Merci de partager ces leçons de l'abbé Billecocq. Moi qui ai suivi une formation universitaire en philosophie, de nouvelles choses m'apparaissent lorsque je vous écoute, des choses que, forcément, on n'a très peu de chances de percevoir lorsqu'on suit les cours à l'université, puisque celle-ci, aujourd'hui, est gangrenée par le postmodernisme, les idéologies de gauche, et l'anti-Christianisme. Par ailleurs, Kant est une véritable "religion" à l'université aujourd'hui. En 5 ans, je n'ai eu qu'un seul cours de philosophie médiévale, sur Thomas d'Aquin (un des meilleurs cours que j'ai suivis, d'ailleurs !). L'université médiévale, hélas, est quasiment morte. L'administration, la bureaucratie, y règne avec férocité. Il n'y a plus cet esprit d'appartenance, de communauté de gens de savoir. Vous êtes un numéro. Je suis heureux de voir, du reste, qu'il existe toujours des chrétiens dignes de ce nom, qui ne crachent pas bêtement sur la philosophie et sur la réflexion intellectuelle, comme ceux qui, par fainéantise ou par superstition, se complaisent dans l'indigence et l'absence de vie intellectuelle. Le Christianisme c'est le mystère de la foi + la réflexion philosophique. Et notre héritage est donc helléno-chrétien, comme disait Simone Weil.
@Langvar3 жыл бұрын
Bonjour. Quand monsieur Billecocq dit que "l'Etat laïc est une absurdité", je me suis dis "mais l'Etat est laïc au sens ou il n'impose pas une religion, mais laisse aux hommes cette liberté". Les hommes et femmes de qui travaillent dans l'Etat ne sont pas systématiquement non-religieux ou non-croyants ! La République, qui prône le rassemblement et le vivre ensemble fait confiance en ses citoyens pour agir, car chaque humain est politique et chaque humain est en lien avec sa foi. Ce sont les hommes qui font l'état et pas l'état qui fait les hommes. Donc un état laïc n'est possible que si la foi avait quitter toute l'humanité. Ce qui n'est pas prêt d'arriver.
@barakah40978 жыл бұрын
Clair, ludique, fondamental ! Merci de partager le savoir.
@franckyxm3 жыл бұрын
Oui c'est le même problème partout, comme dans les garages autos. Les jeunes mécanos sont perdus lorsqu'il s'agit de mécanique pure sur des autos + anciennes.
@anthonypierre33504 жыл бұрын
La politique “ C’est l’art d’influencer les autres “ , puisque de par nature l’homme est un animal politique “ tout le monde cherche à influencer tout le monde “ ....... !!!
@elhassanriague24954 жыл бұрын
Très fort ! 🌾🌹🌴
@franckyxm3 жыл бұрын
je prend le pouvoir pour moi contre la société, d'ou les élections qui font les partis, qui font nos chutes de partout
@radiotvkongoallemagne31147 жыл бұрын
toutes mes félitations pour votre savoir faire . vive l ' internet pour confondre les autres professeurs qui s'imaginent détenteurs de tout savoir .
@franckyxm3 жыл бұрын
l'ordre comme un engrenage... qui fini par faire tourner la meule du moulin lol
@sterlingmbarguish52685 жыл бұрын
Une compréhension compliquée des choses simples c'est ça la philosophie
@jeanrenedepardaillec28585 жыл бұрын
Non. La philosophie part d'un questionnement, d'un étonnement qu'on peut avoir à tout âge, et souvent cela commence lorsqu'on est enfant et qu'on s'étonne que le monde existe, qu'on se pose des questions. Le monde ne se donne pas d'une manière parfaitement transparente et dévoilée à nos yeux : il est bourré de paradoxes, de mystères, de trompe-l’œil. C'est la rencontre de notre condition humaine et du monde qui fait que l'on vient, naturellement, dans la logique des choses, à s'interroger. La philosophie, c'est d'abord un constat : lorsque j'interroge l'expérience quotidienne, que je cherche par exemple à l'expliquer clairement, je m'aperçois que je n'y arrive pas immédiatement, que des problèmes apparaissent, des difficultés, des incompréhensions. La philosophie sert d'abord à montrer qu'il existe des questions auxquelles on ne peut pas immédiatement répondre par "oui" ou par "non", car chacune de ces deux voies, de ces deux réponses, pose problème. Par exemple, habituellement je crois savoir ce qu'est l'art : je visite des musées, je vois la Joconde, etc. Mais je vois aussi, au supermarché, en faisant mes courses, des reproductions grossières d’œuvres d'art, imprimées à des milliers d'exemplaires. Quelle est la différence entre les deux ? Qu'est-ce qui distingue une oeuvre d'art d'une reproduction marchande ? Dans l'expérience quotidienne, je fais bien la distinction entre les deux. Pourtant, lorsque je m'interroge, j'ai du mal à m'expliquer la distinction entre les deux. Moralité : l'expérience n'est pas (encore) un savoir. Je crois savoir, mais je ne sais pas. Si je pose la question : "Existe-t-il des règles à suivre en art ?", je peux répondre "oui", ou "non". Mais si je réponds "oui", alors qu'en est-il de la créativité ? En quoi faire une oeuvre d'art est-il différent de reproduire, de copier, un objet déjà existant ? A l'inverse, si je réponds "non", si je dis qu'il n'y a pas de règles dans l'art, alors ne suis-je pas en train de dire que tout devient art, que tout et n'importe quoi peut être appelé "art" ? Et donc l'art perd sa spécificité, sa substance, son identité, et n'est plus rien... C'est d'abord cela, la philosophie, c'est la rencontre d'un "animal rationnel" et d'un monde mystérieux. Saint Augustin écrit, au chapitre 14 des Confessions : "Qu’est-ce donc que le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais. Si quelqu’un pose la question et que je veuille l’expliquer, je ne sais plus." Augustin fait cette expérience : le temps est une notion familière pour tout le monde. Pourtant, quand je veux dire ce qu'est le temps, je m'aperçois que la familiarité avec l'objet n'est pas suffisante pour faire un savoir. Autre exemple : vous avez une intuition de ce qu'est la justice. Vous défendez la justice, vous voulez faire le bien dans votre vie. Mais une personne arrive et vous dit : "La justice, c'est quand le plus fort impose sa loi au plus faible !". Qu'allez-vous répondre ? Il va falloir vous interroger sur la définition de la justice pour montrer qu'elle n'est pas la loi du plus fort (la force ne fait jamais droit !). Si Dieu nous a donné la faculté de raisonner, ce n'est pas pour rien. Avec, nous pouvons construire des choses magnifiques (des œuvres philosophiques majeures, des cathédrales, de la musique, etc.).
@ezessektopis6 жыл бұрын
l amour ne s explique pas ne se negocie pas ne s evalue pas .c est une fin en soi
@glennkennethmeledje34117 жыл бұрын
super
@filslitanda36007 жыл бұрын
Deep ...
@terrypitz54407 жыл бұрын
Comment peut-on affirmer que c'est dans la nature de l'Homme que d'être un animal politique, si la définition de politique est encore inconnue ? 1:05
@vincentamin96617 жыл бұрын
parce qu il s agit d une science divine faut suivre !!
@arsenendigueyanoubadjimado77566 жыл бұрын
Merci papa, mais la définition de la politique me semble toujours confuse !
@petersonalerte37115 жыл бұрын
C’est fou de voir, après tout le chemin qu’a parcouru le savoir, que l’église catholique se réfère encore dans les débats philosophiques et intellectuels à Thomas d’Aquin et à Augustin.
@jeanrenedepardaillec28585 жыл бұрын
C'est surtout sidérant de lire un commentaire comme le vôtre ! Allez donc prendre des cours de philosophie ! Vous y apprendrez que l'histoire de la philosophie n'est pas comparable à celle de la science, qu'il n'y a pas de théorie dépassée en philosophie, ni d'auteur périmé (et l'épistémologie montre, d'ailleurs, que les théories scientifiques "dépassées" sont elles-mêmes toujours compréhensibles dans leurs développements et explicables). Non seulement l'Eglise (enfin, celle qui est cultivée et qui connaît encore son histoire et sa théologie), mais les universitaires d'aujourd'hui, les hommes politiques d'aujourd'hui, les épistémologues qui travaillent sur les dernières découvertes scientifiques, les philosophes de la médecine qui travaillent avec des équipes médicales, connaissent et utilisent tous les auteurs de l'histoire de la philosophie. On ne dépasse pas Platon ni Aristote, ni saint Augustin, ni Thomas d'Aquin. On peut les développer, les contredire, les nuancer, etc. Mais ce sont des matériaux précieux pour toute réflexion sérieuse.
@jeanrenedepardaillec28585 жыл бұрын
Je me permets une petite remarque sur l’argument selon lequel le politicien serait un homme de terrain avant tout, et sur cette distinction un peu trop tranchée, je trouve, que vous faites entre le métaphysicien et le politicien. Tout d’abord, je constate que vous défendez une conception moderne de la politique (au sens des idées - la modernité philosophique ; or la politique pragmatiste de Machiavel et celle des grecs et des médiévaux, ce n’est pas tout à fait la même chose voyez-vous…). Ce qui m'étonne un peu, puisque vos positions habituelles sont anti-modernistes. Ensuite, le politicien est un homme d’expérience, qui agit sur le monde, dites-vous. Soit. Mais selon quelles orientations, selon quels principes, autrement dit selon quelle connaissance théorique il fait ses choix et juge de leur bien-fondé ? Le réel (si tant est que l’on puisse réduire un ordre social X au « réel » - l’ordre naturel et l’ordre social sont différents) ne se donne jamais immédiatement, il y a toujours une compréhension du réel. Il n’y a pas d’expérience pure, défaite de toute conscience, de toute compréhension, de toute analyse, de toute connaissance, même minimale. La politique n'est pas la résolution de problèmes ponctuels et successifs dont le caractère "concret" leur attribuerait une autorité absolue. Le politicien n'ajuste pas ses choix en fonction de ce que le réel lui impose, délaissant les idées "métaphysiques" ; il est plus juste de dire que le politicien va réfléchir à comment ajuster le réel de telle sorte qu'il se plie à des principes abstraits (et donc la difficulté, d'ordre pratique, est bien ici). Je ferais remarquer, enfin, que l’argument du pragmatisme et de l’efficacité est celui que nos hommes politiques d’aujourd’hui, corrompus et malhonnêtes, utilisent tout le temps pour justifier leurs écarts, leurs erreurs, leurs fautes, par rapport à la morale, aux idéaux, aux principes, etc. Platon a bien souligné l’importance pour l’homme politique d’être formé philosophiquement parlant, ce n’est pas pour rien.
@dibaringo10475 жыл бұрын
1:40'' la politique n'est pas divine Mr
@אלִיהו-ז8ס3 жыл бұрын
Animal politique, l’homme ? Vous oui si vous le désirez. Pas moi car je ne suis pas un animal. Au demeurant on s’en fout de la politique.
@ezessektopis6 жыл бұрын
foutaises et demagogie
@ezessektopis6 жыл бұрын
lol erreur de cible
@stevec45395 жыл бұрын
De la merde , voila!
@arsenendigueyanoubadjimado77566 жыл бұрын
Merci papa, mais la définition de la politique me semble toujours confuse !
@arsenendigueyanoubadjimado77566 жыл бұрын
Merci papa, mais la définition de la politique me semble toujours confuse !
@anthonypierre33504 жыл бұрын
Arsène Ndigueyanouba Djimadoum Alra ......... la politique “ C’est l’art d’influencer les autres “ ....... !!!
@arsenendigueyanoubadjimado77566 жыл бұрын
Merci papa, mais la définition de la politique me semble toujours confuse !