المجاهد / عمارة علي / المدعو - عليلو فرتشوخ - منسي و مجهول معركة الجزائر . ج 01.

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قناة الجزائر تاريخ و حضارة

قناة الجزائر تاريخ و حضارة

Күн бұрын

Пікірлер: 36
@قناةالجزائرتاريخوحضارة
@قناةالجزائرتاريخوحضارة Жыл бұрын
ولد عمارة علي بالقصبة في سنة 1932 ، و هو صاحب المهام الخطيرة ( مسؤول القنابل و تهيىة المخابىء المجاهدين المطلوبين و التنسيق بين المسؤولين تاع المنطقة الحرة الجزائر العاصمة.
@salahedinbouketir9476
@salahedinbouketir9476 Жыл бұрын
للأسف كل مناظر القصبة،،،،لاتشرف ارواح الشهداء،،،الذين ضحوا بالنفس والنفيس،،،من اجل الجزائر،،،،،للأسف،،،وانا مكانكم،،،ما كنت لأصور هذه المهزلة،،،في حق التاريخ،،،والشهداء الابطال رحمة الله عليهم،،،😢😢😢😢😢😢😢،،،وفي الحقيقة هذا المجاهد،،،الذي تتكلمون عنه،،فهو ايضا همش،،،ونسي،،،،،من طرف اشباه المؤرخين،،كما همشت ونسيت القصبة العتيقة،،، فاللهم استر عيوبنا،،،واغفر لنا ذنوبنا،،،يا ارحم الراحمين،،،😢😢😢😢😢😢
@MakanlaaadllazabiDabhoalina
@MakanlaaadllazabiDabhoalina 2 ай бұрын
هدا خال بابا ربى يرحمو
@kasbahbeo1054
@kasbahbeo1054 Жыл бұрын
ESSALEM ALEYKOUM YA AKH .MERCI POUR TOUS CE QUE VOUS FAITES .ALLAH MAAK ÜN PLAISIR DE VOUS ENTENDRE
@HabibaTelab
@HabibaTelab 4 ай бұрын
ان شاء الله يكون في دار ااحق الله يرحمو و يرحمهوم Merci pour cette valeureuse information Moi mm qui connaiis bien l'histoire de mon pays je ne connaissais du tout ce grand Monsieur
@sousouker867
@sousouker867 Жыл бұрын
C'est dommage quand a oublier tous ces chouhads. Rebi yrhamhom
@sadatahmed2458
@sadatahmed2458 Жыл бұрын
سلام الله عليكم شكرا لك على المجهودات المبذولة من شخصك في توصيل المعلومة والتاريخ مشكور
@lyesmessafer3431
@lyesmessafer3431 9 ай бұрын
Baraka allah fik 3la had ma3loumat
@momenamar7056
@momenamar7056 Жыл бұрын
مشاء الله معلومات هامة مشاء الله ربي يعطيك الف عافيه يا رب العالمين 🤲🤲🤲🤲🤲
@karimalleg901
@karimalleg901 Жыл бұрын
الله. يعطيك العافية بيا استاذ عليلو فرشوخ مجاهذ شرس الله يرحمو برحمته الواسعة
@dadisat
@dadisat Жыл бұрын
بارك الله فيك استاذ
@نقولويقولون
@نقولويقولون Жыл бұрын
الشهيد دبيح شريف المدعو "سي مراد" رفقة مجموعة أخرى من الأوفياء منهم: عبد الرحمن طالب، عبد الغني مرسالي وعليلو وآخرين يقيمون في بيت جميلة بوحيرد rue de la grenade الذي كان نواة مخبر للمتفجرات.
@momenamar7056
@momenamar7056 Жыл бұрын
السلام عليكم ورحمه الله وبركاته صباح الخير عليك أخي الكريم ربي يسعدك ويسعد قلبك الطيب 🤍🤍
@نقولويقولون
@نقولويقولون Жыл бұрын
Alilou : L’homme et sa circonstance » par Kader Benamara..... Alilou, de son vrai nom Ali Amara, avait 22 ans lorsqu’il s’engagea dans la résistance, tout au début de la guerre d’Algérie. Enfant de la Casbah où il est né en 1932, il connaissait les moindres recoins de cette vieille ville indigène, véritable labyrinthe inextricable de ruelles et d’impasses. Il eut une ascension rapide dans l’organisation clandestine (Zone autonome d’Alger) grâce à son esprit d’initiative et son sens de l’action. Il fut chargé du secteur bombes, de leur distribution et de la logistique et eut aussi comme responsabilité le soin d’aménager des lieux de refuge pour les membres de l’organisation recherchés par les autorités françaises. Confier des tâches aussi importantes à un si jeune homme démontrait la confiance qui avait été investie en lui par les responsables du FLN. Les bombes feront régner la terreur dans la capitale dans les années 1956-1957 et le rôle d’Alilou sera ainsi important dans la fameuse bataille d’Alger, cette bataille devenue un des plus grands mythes historiques de l’Algérie.....L’auteur de ce livre, âgé alors de 12 ans à cette époque, le voyait souvent dans son quartier où la famille Amara tenait une épicerie. Trop jeune à l’époque, il n’avait aucune idée des activités d’Alilou mais il l’apercevait souvent dans un salon de coiffure qui jouxtait sa maison.... Un beau matin, le 3 août 1957, une annonce inattendue choqua les habitants du quartier. Le nom d’Alilou s’étalait en grosses lettres sur les couvertures des grands quotidiens algérois, dont L’Écho d’Alger et Le Journal d’Alger. Sa photo y était aussi affichée. Les titres indiquaient qu’Amara Ali dit Alilou, avait été capturé. Selon ces journaux, Alilou avait été l’auteur de plusieurs attentats et il avait été déjà condamné à mort par contumace lors du procès « des deux Djamila », Djamila Bouhired et Djamila Boupacha. Ces deux jeunes femmes étaient aussi impliquées dans la résistance et avaient été accusées d’être des poseuses de bombes..... Arrêté en août 1957, Alilou avait été atrocement torturé. Les services français réussirent à le « retourner ». Il devint membre des bleus, des auxiliaires ou des supplétifs en quelque sorte, tous des anciens membres du FLN, organisés sous la férule du capitaine Paul Alain Léger, un officier français formé en Indochine à la guerre subversive..... Le supérieur de Léger à Alger, le colonel Roger Trinquier, avait créé un Dispositif de protection urbaine. Léger était chargé d’organiser et de superviser cette structure. Non satisfait, il voulait aller plus loin et forma, avec l’accord de son chef hiérarchique, le GRE, un service spécialement conçu pour rechercher et surtout exploiter le renseignement. Il enrôlera à cet effet des anciens membres du FLN... Qu’est-ce qui a poussé l’auteur à écrire le livre ? L’auteur connaissait Alilou et lui était reconnaissant d’une certaine manière, pour avoir sauvé pendant la guerre son frère aîné d’une arrestation et d’une torture certaine. Il a voulu exprimer cette gratitude en écrivant ce livre qui lui a donné l’occasion d’aborder plusieurs thèmes, de les présenter et de les commenter. Parti dès l’indépendance loin de son pays natal, aux Etats-Unis d’Amérique, il avait laissé derrière lui les terribles souvenirs de cette longue et meurtrière guerre qu’il voulait effacer définitivement de sa mémoire.... Une fois à la retraite, l’auteur est allé vivre sur les bords du Danube, en Autriche, et un beau jour, il se décida à rendre visite au vieux pays où il n’avait pas mis les pieds depuis une éternité, semblait-il. Une fois-là, le passé fit brutalement irruption dans sa vie, le rattrapa. Des souvenirs qu’il croyait délébiles remontèrent à la surface. Il est certain que revoir la Casbah après tant d’années de séparation raviva sa mémoire. Des images surgirent sans retenue. Il se souvint de cette guerre qui avait été exceptionnellement longue et qui lui avait ravi son enfance. Il se remémorait en particulier l’épisode de la bataille d’Alger où il était placé au premier rang, pour ainsi dire. À l’occasion de rencontres et de longues discussions avec des anciens de la Casbah, il s’aperçut que les discours officiels des nouveaux maîtres du pays et la version préfabriquée sur la guerre d’Algérie étaient constitués de dénis et de contre-vérités. Ce qui le frappa, c’était que, en dehors de la famille d’Alilou et de ses proches parents, personne n’avait le souvenir d’Alilou. Les historiens algériens non plus étaient muets sur ce personnage car les chefs de la Zone autonome d’Alger, dans leurs écrits, n’ont fait nulle mention de lui. C’était assez intriguant puisque Alilou avait été l’adjoint principal de Yacef Saadi, le chef de la ZAA pendant la bataille d’Alger. L’auteur décida de faire des recherches à ce sujet et il alla de surprise en surprise. Ses découvertes sont relatées dans ce livre...Alilou est mort en 1986 alors que l’auteur était certain qu’il avait perdu la vie en 1962-63. Que s’était-il passé entre-temps ? Le livre révèle les rebondissements et les surprises de cette quête de la vérité historique. Quelle était la circonstance d’Alilou, cet ensemble des faits qui l’ont accompagné dans la vie ? Car définitivement, Alilou appartenait à un monde donné, un milieu dans lequel il était venu au monde et avait été façonné par son entourage..Il est apparu important au départ de situer le lieu où s’est déroulée l’histoire mais surtout de décrire le contexte où elle s’est passée. L’auteur passe en revue les gouvernements français de l’époque et brosse un portrait d’Alger, cet espace unique sur la côte méditerranéenne.... Questions soulevées par le parcours de Alilou...Les grands thèmes suscités par le personnage Alilou sont multiples. Leur traitement permettra de les commenter. Le premier concerne la grande question de la figure du héros et celle du lâche. Alilou a été étiqueté définitivement comme traître par ses concitoyens. Après tout, il avait revêtu la tenue de bleu, avait rejoint les rangs du capitaine Léger, et avait renié ses frères de combat. La question est donc posée : Qu’est-ce qu’un héros et qu’est-ce qu’un lâche ? Comment les distinguer ? L’auteur émet à cet égard l’opinion qu’il n’y a pas de ligne claire entre les deux natures. Toute personne a des faiblesses et des failles, mais aussi des dimensions humaines louable.. Alilou a personnifié ces deux aspects de la nature humaine. Voilà Alilou, un jeune homme qui en s’engageant dans la résistance était prêt à donner sa vie pour la liberté de son pays, voilà qu’il se transforme par la suite en collabo, en salaud ! Comment en était-il arrivé là ? Comment les générations d’aujourd’hui se seraient comportées si elles avaient été confrontées par les mêmes dilemmes. Il est certain qu’elles n’auraient pas engendré dans chaque cas des héros en puissance... D’autres thèmes sont débattus : *Quelle est la tâche d’un historien ou d’un intellectuel ? Quel est le rôle de l’Histoire ? L’objectif du livre est de rapporter un événement en se basant sur des sources fiables plutôt que celles guidées par le parti-pris ou l’idéologie. Comme le proclamait Cicéron dans la Rome antique, il y a « obligation pour l’historien de ne dire rien de faux, d’oser dire tout ce qui est vrai, d’éviter tout soupçon de partialité, de faveur ou de haine..» En bref, il faut coller aux faits. De plus, l’histoire ne doit chercher nullement à justifier quoi que ce soit. Elle établit des faits, bons ou mauvais. Il faut tout dire...Dans la connaissance du passé, il ne suffit pas seulement d’apporter des éléments factuels mais également de les faire parler, de les interroger, de poser des questions, pour en tirer un enseignement qui soit intelligible. Une première constatation est que les révolutions sont ingrates envers leurs héros, envers ceux et celles qui les ont initiées ou ont tenté de les réaliser...Il y a eu des dénis, des non-dits, des oublis, des contre-vérités dans l’histoire de la guerre d’Algérie. On a voulu imposer une histoire officielle, préfabriquée et l’auteur s’efforce dans ce livre de relever quelques exemples de cette supercherie.... La bataille d’Alger est revisitée et l’auteur tente de jeter une autre lumière sur cet épisode de la guerre. L’art de la duperie qui l’a caractérisé est étudié. L’opération Bleuïte est décortiquée et analysée. Cette opération d’infiltration et d’intoxication à grande échelle a fauché sérieusement les rangs du FLN et de l’ALN. Des milliers d’Algériens en seront les victimes.....Un portrait de Alilou le bleu est tracé. Son action est passée en revue ainsi que celle de ses camarades retournés. Ils avaient tous été interrogés ou plus exactement torturés et avaient été contraints de « coopérer » avec les militaires français. Ainsi a été la guerre, cruelle, sans pitié où toutes les normes d’humanité ont été bafouées, d’un côté comme de l’autre. La torture et la violence qui ont marqué la guerre d’Algérie et leurs conséquences sont exposés et dénoncés, et ce quels que soient les camps qui les ont pratiquées, armée française et FLN/ALN..
@lyesmessafer3431
@lyesmessafer3431 9 ай бұрын
Courage ya khona
@نقولويقولون
@نقولويقولون Жыл бұрын
Témoignage Soeur d'Alilou, Amara Tassadit dite khalti Zoubida "le héros oublié de la Bataille d'alger" il s'agit de parler du parcours de héros oublié dans la Bataille d'‏Alger‏, Amara Ali dit Alilou. ‏Et pourtant, son itinéraire historique reste encore inconnu des Algériens qui connaissent beaucoup plus Ali la Pointe et Yacef Saâdi, qu'Alilou et la famille Amara. La raison incombe aux historiens, mais surtout aux rescapés de la guerre de Libération, qui n'ont pas osé parler ou qui n'ont pas assez dit sur les véritables héros de la Bataille d'‏Alger‏..Si Yacef Saâdi, le chef de la Zone autonome d'‏Alger‏, n'a pas évoqué ou presque le parcours d'Amara Ali dans son livre Les souvenirs de la Bataille d'‏Alger‏, Yves Courrière, en revanche, dans son ouvrage de référence La guerre d'Algérie, partie consacrée à la Bataille d'‏Alger‏, Le temps des léopards, cite à plusieurs reprises Alilou comme étant un agent de liaison important de Yacef, mais qu'il avait un très grand défaut : la drogue. Une accusation grave de sens que réfute la soeur d'Alilou, khalti Zoubida affirme que son frère n'avait aucun penchant pour la drogue et qu'il faisait tout pour convaincre les habitants de ne pas s'adonner à la nefa (une sorte de drogue consommée dans la région). D'ailleurs, Tassadit se rappelle lors qu'un jour elle nettoyait le minzah où était installé Yacef Saâdi, elle découvrit un sac en plastique contenant une matière bizarre.‏ Quand elle demande à son frère Alilou ce que c'était, il lui répond d'un ton pressé que c'était de la drogue subtilisée aux jeunes de La Casbah et qui était destinée à être brûlée.‏ Khalti Tassadit, dite Zoubida, s'interroge sur l'origine de cette accusation, indiquant que si cela avait été le cas, on n'aurait jamais confié toutes ces missions délicates à son frère Alilou.‏.Il est clair que le but d'Yves Carrière était de minimiser l'action d'Alilou au profit d'Ali La Pointe. Sans doute, a-t-il été trompé par les déclarations et les révélations de certains membres actifs de la Bataille d'‏Alger‏, Français ou Algériens. C'est sans doute la confusion issue de l'orthographe des deux noms apparaissant dans les différents rapports des parachutistes, qui a surtout joué contre Alilou. Entre Amara Ali et Alilou, né à La Casbah, et Amar Ali dit la Pointe, né à Miliana, il n'y avait que le A qui diffèrait.‏ Ce qui conforte la thèse qu'Alilou était l'homme par qui tout passe et qu'il connaissait parfaitement La Casbah et son labyrinthe architectural.‏ La preuve, nous raconte sa soeur Tassadit, la fois où il a été envoyé par Yacef afin d'accomplir une mission au maquis et qu'il était revenu le soir à minuit.‏.Personne à l'époque ne pouvait s'aventurer la nuit dans La Casbah, surtout pas Ali La Pointe qui ne connaissait pas assez la vieille ville d'‏Alger‏..Cette nuit-là, alors que Saâdi était entouré d'Amara Saïd, de Hammar Boudjemaâ et d'Ali La Pointe, la bombe de la rue des Thèbes explose, provoquant une panique et un brouhaha inimaginables. Alilou venait juste de rentrer. Il monte aussitôt sur le toit pour avoir une vue de la situation dans La Casbah. L'explosion a surpris dans leur sommeil plusieurs familles musulmanes. Ce qui a provoqué une grande colère chez Alilou, qui voulait sortir pour se venger en arrosant de balles les quartiers européens.‏ Le jeune homme était brave et prêt à tous les sacrifices.Mais une action suicidaire ne servait que l'intérêt de l'ennemi et Yacef a préféré retarder la riposte à plus tard.‏La bombe de la rue des Thèbes était l'oeuvre de la Main rouge, une organisation clandestine composée de civils et de policiers, et qui activait comme un escadron de la mort pour venger les victimes des attentats du FLN.‏Cette organisation visait surtout à répondre aux attentats à la bombe, commis quelques jours auparavant à Bab El-Oued par Petit Maroc, Laïchi Boualem et Maïdi Achour.‏ Ce dernier fut tué par un motard à la rue Maison, quelques jours après. Sur lui, on avait trouvé une pièce d'identité indiquant qu'il habitait rue de Thèbes. Une preuve suffisante pour ces policiers qui travaillaient en collaboration avec la Main rouge pour accomplir leur forfait.‏Autre preuve de l'action héroïque d'Alilou et de sa parfaite connaissance du terrain, raconte d'un ton calme et assuré sa soeur, le jour où ils ont décidé de transférer Larbi Ben M'hidi.‏La Casbah était à l'époque une zone fermée, encerclée par les fils barbelés et truffée de points de contrôle.‏.Pour échapper donc à cet encerclement, Alilou a entrepris de faire sortir Larbi Ben M'hidi par la boulangerie de Hamid Chibane. Une boulangerie qui avait une porte donnant sur la place de Bab El-Djedid et une autre qui descendait vers La Casbah.‏.Alilou accompagné du chef du FLN et de deux de ses compères, Hamid Dali et Dahmane Boussoura, sont donc sortis de La Casbah en empruntant une porte dérobée de cette boulangerie, échappant ainsi au contrôle vigilant des paras. Informé par des éléments algériens travaillant dans la police française, Alilou devait impérativement faire évacuer Ben M'hidi de sa planque au 3, rue Sidi Ben Ali..Alilou avait accompagné lui-même Larbi Ben M'hidi à la voiture qui venait le chercher. C'était la dernière fois que les deux hommes échangeaient une poignée de main.‏.Ben M'hidi est passé de la responsabilité de la Zone autonome d'‏Alger‏ à celle du Comité de coordination d'exécution (CCE). Quelques jours plus tard, il sera arrêté, par hasard diront certains, sur dénonciation indiqueront d'autres, et après interrogatoire, il sera exécuté par Paul Aussaresses.‏ Le 7 janvier, les pouvoirs de police sont transmis aux parachutistes du général Jacques Massu, et les hommes de Yacef étaient de plus en plus menacés. Il devenait indispensable de changer de cache, à chaque apparition des hommes en treillis dans La Casbah. Avec la grève des huit jours, les choses devenaient de plus en plus difficiles pour les éléments de Yacef qui, malgré le verrouillage militaire, se déplaçaient à l'intérieur et à l'extérieur de La Casbah.‏ Au mois de mai, Yacef Saâdi, Alilou et Ramel, sous le fameux haïk blanc et Djamila Bouhired en tenue occidentale, sont sortis de leur cache chez Bahamed, qui n'est autre que le mari de la tante d'Alilou, pour changer de refuge. Djamila Bouhired portait la valise que les éléments de l'ALN appellent communément «le bureau». Une version qu'on retrouve dans le film de Gillo Pontecorvo, mais avec une nuance de taille, d'après des témoignages recueillis, Ali la Pointe n'était pas avec le groupe, à ce moment-là. C'était Alilou.‏.Au musée de l'armée (Maqam Echahid), une maquette est fidèlement reconstituée montrant Yacef, Ramel, Alilou et Bouhired.‏ En descendant La Casbah, le groupe tombe nez à nez avec une patrouille de paras. Bouhired était la plus exposée, et sa retraite fut stoppée par des tirs de sommation. Constatant qu'elle allait être attrapée avec «le bureau», Yacef Saâdi arma son Mat 45 et tira non pas en direction des militaires, mais en direction de Djamila.‏.C'est Alilou qui s'interposa et poussa Yacef Saâdi. Une intervention qui a coûté à Alilou‏ d'être blessé au côté droit, et fut presque arrêté. Il entama une retraite difficile par la rue N'fissa. Cette version qui nous a été racontée par la famille d'Alilou, on la retrouve en détail près dans le livre d'Yves Courrière, dans le chapitre consacré à la Bataille d'‏Alger‏, même si elle n'a jamais été confirmée par la principale concernée, Djamila Bouhired, devenue, aujourd'hui, contrairement à d'autres, une citoyenne anonyme.‏.C'est la deuxième fois qu'Alilou échappe à une patrouille de militaires, malgré toutes les précautions prises, la vie et la circulation dans La Casbah étaient devenues impossibles. L'étau se resserrait, de plus en plus, sur ce jeune homme de 24 ans, qui détenait tous les secrets de la Zone autonome.‏.Après l'arrestation de son frère Saïd, de son cousin Hammar Boudjemaâ, torturés et assassinés, six jours après la grève des huit jours, et l'arrestation de son frère Mohamed et la destruction partielle de sa maison du 3, rue Sidi Ben Ali, Alilou se sentait de plus en plus seul, abandonné par ses propres camarades de la Zone autonome. Et c'est presque par hasard qu'Alilou, errant, fut capturé, un certain mois d'août 1957.‏.Les éléments de la 10e Division du général Massu avaient mis un terme à sa cavale et achevé sa carrière militaire dans la Bataille d'‏Alger‏. Quelques jours plus tard et plus précisément le 25 septembre 1957, est arrêté Yacef Saâdi avec Zohra Drif. Ces deux chefs de la Zone autonome seront bien traités et ne subiront aucune torture.‏ Alors que les services du colonel Godard, commandant du secteur ‏Alger‏ Sahel, avaient essayé toutes sortes de tortures sur le jeune Alilou qui, avec le temps, n'a pas supporté le traitement qu'on lui a réservé. Le talon enlevé, le poignet troué avec une chignole, la peau retirée, etc. Et comme si cela ne pouvait suffire, on lui enleva la chose la plus importante à ses yeux, sa dignité, en le faisant passer pour un traître à la cause. Habillé du fameux bleu de chauffe, il bifurquait dans les rues de La Casbah en montrant du doigt tout le monde et personne. Il avait donné des noms qui n'étaient pas liés à la Zone autonome, pour tromper l'ennemi. Mais cela n'a pas suffi. Alilou, sous la pression et la torture, est devenu «un fou» révolutionnaire.‏ Après l'Indépendance, Amara Ali n'apparaît à aucune commémoration de la révolution. Les séquelles de la Bataille d'‏Alger‏ sont plus morales que physiques.‏il ‏décède, en avril 1986, dans l'anonymat et l'oubli.
@mahdichabi4692
@mahdichabi4692 3 ай бұрын
هذا اسمو عمارة علي والاخر واسمو علي عمار و هاديك اللقطة تاع الحايك c'était la version de yacef Saadi donc c'était bien Amar ali dit ali la pointe
@قناةالجزائرتاريخوحضارة02
@قناةالجزائرتاريخوحضارة02 3 ай бұрын
اللقطة تاع الحايك ،ياسف سعدي كان مع عمارة علي المدعو عليلو و ليس علي عمار المدعو علي لابوانت ، و كان معهم رامل و جميلة بوحيرد .
@lyesmessafer3431
@lyesmessafer3431 7 ай бұрын
Salem khoya djamel smana wala m3a les bleus khan thora wallah a3la
@bulukinibnziriibnmanad9951
@bulukinibnziriibnmanad9951 Жыл бұрын
ثنميرث شيخ.
@fatimarymel9632
@fatimarymel9632 2 ай бұрын
شكرا جزيلا أستاذي الفاضل ، حبيت نطرح عليك سؤال ،لماذا ياسف سعدي وافق أن تطرأ بعض التغييرات في سيناريو معركة الجزائر مادام شارك في كتابة السيناريو ، مثل ما قلتم أن في حادثة الحايك لابوانت ماكانش موجود، حتى جميلة لم تذكر، و محمود بوحاميدي ما كانش متزوج، كيما هذ الشهيد الله يرحمو عليلو أول مرة نسمع بيه؟؟؟
@قناةالجزائرتاريخوحضارة02
@قناةالجزائرتاريخوحضارة02 2 ай бұрын
@@fatimarymel9632 والله وددنا ان يجيب ياسف السعدي في حياته على هاته الاسءلة المحيرة ، فانه لابد لمن يحكي التاريخ ان يكون صادقا ، غير متحيز لفءة ، و لكن الرجل افضى الى ربه ، فنحن لا نقدس الاشخاص ، و دورنا التنبيه على الخطا دون تجريح ، هذا من اخلاق المسلم .
@DkfjvKdjfj
@DkfjvKdjfj 2 ай бұрын
JAMAH. BOURKISA. KRIT. FIH. AND. LE. SCHIK. FE. STAH. LI. MAYAHFADCH. YADARBO. BE. LASSA. TWILA. RABI. YARAHMO. YA. HASRA. ALA. HADAK. ZMAN
@faizanour2575
@faizanour2575 Жыл бұрын
Merci pour toutes ces informations. Je voulais juste apporter un petit rectificatif, la maison de AMARA Ali dit Alilou se trouve juste en haut de la maison dont vous faites allusion.
@salimbekal4329
@salimbekal4329 2 ай бұрын
هادا لييزو تاع سعدي وخدم بزاف مي مع لخر روندا وولا يخدم مع فرنسا علاه سكتو عليه وماجبدوهش كامل
@قناةالجزائرتاريخوحضارة02
@قناةالجزائرتاريخوحضارة02 Ай бұрын
حكموه زهر ، ماشي روندا .
@kahlaldjamila7479
@kahlaldjamila7479 Жыл бұрын
Bonjour monsieur Merci pour cette video🎉🎉
@قناةالجزائرتاريخوحضارة
@قناةالجزائرتاريخوحضارة Жыл бұрын
Bonjour et merci
@نقولويقولون
@نقولويقولون Жыл бұрын
ولدت الشهيدة وريدة مداد يوم 18 أوت 1938بالجزائر العاصمة دخلت المدرسة الابتدائية في سنة1947 ثم انقطعت عن الدراسة بسبب الأعراف والتقاليد، ثم التحقت بجمعية الصباح الإسلامية في باب الجديد، وفي سنة 1954 توقفت عن الدراسة للمرة الثانية واتجهت وجهة اخرى حيث التحقت بمعهد التكوين المهني وتخصصت في الخياطة، ومع دخول عام 1956 وهو العام الثاني للانطلاقة المظفرة للثورة كانت الشهيدة قد بلغت من العمر ما يجعلها تعي أكثر من ذي قبل جملة من الحقائق. في النصف الاول من 1957 حدث منذ هذا التاريخ تحول في مسار حياة الشهيدة إذ حضر في أحد الليالي الى منزل العائلة الكائن بباب الجديد ثلاثة أفراد ودنوا من الباب وبعد دقات خفيفة عليه أذنوا في الدخول اليه وكان هؤلاء الثلاثة هم :ذبيح الشريف وعبد الرحمن بن حميدة وعليلو عمارة حيث قضوا الليلة بمنزل عائلتها وبعدما تيقنت أنهم مجاهدين انتهزت الفرصة وطلبت منهم الإنخراط في صفوف الجبهة ومنحوها إسم مريم بعدما وجدوها مصرة على طلبها، ثم اصبحت تعمل معهم ورغم عمليات الحصار وكثرة المراقبة التي أقامها السفاح الكولونيل بيجار وعساكره في الاحياء السكنية الخاصة بالجزائريين الا انها ظلت صامدة تواصل نضالها الذي لم يعرف الفتور. في شهر فيفري 1957 القي القبض على أحد الفدائيين وبعد ان أذاقوه العذاب الأليم أباح بأسرار الثورة ومن جملتهم الشهيدة "وريدة" التي أخذوها على الفور الى مركز الاستنطاق والتعذيب الكائن بسوسطارة وفي اليوم التالي قيدوها من يدها بحبل ثم ذهبوا بها الى منزلها ولما يئسوا من الحصول ولو على كلمة واحدة منها عادوا بها من حيث جاءت وادخلت مرة اخرى مركزالاستنطاق والتعذيب ولم تنطق لهم بكلمة عن الثورة فالقوا بها من حائط علوي حيث لفظت انفاسها الأخيرة مثل إخواتها الذين ما هابوا الموت يوما في حياتهم وكان ذلك في 02 أوت 1957.
@Zekmakou
@Zekmakou Ай бұрын
اوريدة مداد الشهيدة البطلة الله يرحمها ويجعلها في جنة الفردوس الأعلى بنت ارزقي مداد احد مؤسس ولاعب قديم في فريق إتحاد الرياضي الإسلامي الجزائري USMA.
@babelouedentrehieretaujourdhui
@babelouedentrehieretaujourdhui 6 ай бұрын
وما قصته مع الكابيتان ليجي
@hakimremmache
@hakimremmache 4 ай бұрын
هنا مربط الفرس ما قصته مع هذا الضابط الذي تلاعب بالعقيد عميروش
@ameuridres6316
@ameuridres6316 Ай бұрын
​@@hakimremmacheعلى فرشوخ كمها بلو هد شي معرف عند الولاد القصبة
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