Émission spéciale Monorail CPAC 3 TRENS Québec

Il y a quinze ans, une équipe de chercheurs d’Hydro-Québec dirigé par l’éminent physicien Pierre Couture ont dévoilé un moteur-roue censé représenter l’avenir du transport durable. Cette équipe s’est dissoute l’année suivante, et Hydro-Québec a abandonné les travaux de recherche. M. Couture a carrément refusé de discuter du projet depuis qu’il a quitté son poste.
Or, le groupe TrensQuébec veut maintenant relancer cette technologie sous forme d’un monorail suspendu qui ferait douter les Québécois de la suprématie des liaisons ferroviaires à grande vitesse. Dirigé par l’ancien député bloquiste Jean-Paul Marchand, le groupe TrensQuébec croit que la roue électrique représente une solution du 21e siècle pour contrecarrer les effets des changements climatiques et pour freiner l’épuisement des réserves de combustibles fossiles. En théorie, ce système pourrait transporter les passagers de Montréal à Québec en roulant à 250 km/heure tout en utilisant les terres-pleins et les ponts existants.
Les promoteurs du projet disent aussi qu’un monorail serait moins cher à construire qu’une liaison ferroviaire à grande vitesse. Néanmoins, Hydro-Québec et le gouvernement provincial n’ont toujours pas donné leur appui à ce projet.
La journaliste de CPAC, Danielle Young propose un examen en profondeur de ce dossier au moyen d’entrevues avec certains des principaux intervenants et d’une image en trois dimensions montrant le monorail en train de filer à vive allure à travers la campagne québécoise.
High Speed Rail Canada - www.highspeedrailcanada.com

[@gaetanracine3367]

L’industrie pétrochimique ne voulait pas de ça

[@paname514]

Encore de la désinformation par des gaspilleurs d'argent public. Un train qui va à la même vitesse coûte ne coûte pas cher. Certains trains régionaux en Europe sont presque aussi rapides à 225 km/h. Pour cette vitesse de petites rames automotrices légères font très bien la job et sont beaucoup moins dispendieuses qu'un vrai TGV conçu pour aller à 350 km/h. De même qu'une voie ferrée pour 250 km/h est pas mal moins dispendieuse qu'une voie TGV. Comparons ce qui est comparable. L'avantage d'une voie ferrée est que son coût de construction et de maintenance est parfaitement connu grâce à des décennies d'expérience dans le monde y compris dans la froide Russie (train Sapsan à 250 km/h). Tous les trains peuvent passer par là si besoin (travaux, détour, etc), les ouvriers connaissent déjà le domaine. Tout existe déjà dans le monde, la technologie est éprouvée et il y a des économies d'échelle. Fonctionnement garanti dès l'ouverture de la ligne. Les trains peuvent directement relier la gare Centrale de Montréal à la gare du Palais de Québec, en centre ville. Presque aucun travaux à faire. Si on veut investir dans du matériel Québécois, c'est facile, Bombardier a toute une gamme de trains à grande vitesse nommée Zefiro et qui peut théoriquement aller à plus de 380 km/h. Et s'il y a un peu de neige, ralentir et mettre un chasse neige devrait suffire. S'il y a trop de neige, les avions ne voleront pas non plus et les chars ne rouleront plus non plus. Le monorail cumule tous les inconvénients. Il n'y a aucune preuve que ça peut fonctionner. Aucun prototype fonctionnel. Aucune preuve du coût de construction réel. Aucune preuve du coût de fonctionnement. Aucune preuve de la capacité de fonctionnement en hiver avec l'accumulation de glace et de neige. Mettre des pneus est contraire au bon sens à cette vitesse étant donné la friction que cela crée: usure rapide des pneus, consommation d'énergie énorme, danger d'éclatement. Projet unique donc aucune économie d'échelle. Aucune garantie qu'il n'y aura pas de problème de fiabilité. Impossibilité de construire une voie de monorail jusqu'en centre ville. Impossible de faire circuler des trains venant des autres parties du pays comme Toronto ou Ottawa. Cela revient à couper Québec du monde et fermer la porte à un éventuel TGV. Tous les projets de monorail ou de "train" magnétique à longe distance dans le monde ont échoué pour la simple raison qu'ils ne sont pas compatibles avec les infrastructures existantes. Un TGV a l'avantage de pouvoir rouler à grande vitesse sur une ligne à grande vitesse principale et ensuite de prendre les embranchements de voies ferrées classiques plus lentes et déjà existantes pour rejoindre les petites villes. Le monorail est plus lent que le TGV. Il faut comprendre que le MONORAIL N'A AUCUN AVENIR dans le monde. Les principaux marchés ferroviaires sont l'Europe et l'Asie. L'Europe ne construit que des TGV. L'Asie ne construit que des TGV. Le Japon construit un Maglev ultra rapide à 600 km/h uniquement parce que le pays est suffisamment peuplé pour rentabiliser la ligne (88 millions de passagers par an attendus). L'Afrique construit aussi des TGV car ils ont déjà un réseau ferroviaire existant et compatible (oui le Maroc a déjà un TGV qui va à 320 km/h - 350 km/h possibles à l'avenir -, ils sont plus avancés que le Canada et les États-Unis). Développer le monorail Transquébec coûtera des milliards en pure perte. Il n'aurait aucun autre client et finirait dans la listes des projets les plus dispendieux et désastreux de l'histoire.