Marguerite Yourcenar, propos et confidences 1 de 4

Premier entretien d'une série de quatre avec la romancière et essayiste Marguerite Yourcenar intitulé «Le paradoxe de l'écrivain». Elle précise le travail de l'artiste : L'apport personnel et l'oubli de soi-même; l'importance de l'attention; la nécessité de vivre pour l'écrivain; l'unicité de chaque écrivain; le choix d'un sujet; l'écriture; la durée des œuvres.
Source : Propos et confidences, 3 avril 1983
Réalisateur : Jean Faucher
Pour en savoir plus : ici.radio-canada.ca/nouvelle/...

[@olouati]

Immense dame, immense artiste

[@nadiaghalem1780]

Elle est géniale et libre, elle nous a fait connaître Hadrien, Michima, le monde. C'est un plaisir toujours renouvelé de lire son oeuvre...

[@fredericlapalus6339]

Quand elle dit que pour écrire avec justesse sur les ouvriers il faut rmployer pour fidélité à la retranscription de la classe sociale, si l'on souhaite faire s'exprimer un ouvrier dans son roman, ne pas employer des mots de plus de quatre syllabes, quel est donc cette fausseté selon moi, et si méprisante invraisemblance de surcroît ?! 🎩🎵

[@fredericlapalus6339]

Quel beau feu, oui jaqiesce

[@davidsten3447]

Marguerite Yourcenar elle était une femme très intelligente je vous admire merci.

[@ioncodrescu2889]

Magnifique !

[@DenshoGiallo]

La définition même de l'érudition.

[@madcigarrete]

Somebody knows the book she starts reading at 5:00?

[@sanssucreajoute6554]

Texte tantrique du Cachemire

[@madcigarrete]

@@sanssucreajoute6554 yeah but wich one tho

[@fredericlapalus6339]

Oui une immense attention pour ne pas se tromper. Mais non. Car qui peut se targuer de ne point se tromper, même adoubé et dans l'Académie Française. Et puis poussière car il ou elle se tromperait, mais ce serait laisser place à la vanité des autres, ceux qui sont soit disant bons, les vrais écrivains, ceux qui s'expriment avec justesse contre ceux qui y aspirent mais n'y auront droit, ou au mépris peut être, celui qui se dissimule derrière l'éditeur qui dit le vrai le bon le bien, oubliant de dire qu'il consent du moment que cela se vend. Ce n'est pas forcément refus de valeur réelle, mais refus car le commerce n'y trouverait pas son compte. Compte dapothicaire comme on disait autrefois, bien plus que compte de valeur humaine ou d'invention ou de folie ou de création ou de parole contenant choses si vraies mais si mal dites, a dit l'institution. Une véritable Institution, cette institution, qui intronise ou tue dans l'oeuf, qui vous fait recroqueviller d'impuissance littéraire ou autre, au lieu de vous élever, car enfin voyons, Madame, vous n'y pensez pas !?? Cela ne se vendra pas ! L'éditeur adjudicateur qui avec son maillet dit ce qui vaut et surtout combien cela vaut. Ce que j'écris ici vaut, je pense, et pas que pour ma petite individualité, mais pour nombre d'autres. L'enfer ce n'est pas forcément LES autres, mais juste l'autre au singulier parfois. Moi j'y crois, en moi, désormais, sans que cela ne soit nécessaire d'être publié jamais. Vraiment.

[@corentinvasuti2955]

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