J'ai beaucoup pensé à cette chanson hier, à cause du décès de Bernard Pivot malheureusement. Un grand monsieur de la culture qui s'en va. Moi qui regrette le manque de culture générale en France et déplore aussi le fait que certaines personnes françaises ne sachent pas assez bien s'exprimer en français et fassent trop d'erreurs d'orthographe et de grammaire, je ne peux qu'être triste du décès de cet homme qui accordait beaucoup d'importance à cela avec ses dictées.
@progressandnostress5 ай бұрын
Je ne suis quand même impressionné par le savoir de votre passion. 😊
@jean-jacquessimon67034 жыл бұрын
Quel talent !
@philos99974 ай бұрын
Par rapport à la fin de l'interview, on peut sentir que Bernard Pivot qui nous a hélas quitté récemment, n'avait certainement pas entendu Marie-Paule Belle chanter des chansons tristes comme "La petite écriture grise" ou ne se souvenait plus de chansons plus tendres de son répertoire comme "Quand nous serons amis", parce qu'elle chante tout aussi bien les chansons joyeuses que tristes, avec d'ailleurs la même façon d'interpréter, mais à l'inverse. Elle, quand elle chante une chanson joyeuse, cela s'entend dans son ton, même chose à l'inverse quand elle chante des chansons plus tendres et plus tristes. Elle sait toujours mettre quand elle chante, l'émotion qui convient aux textes qu'elle interprète. Ainsi je suis certain qu'elle est capable de très bien chanter "Le plat pays" de Jacques Brel aussi.
@archivesmedias20206 ай бұрын
Quel moment émouvant...qui nous ramène si loin...
@philos99975 ай бұрын
1988. Il y a 36 ans.
@cumulusaladin98433 жыл бұрын
je l'aime....
@progressandnostress8 ай бұрын
1988 ,du culot chez Pivot. C' est mai 68,en do majeur . Un duo entre une soprano et un intello.. C'est rigolo..c'est rigolo..c'est rigolo😊
@philos99976 ай бұрын
1987 (Enfin cette prestation date de 1988 mais du 1er janvier !) ce n'est pas la meilleure période artistique de Marie-Paule. Cette chanson a au moins le mérite d'être rigolote et bien fichue. Mais voilà, à ce moment là, elle commençait, selon moi, je pense à payer cher une erreur qu'elle avait faite quelques années soit en 1981. A cette époque là, cela faisait un peu plus de 5 ans qu'elle était sous contrat chez Polydor. Artistiquement, tout allait bien, elle a sorti là-bas, entre 1976 et 1981, ses 5 albums s'étant le plus vendus (Celui où il y a "La parisienne" et celui où il y a "Quand nous serons amis" en 1976, celui intitulé "L'almanach de Marie-Paule Belle" en 1978, celui comprenant "Comme les princes travestis" en 1979 et celui comprenant "L'amour dans les volubilis" en 1980). Seulement voilà, tout n'allait pas bien chez Polydor. Ses albums se vendaient bien et tant mieux car le contrat prévoyait une sortie limitée de 45 tours, mais là encore heureusement pour elle, les deux qu'elle a sortis "La parisienne" en 1976 et "Les petits patelins" / "La petite écriture grise" en 1978 se sont bien vendus (Sans compter un 45 tours pour enfants de deux chantefables écrites et racontées par Françoise Mallet-Joris sur lesquelles elle chante les chansons "La bicyclette" et "L'arbre des villes et l'arbre des champs" qui a dû bien se vendre sur la durée, car il est sorti chez Disques Adès en 1978, et moi je ne l'ai reçu à mon Noël de 2 ans, mais que des années plus tard, soit en décembre 1984 !). Mais elle s'est quand même fait avoir sur ce contrat chez Polydor car au moins trois de ses chansons qui accrochaient bien en radios "Quand nous serons amis" en 1976, "Je veux pleurer comme Soraya" en 1977, "L'amour dans les volubilis" et "Patins à roulettes" en 1980 / 1981 n'ont pas été proposées en 45 tours par la maison de disques à l'époque, et sont seulement sorties en albums donc en 33 tours cassettes audio. Or, un 45 tours valait vers 15 FF à l'époque et un 33 tours vers 80 FF à l'époque, c'était quand même le format 45 tours qui était le plus acheté. Pour cette raison, elle décide en 1981 de quitter Polydor pour Carrère, car là-bas, la politique de promotion était complètement inverse, gros avantage pour les artistes sur les sorties de 45 tours, mais a contrario désavantage sur les sorties d'albums. Marie-Paule Belle sortira tout de même 3 albums (Dont 2 la même année, en 1982 et un en 1985), et du coup beaucoup plus de 45 tours en 6 ans entre 1981 et 1987 que chez Polydor sur la même durée, puisqu'il y en aura presque une dizaine : Un en 1981 ("J'avais rêvé d'un monde"), deux en 1982 ("La biaiseuse" et "Paris, fais-toi faire un lifting"), deux en 1983 ("J'ai la clef" et "La vie facile"), un en 1985 ("Les oiseaux bleus" / "Dommage"), un en 1986 ("L'aventurière") et enfin celui-ci en 1987 avec en face B "Chez Pivot" et en face A "Mini-Minitel". Soit 8 45 tours en 6 ans. Mais chez Carrère, comme le patron Claude Carrère ne pensait qu'au fric, il fallait que ça se vende, et je pense que ce ne sont peut-être pas forcément ses meilleures chansons qu'elle a pu proposer en disque à ce moment-là. Il y eut au moins trois singles dont les chansons des faces B (Soit celles qui n'étaient jamais diffusées en radios) étaient bien meilleures que les chansons des faces A, comme celui-ci : "Chez Pivot" est bien meilleure que la face A "Mini-Minitel". Mais en version studio, les arrangements 100 % synthés de l'époque trahissent un peu et donne l'impression d'entendre un 45 tours de Sabine Paturel (Signée elle aussi à l'époque chez Carrère et qui avait cartonné avec "Les bêtises" et "P'tit bouchon") qui ne sied pas au mieux à cette chanson, qui est bien meilleure en piano-voix ici. Mais surtout celui comprenant en face B "Compiègne" chanson très émouvante et en face A la rigolote mais moins bonne "J'ai la clef", et même chose pour celui comprenant en face B la très émouvante "Bon pour la mère, bon pour l'enfant" mais en face A la moins bonne "La vie facile". De même, Carrère l'empêchera de sortir une émouvante chanson nommée "Beyrouth", à cause de la guerre du Liban. Elle signera un contrat chez AB Productions, la maison de disques de Dorothée, pour un album en 1989, où le patron Jean-Luc Azoulay aime aussi l'argent je crois comme Claude Carrère mais est toutefois plus honnête. Car oui, chez Carrère forcée de sortir en disques des chansons plus commerciales mais pas forcément ses meilleures, elle a eu des problèmes financiers, comme beaucoup de chanteurs et chanteuses signés là-bas.
@progressandnostress6 ай бұрын
Merci de lever le voile des coulisses des requins de certains producteurs, maison de disque...Je suis impressionné par votre réponse, bien à vous.
@philos99976 ай бұрын
@@progressandnostress En réalité, c'est seulement à partir de ma collection de vinyles que je me suis intéressé à cela. C'est par ce biais là que je suis devenu fan de... Sheila, car elle était la première artiste signée par Carrère (Associé à l'époque Jacques Plait) d'abord en distribution chez Philips puis à partir de 1967 directement chez Carrère qui venait de lancer son propre label indépendant. Quant à AB Productions, c'est tout simplement parce que, étant né en 1982, j'ai eu très tôt dans mon enfance des disques de Dorothée (Mon premier 45 tours était d'ailleurs un disque d'elle et les Récréamis, ses amis animateurs de Récré A2, sur lequel ils reprenaient des chansons traditionnelles), et durant longtemps. Et la concernant, son absence télévisuelle et médiatique à partir de l'arrêt de son émission "Club Dorothée" en 1997 a fait naître chez moi comme chez d'autres personnes une grande vague de nostalgie qui s'est traduite chez moi, comme par ailleurs à ce moment là j'entamais une collection de vinyles pour retrouver des disques d'autres chanteurs que j'avais dans mon enfance mais que j'avais cassés (Le 45 tours de Rose Laurens "Africa", à une époque où au début des années 2000, les vinyles étaient devenus rares à trouver car plus vendus dans les magasins), j'ai donc eu envie de retrouver aussi en bon état les disques de Dorothée que j'avais eus dans mon enfance mais qui étaient cassés ou rayés. Et oui, Carrère comme AB Productions (Mais aussi Ibach Records qui produisait Karen Cheryl et dont une effarante interview du producteur de cette dernière, signée Jean-Jacques Francès et réalisée en 1986 a été dernièrement publiée sur KZbin) étaient un peu des maisons de disques à l'ancienne (Comme Barclay avant qu'Eddie Barclay ne vende son catalogue à PolyGram), c'est à dire, des labels français et indépendants donc plus ou moins détachés des majors comme Philips, CBS, RCA, Pathé-Marconi EMI, et où le producteur régnait en maître, accordant de fait une importance un peu restreinte aux artistes. Concernant Barclay, Eddie Barclay était très fier à la fin de sa vie d'avoir signé des personnalités comme Léo Ferré, Charles Aznavour, Daniel Balavoine, mais il oubliait que rien ne fut facile entre lui et Léo Ferré, et Henri Salvador qui a été sous contrat chez lui à la fin des années 50 / Début des années 60 disait qu'il ne pensait qu'au fric. C'est d'ailleurs pour cela qu'Henri Salvador a fondé son propre label Rigolo.
@alainlouis32709 ай бұрын
Bon anniversaire
@gabylr2742Ай бұрын
😅
@rolandoberlin86242 ай бұрын
je colmprends rien = je préfère rester pauvre avec mes 50 millions
@freydierghyslaine26584 жыл бұрын
Pour quelle raison ne fallait Il pas porter de blanc chez Pivot 😀?
@jeancharlesrolland3 жыл бұрын
Pour la rime.
@philos99972 жыл бұрын
C'était une émission plutôt littéraire. Et je pense que quand elle dit "Faut pas mettre de blanc", elle voulait dire, comme quand elle dit "Mettre ou ne pas mettre un chapeau" qu'il ne valait sans doute mieux ne pas s'habiller de manière trop voyante, car ce n'était pas comme dans les émissions de variétés, une émission nécessairement faite pour donner à voir aux téléspectateurs un réel spectacle divertissant.