Masaki Kobayashi, l'individu face au système

[@shalao991]

Passionnant, la vidéo définitive sur Kobayashi, que j'ai découvert cette année ! Des oeuvres monumentales (La Condition, Kwaidan, j'ai un faible pour la brutalité presque gore de Hara-Kiri) qui me donnent envie d'en voir d'autres, comme Rebellion, la pièce aux murs épais.

[@lamaisonducinemaasiatique4516]

Je ne pense pas prendre de grands risques en disant que tu ne seras pas déçu de pousser plus loin la découverte ;-)

[@toctof2556]

Encore une superbe vidéo... Un immense merci Arnaud

[@lamaisonducinemaasiatique4516]

Merci à toi de l'avoir regardé !

[@bibisaoud5235]

ho merci je viens de voir Hara Kiri et ça fait plaisir de te voir parler de ce réalisateur en détail

[@lamaisonducinemaasiatique4516]

Bon timing ;-)

[@oh_precious_time]

Je découvre la chaîne avec cette vidéo de très grande qualité. Je m'abonne et m'en vais chercher quelques uns des films de Kobayashi que je n'ai pas vus et dont je découvre des images ici... un grand merci !

[@lamaisonducinemaasiatique4516]

Bonne recherche et bons visionnages ! Je ne pense pas prendre de risque en disant que tu ne seras pas déçu ;-)

[@marcl4000]

Merci pour la mise en lumière de ce réalisateur japonais. De lui je n’ai pu voir que la trilogie de «la condition humaine», une oeuvre qui marque les esprits. (On peut même se dire qu’une telle production serait impossible à faire de nos jours). Je constate que Kobayashi n’a pu réaliser qu’une vingtaine de films ce qui doit expliquer que ses oeuvres sont très peu diffusés ou disponible pour visionnement. Toute de même j’en ai trouvé deux sur itunes Canada (Hara Kiri et Kwaidan) que je met sur ma liste de films «à voir» !

[@lamaisonducinemaasiatique4516]

Ses films les plus connus (Condition de l'Homme, Hara-Kiri, Kwaidan et Rebellion) sont assez faciles à récupérer sous divers formats vu qu'ils sont (à juste titre) considérés comme des chef d'oeuvre du cinéma japonais et mondial. Par contre, dés qu'on essaye d'explorer davantage sa filmographie et fouiller dans ses oeuvres moins connus, ça devient nettement plus difficile. Hélas !

[@TetsuroMuraki]

Comme toujours, une grande vidéo... une TRÈS grande Vidéo sur un Cinéaste parmi les plus fondamentaux que le 7ème Art nous ait offert. J'ignorais que Les Fossiles était à la base une mini-série remonté pour le Cinéma. Sinon, dans les grands films du Maître (outre les classiques), citons La Rivière Noire et aussi son dernier jidaï-geki L'Auberge du Mal. D'ailleurs, cela m'a toujours halluciné que lui, Kurosawa, Kinoshita et Ichikawa ont crée une maison de production, certes éphémère, mais quand même ! Aussi, pour l'anecdote, La Route de la Soie devait être réalisé par Kinji Fukasaku. PS : Adoré l'utilisation à la fin de l'Hymne à la Liberté de Delerue. PS² : Je conseille l'autre adaptation monumentale d'un roman-fleuve de Gomikawa ; La Guerre et les Hommes du cinéaste communiste Satsuo Yamamoto (également une trilogie composée de trois films de plus de trois heures chacune).

[@lamaisonducinemaasiatique4516]

Oui, je n'ai pas inclus La Rivière Boire et L'Auberge du Mal parce qu'ils avaient un peu de mal à s'intégrer dans la structure thématique que j'avais établi. Mais évidemment, c'est à voir ! (un peu déçu par l'Auberge du Mal toutefois) Je voulais faire toute la vidéo avec des extraits de Delerue haha Mais finalement, ça marchait pas donc j'ai du intégrer d'autres BO. Merci pour la recommandation de La Guerre et les Hommes ! Je vais tacher de voir ça !

[@Dersu-Uzala]

@Mohamed Bouaouina Je ne connaissais pas du tout La Guerre et les Hommes. Cette trilogie semble être assez méconnu, a-t-elle été édité quelque part en DVD ?

[@Dersu-Uzala]

Merci d’avoir parler de Masaki Kobayashi. Malheureusement les films de sa troisième partie de carrière lorsqu’il a quitté Shochiku sont très rare et difficile, voir impossible à trouver (hormis Rebellion). Je m’intéresse particulièrement à Pavane pour un homme épuisé. Est-il disponible quelque part ? Concernant le diptyque Harakiri / Rébellion, il faut dire que si les deux scripts sont du même scénariste, ils sont également des adaptations du même romancier Yasuhiko Takiguchi. J’ai trouvé que Rebellion était inférieur à son prédécesseur pour deux raisons : en quittant Shochiku, Kobayashi a perdu son directeur de la photographie Yoshio Miyajima qui devait alors être encore sous contrat avec le studio. Yoshio Miyajima avait alors beaucoup contribué à l’esthétique de Masaki Kobayashi à partir de La Condition de l’homme jusqu’à Kwaidan. Les affrontements au sabre m’ont bien moins convaincu. Dans Harakiri ils ont employés de vrais sabreurs avec des vrais sabres au lieu de chorégraphes de cinéma, et on a pas l’impression d’avoir un héros quasi-invulnérable alors que ceux de Rebellion ressemble aux combats de la majorité des chambara . Sinon pour en revenir à la vidéo je trouve dommage de recadrer les extraits en 16/9 alors que les plans sont tellement bien composés que l’on y perd leur esthétique d’origine.

[@lamaisonducinemaasiatique4516]

Effectivement, ses films de dernière partie de carrière sont très difficiles à récupérer. J'ai du passer par des échanges en bootleg pour Pavane pour un Homme Epuisé. J'ignore si il est disponible dans une édition légale et accessible. C'est assurément un très très gros manque que j'espère qu'un éditeur réparera à l'avenir ! Je reste très attaché à Rebellion mais ton opinion rejoint celle de Stephen Prince dans son livre consacré à Kobayashi. Il est vrai que, pris dans l'ensemble de sa carrière et après Hara-Kiri et Kwaidan, il peut paraitre un peu répétitif et moins inspiré que ses autres films de la décennie. Reste qu'on est quand même dans le haut du panier du cinéma nippon de l'époque.

[@djeronimo4744]

Tu me donnes encore plus envie de voir ses films. (vu la trilogie de la condition de l'homme et hara kiri) Je suis impressionné par ce réalisateur tant par sa maîtrise artistique, sa mise en scène, sa direction d'acteurs, ses thématiques et son engagement humaniste... J'ai une question... Connais tu d'autres réalisateurs japonais ou asiatiques qui ont vécu la guerre et qui ont basé leurs œuvres autour des conséquences de cette barbarie ? 1000 Merci 🙂

[@shalao991]

Après recherches, il y a l'écrivain Shōhei Ōoka qui a fait la guerre dans les Philippines, et écrit Les Feux qui se passe aussi là. Livre adapté par Kon Ichikawa avec le film Feux dans la plaine en 59, dont je connais le très beau remake de Tsukamoto.

[@djeronimo4744]

@@shalao991 merci je note 📝... Toujours aussi efficace 😉