Émile Zola, La mort d’Olivier Bécaille 1er épisode (Chap 1 et 2)

Un simple malaise ? Dormir ? Rêver peut-être ? Émile Zola nous emmène dans les ténèbres d’un simple évanouissement où les premises de la mort ?
Loin de son immense projet littéraire les « Rougon-Macquart » , Zola explore ici la forme de la nouvelle.

[@patrickfroehlich5819]

Quelle magnifique lecture. Merci

[@emmaagneszieba4090]

Vivement la suite, magnifique lecture, merci Thomas pour ce moment de lecture qu'on écoute avec le plus grand des plaisir 😊 j'aime beaucoup comment Émile Zola fait "parler"l'âme de son personnage. Bonne journée 😊

[@ThomasCousseau-uk7vq]

Merci beaucoup, Emma :)

[@laboiteacereales1470]

"Olivier Bécaille" me fait penser au chat de Schrödinger qui est à la fois mort et vivant. Dans la nouvelle, Émile Zola y décrit deux sortes de mort. La mort physique (même si le personnage principal n'est pas mort) mais la plus importante selon moi est la mort sociale. À commencer par sa femme qui le crois mort, sa voisine qui est prête a prendre ses vêtements, monsieur Simoneau qui prend toute les dispositions avant même que le médecin vienne l'ausculter et ce dernier qui ne fait que l'observer et le déclare mort sans le toucher. Très hâte d'entendre la suite. Merci et bonne journée à vous :)

[@annie45edt]

Vous avez raison, la mort sociale est bien décrite ici. C’est que, au temps de Zola, fin XIX, les morts étaient pris en charge par les proches alors qu’aujourd’hui les sociétés spécialisées s’occupent de tout. Il y avait des rituels : la veillée, les préparatifs, et même les retrouvailles-apéro plutôt joyeux d’ailleurs, après l’enterrement. La mort pouvait survenir à n’importe quel âge et le plus souvent à la maison. Aujourd’hui la mort survient, ou plutôt est constatée, à l’hôpital ou en ESAD. Annie

[@ThomasCousseau-uk7vq]

Oui, vous avez tellement raison: merci de souligner cette double mort que met en scène Zola. La suite arrive, tant bien que mal :)

[@laboiteacereales1470]

@@ThomasCousseau-uk7vq Prenez votre temps. "Rien ne sert de courir, il faut partir à point" Bonne soirée à vous :)

[@fbon_perso]

qu'est-ce que c'est beau.... merci...

[@ThomasCousseau-uk7vq]

Merci. Je suis content que cette nouvelle vous plaise.

[@annie45edt]

Quelle interprétation, bravo Thomas ! Vous savez prendre l’intonation juste en fonction du personnage et garder la compassion qui s’immisce dans chacun des personnages de cette nouvelle. Mais la mort est là, enfin on le pense, même le « mort » y croit… Penser à la mort est rare dans notre société, et c’est même tabou, sauf quand on l’approche de trop près : un cancer, une agression… et elle revient brutalement nous rappeler notre insignifiance. Le personnage a raison, ce doit être une catalepsie. C’est arrivé quelques fois dans l’histoire surtout en cas d’épidémie ou de désastres que des personnes soient enterrées vivantes, on les retrouvait retournées dans leur cercueil… Bonne journée 😊

[@ThomasCousseau-uk7vq]

« Même le mort y croit », oui ! Zola a la réputation de se documenter énormément avant d’écrire; il avait peut-être découvert une histoire vraie dont il s’est inspiré ? Mais je pressens aussi que cela raconte sa propre angoisse. Et quand on sait comment il est mort …!

[@annie45edt]

@@ThomasCousseau-uk7vq fin XIX l’inhumation prématurée est crainte avec raison. Après quelques recherches, j’ai pu constater qu’il fallait demander à un médecin assermenté de confirmer le décès, c’est ce qui se passe ici, mais les médecins ne pouvaient pas toujours vérifier que le mort est bien mort. Les délais d’inhumation étaient souvent réduits pendant les épidémies de choléra par exemple… Pour Zola, il était bien mort quand il a été enterré mais il y a encore des doutes quant à savoir si c’est un accident ou un acte volontaire…

[@AnhMat]

Superbe lecture…

[@ThomasCousseau-uk7vq]

Merci beaucoup. Cela me fait très plaisir que cela vous ait plu.

[@marie-theresepeyrin28]

Merci !

[@ThomasCousseau-uk7vq]

Merci pour votre merci :)