pas à s’excuser, vous vous êtes exprimé avec vos forces et vos faiblesses, tout comme Francois Begaudeau. Au final, les gagnants se sont nous autres, vos auditeurs. Donc merci à vous trois, la contradiction et les échanges de points de vue sur les chaînes YT étant plus rares que les licornes argentées.

[@jesenmauvais]

@@jeromebobin3688 Bien d'acc

[@jesenmauvais]

C'était passionnant , comme prévu

[@fatbreak1893]

Débat passionnant et un t-shirt de nofx "punk in drublc " en plus,. Bref vous gérez merci à vous...

[@vraikorrigan]

OCTOGONE !

[@Criminelsoyeux]

Et Begaudeau il en pense quoi du film Banlieusards de Kery James ? S’il tacle Les Miserables , j’aurais hate d’écouter sa version pour Banlieusards

[@jesenmauvais]

Bégau, j t'aime d'avance, facon panoptique !!

[@SabineHecebon]

Que Laurent Cantet ait fait son film comme il le voulait, Bégaudeau, assez ingrat au vu du bénéfice sonnant et trébuchant que lui a apporté le film, appelle ça une "erreur politique"... Quand on n'est pas d'accord avec Bégaudeau, on fait une erreur politique. On tremble à l'idée que ce genre de penée stalinienne n'accède un jour à nouveau au pouvoir quelquepart. Il faudrait d'urgence rouvrir des goulags...

[@Hopkins84270]

Pourquoi parler du boitier et pas du film ? Pourquoi ne pas parler des bonus ? Je ne comprends pas.

[@Sb-lb8jl]

Oui la haine c’est do The right thing en moins bien,John turturo énorme,a voir dans la série The night of 👍

[@Sb-lb8jl]

« Moi j’ai pas fait la fac, comme les mecs de la bac » 😁

[@murr_phy]

Si une oeuvre ou une personne n’entre pas dans le logiciel « Bourdieusien » de François Bégaudeau, cela se termine par une « erreur 404 » pour lui. Il aime Paul Thomas Anderson, alors on lui pardonne.

[@Momo-ww6ly]

Oh bordel !!!! ça va s'engueuler !!! j'ai hâte !!! Je commence la vidéo !!!!!

[@Momo-ww6ly]

Viens de finir la vidéo... Je suis un peu déçu, moi qui m'attendait à un débat enflammé et bien non. Mais par contre ils n'arrivaient pas à se comprendre sur certains points et je dirais même qu'il y a une détestation (ou même de la haine) entre ces deux là. Vu le doigt d'honneur peu subtil fait par David Fonseca à la fin, je trouve ça minable perso.... mais bon, j'vais pas défendre Bégaudeau, il m'énerve parfois aussi.

[@microcinerevuedecinemaetdetele]

@@Momo-ww6ly Bonsoir. Je peux vous assurer qu'il n'y a aucune haine entre eux. Et surtout, j'insiste pour vous rassurer qu'il n'y a jamais eu de doigt d'honneur de la part de David.

[@nassguess1]

rester barbare est une phrase de Kateb Yacine

[@microcinerevuedecinemaetdetele]

vous me l'apprenez.

[@mattgi1334]

begaudeau avec un t shirt nofx, punk in drublic, super album au passage

[@SabineHecebon]

1:11:00 Le principal procédé vicieux de Bégaudeau est de faire dire à son "ennemi" quelque chose qu'il n' a pas dit, de lui faire dire un truc faux ou bête pour pouvoir l'enfoncer... Il recommence ici et montre son vrai visage: un débatteur malsain.

[@SabineHecebon]

Bégaudeau, au sentiment de supériorité affirmé et à l'esprit conflictuel vain, a toujours dans les discussions un moment où il a une attitude malsaine et malhonnête, ainsi qu'il l'avait eue dans une "discussion" avec Natacha Polony, ou en bien d'autres occasions... Du coup, ça jette le doute sur tout le reste de ses propos...

[@SabineHecebon]

Affrontement idéologique mais pas un mot sur le cinéma...

[@Theo-kn5be]

Décevants ces avis tirés par les cheveux sur ce super film (et j'adore Begaudeau) 30:00 Ne pas trancher entre 2 camps, c'est être centriste ?! C'est tout le contraire… C'est montrer la complexité d'un monde, il n'y a pas les méchants contre les gentils ! Si Ly avait tranché en faveur d'un camp où l'autre, Begaudeau aurait crié au manichéisme hollywoodien, à raison. Dommage d'être à ce point passé à côté de la puissance du discours de ce film !

[@Flo-rent]

Il n’y a pas de méchants ? Au final, la critique de FB te concerne. Dire que la BAC est du camp du ”bien” c’est nier les souffrances qu’ils perpétuent. La réalité est certes complexe mais les baceux, au-delà de la complexité personnelle, sont pris dans un système qui lui est violent, et c’est ce point qui est soigneusement évité ici.

[@Theo-kn5be]

@@Flo-rent tout le problème actuellement c'est que la bac et les quartiers sont pris dans une sorte de guerre où l'un est l'autre paraissent représenter un camp. Le film essaye justement de passer outre ça et d'aller dans la complexité : les baceux sont pris dans un système violent et les jeunes des quartiers aussi, c'est ce point de vue qui est intéressant dans ce film et c'est très loin d'être centriste (pdv qui consisterait à soutenir la police inconditionnellement)

[@milkcarton6654]

c'est énervant ce terme banlieue-film. Dites film de banlieue, ou film sur la banlieue. Banlieue c'est pas un mot anglais, donc banlieue-film ça ne se dit pas.

[@hannibalmahe]

Ce qui est encore plus énervant c'est qu'encore une fois, ça ramène tout à Paris. On ne parle pas de banlieue pour la plupart des villes françaises, à l'exception de Lyon je crois...

[@fonsecadavid6377]

Bonjour, Vous avez sans aucun doute possible raison, mais l'objectif de la série d'émissions à laquelle j'ai participé initialement était de questionner le concept de "banlieue-film" formalisé par Thierry Jousse, en 1995. Voilà pourquoi, pour ma part, je le reprends dans cette perspective de questionnement. Il y a également, sans doute, un effet loupe sur la région parisienne mais, pour ma part, chaque fois que cela se justifiait cinématographiquement dans cette série d'émissions (9 au total), j'ai mentionné d'autres espaces non-franciliens. En vous remerciant de votre commentaire.

[@SabineHecebon]

Les mimiques méprisantes de Bégaudeau quand Fonséca parle en disent long sur la face sombre de ce personnage intolérant...

[@Cyphroid]

relou le fonsec

[@schneider1896]

Merci david pour ces analyses in situ. begaudeau faut arrêter la coke par contre, j'ai l'impression d'entendre un polémiste genre soral

[@Nclm1]

Tu es fou

[@ericmielle7610]

Begaudeau n'est pas de droite, c'est gauchiste.