Les émotions animales vues par Frans de Waal dans « La dernière étreinte »

Le primatologue Frans de Waal dont les travaux font autorité dans le monde entier, nous explique que les animaux sont aussi capables d’éprouver de multiples émotions. Et si le rire, la peur, la colère, le désir n’étaient pas le propre de l’homme ? Il publie « La dernière étreinte » aux éditions Les Liens qui Libèrent.

[@saradupont3971]

Plus j'observe et je côtoie les animaux et plus je vois leur sagesse. Ils ont beaucoup à nous apprendre.

[@beatrixvantil8623]

merci de tout coeur Frans de Waal , votre français est tout à fait agréable à entendre et surtout vos propos , votre message pour le respect de animaux . heureusement que vous êtes traduit dans plusieurs langues , que les lois pour la protection des animaux soient renforcées partout dans le monde !!!

[@claudiabe9425]

son livre est magnifique ! Merci pour cette belle découverte :-)

[@user-zf7lr6im6g]

Le jour où l’on comprendra qu’une pensée sans langage existe chez les animaux , nous mourrons de honte de les avoir enfermés dans des zoos et de les avoir humiliés par nos rires. « Boris cyrulnik »

[@yannish1731]

Merci !

[@omarbelhassain455]

J'aime bcp Franz de Wall mais même Descartes reconnaît des affects aux animaux, des sentiments que nous comprenons. C'est même selon lui la preuve (notre compréhension) que les animaux n'ont pas d'idées, car s'ils en avaient nous les comprendrions comme on saisit leurs sentiments... C'est la PENSÉE que la philosophie occidentale refuse à l'animal et encore pas tous les philosophes. Rousseau accorde une pensée à l'animal par exemple. Mais l'affectivité et ses expressions chez l'animal sont reconnues DEPUIS L'ANTIQUITÉ par les philosophes. Pythagore, Plutarque étaient végétariens. Dès Homère et son chien qui reconnaît Ulysse, on savait que les animaux ont une sensibilité et Aristote disait même que si nous n'avions que cela, faudrait déjà en être satisfait. C'est fatigant cette fausse vulgarisation des philosophes qui en fait des choses un peu neuneus alors que c'est bien souvent la subtilité de leurs analyses qui ont obligé les scientifiques à affuter les leurs...

[@MOBetterGold]

Affûter les leurs tout simplement car il y a une différence entre sensibilité qui vient véritablement même des organismes végétales, et sentiments, émotions, apprentissage, AOLI voire même conscience (conscience triangulaire, conscience de soi, conscience de la nature environnante). Descartes a quand même émis énormément de contradiction en prétendant comme Skinner que les animaux étaient régis seulement par leurs émotions (même si lui allait jusqu'au comportement, behaviorisme), aucun contrôle donc des êtres machines. C'est à cause de ses pseudo-analyses qu'on pouvait faire des anesthésies en pensant que les cris étaient seulement des stimuli. Je veux bien penser que la pensée occidentale refuse à l'animal certaines choses indispensables à tous êtres mais de là à prôner Descartes comme un bon savant de la compréhension animale, non. Il a juste dit quand il était plus jeune, qu'on ne pouvait pas comprendre les autres animaux du moment qu'il ne pouvait pas nous parler, ou encore, faire cette dichotomie homme/animal, toujours possible dans nos moeurs. Les philosophes d'aujourd'hui ont même eu du mal à se poser sur une méta-cognition récente des autres animaux alors que les faits étaient là. Les psychologues, les philosophes, les ethologues, les zoologues... Se mettent de plus en plus d'accord, mais beaucoup sont encore dans cette dichotomie nature/culture. De plus c'est faux que les animaux n'ont pas d'idées. À partir du moment où ils ont comme une TOM (Théorie de l'esprit) ils ont au minimum cet altruisme, cette conscience triangulaire, et surtout réfléchissent aux problèmes qu'on leur pose. Nous sommes des animaux et nous avons quelques limites interspecifiques, c'est comme ça. Mais non, le fait qu'ils n'ont pas d'idées est faux. Un etre sentimental, c'est propre à un individu, c'est un état privé comme dit Frans de Waal. Mais surtout quand il dit "le langage ARTICULÉ est une différence" bien évidemment, mais ce langage n'est pas le plus important dans la nature, il y a une spécificité par exemple, pour expliquer ce qui s'est passé ultérieurement, ça le langage ARTICULÉ le permet mieux. En conclusion, les philosophes ont certes fait posés de nombreuses questions mais ont aussi garder dans nos pensées et dans nos actions, des fausses informations qui étaient pourtant concluantes pour la plupart.

[@kevWorkout]

🤝🦧

[@Harris.L]

Aurait il été intéressant de demander s'il est vegan?

[@fabrou]

Il ne l'est pas.

[@Rikwers]

Il n'est pas vegan, il veut juste que les animaux soient mieux traiter et réduire la consommation de viande

[@pestemojo9661]

@@Rikwers Se qui est normal faire une hiérarchie du vivant et stupide et irais à l'encontre de sont travail ...

[@yohandekerrohan1575]

Il est assez fâcheux pour le monde scientifique sans pour autant vouloir le pointer du doigt, loin de moi cette idée, de s'apercevoir que la chose la plus évidente, à savoir la Conscience, la plus indispensable à la vie, la plus universelle, la plus logique échappe encore à l'observation, à l'interprétation et à l'analyse. Ceci poussant à l'utilisation d'un langage hypothétique comme "je crois que", "il est quasi certain" que les animaux en soient doués. Alors qu'une partie de la communauté humaine à accepter la conception non scientifique cartésienne ne reposant que sur un postulat philosophique et un parti pris douteux, il serait "peut être" temps de poser avec certitude le fait que la Conscience EST indépendamment de la biologie et de l'anatomie, des capacités cognitives ou même d'abstraction observées dans le règne animale... Si le doute persiste alors il faut aussi en douter chez l'homme ou bien changer de perspective. Soit se dire que ce qui fait que l'homme a atteint le stade de l'humain ne dépend pas de la conscience mais uniquement de l'intelligence, ce qui signifierait que seul cette dernière est utile à une espèce supérieure. Soit il faut redéfinir le concept de conscience et les fantasme que l'on y met voir l'approche totalement irrationnelle que l'on en a. Dans les deux cas les PREUVES sont évidentes et absolues. La science n'a elle jamais été capable de prouver qu'il était possible d'exister et d'évoluer en tant que vertébré supérieur en étant dépourvu de cette qualité première, NON JAMAIS évidemment. Donc les limites à cette frontière sont purement psychologique se rapprochent fortement de l'antropodeni de l'auteur. Il faudra bien que l'évidence prime sur le doute plutôt rapidement jusque dans l'esprit des penseurs, érudits et savant toutes discipline confondus au risque pour cette humanité de ne jamais pouvoir regarder de ne l'autre côté du tunnel, de l'autre côté de son être

[@emmanuelbacque6817]

c'est plus une émission littéraire la Grande Librairie, c'est devenu désespérant.. il y a tellement d'auteurs français talentueux à inviter pourtant..

[@mikebelz5755]

Il y'a pas que ça, on est en 2020 les mentalités ont beaucoup changées par rapport aux classiques.