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La fin de saison approche pour le Real Madrid. Avant de mettre le cap sur Wembley pour y disputer la finale de la Ligue des Champions contre le Borussia Dortmund programmée samedi prochain, le club madrilène avait une ultime bataille à livrer en championnat contre le Real Bétis. Si l’enjeu autour de cette rencontre était quelconque pour la formation merengue, sacrée championne d’Espagne pour la 36e fois de son histoire, Carlo Ancelotti sortait malgré tout l’artillerie lourde, en témoigne la présence dans le onze de départ de Bellingham, Kroos - pour sa dernière en Liga -, Vinicius Jr ou encore de Courtois, préféré à Lunin pour défendre les cages madrilènes.
Confronté à une équipe de Séville revancharde après sa défaite de la semaine passée contre la Real Sociedad, le Real Madrid a peiné à faire la différence et a même cru être mené au score avant la pause. Finalement, le VAR en a décidé autrement en refusant le but de Cardoso, à l’affût sur un ballon boxé de Courtois, pour une position de hors-jeu d’un de ses coéquipiers sur l’action (39e). Au retour des vestiaires, les deux équipes se sont rendues coup pour coup, Vinicius Jr répondant à Perez sans connaître la réussite escomptée (51e, 52e). Alors que le Real Madrid a insisté via Bellingham, auteur d’une frappe puissante bloquée par Vieites (56e), Miranda a forcé par la suite Courtois à s’employer pour repousser le tir de l’Espagnol (61e). Bousculé par une formation andalouse entreprenante, le Real Madrid s’est contenté d’un match nul et vierge au Santiago Bernabéu. Malgré tout, la Maison Blanche termine la saison en étant la seule équipe de Liga a n’avoir jamais perdu à domicile.
Ce samedi soir, l’Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain avaient rendez-vous pour une finale de Coupe de France qui s’annonçait brulante entre les deux meilleures équipes françaises en 2024. Et alors que plusieurs événements malheureux avaient émaillé en amont de la rencontre entre les supporters des deux camps, cette rencontre s’est jouée dans un stade Pierre-Mauroy incandescent et légèrement à l’avantage des Gones en début de match. Pourtant, sur le pré, les Lyonnais n’ont pas du tout répondu présent lors du début de rencontre. Pendant près de quinze minutes, le PSG a été largement supérieur et un siège s’est opéré aux abords de la surface de Lucas Perri, auteur de plusieurs parades capitales (5e, 9e). Remettant légèrement le pied sur le ballon à travers quelques possessions stériles, Lyon est néanmoins vite retombé dans ses travers. Incapable de marquer dans son premier temps fort, la bande à Luis Enrique n’a pas fait deux fois la même erreur. Sur un centre anodin venu de la gauche, Lucas Perri s’est totalement raté dans sa sortie, laissant tout le loisir à Ousmane Dembélé de finir dans le but vide de la tête (0-1, 22e). Sonnés, les Lyonnais n’ont pas su se remettre les idées en place et Fabian Ruiz a permis aux Parisiens de faire le break après une offensive mal repoussée par la défense rhodanienne. Au terme d’un premier acte maussade, l’OL rentrait aux vestiaires après avoir subi la loi d’un PSG en maîtrise mais avec un Kylian Mbappé timoré.