Mon bac français en poche - Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce

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Күн бұрын

Juste la fin du monde est une pièce de théâtre écrite en 1990 par Jean-Luc Lagarce, un comédien, metteur en scène et dramaturge français. Le personnage principal, Louis, retrouve sa famille qu’il n’a pas vue depuis des années. Son objectif est de leur annoncer sa mort prochaine, ce qu’il ne fera finalement pas. Cette tragédie est intégrée à l’objet d’étude «Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle», dans le parcours «Crise personnelle, crise familiale».
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Пікірлер: 25

@claudiagobet9866 2 жыл бұрын

Merci beaucoup pour ta video ! Je me renseignais pour mon oral de français car j'ai beaucoup aimer cette histoire et tu as tout dis !! Tu as fais des commentaires super intéressant et tu as réussi à poser des mots sur l'intrigue difficile du livre, vraiment bravo :)

@Joseph-zq2qd 2 жыл бұрын

Tes video sont grv j'aime beaucoup mais je crois que je suis dans la merde pour mon bac francais

@Phosphore 2 жыл бұрын

Allez, il n'est pas trop tard ! Courage !

@jennaboulmedais2649 2 жыл бұрын

lezgooo Joseph tu peux le faire

@Joseph-zq2qd 2 жыл бұрын

merci c'est tres gentil mais bon...

@thaispauc5629 2 жыл бұрын

tktttt mec on va gérer

@axoul3431 Жыл бұрын

@@Joseph-zq2qd alors combien ?

@cfkebla33 Жыл бұрын

Ben, vous avez fait un bon travail.

@begiin_end2600 2 жыл бұрын

J'aime trop 🥰🥰

@bluebs28 5 ай бұрын

A propos de l'hypothèse que ce soit un double de lagarce, ma prof de francais affirme plutot que ca n'a rien a voir et que le theme de la maladie, fatale, etait courant a cette epoque

@lucdavin8089 Жыл бұрын

Pourquoi dire ce que l'Autre a déjà compris? La force du film de Dolan, c'est d'avoir montré que la mère (Baye), la belle-fille (Cotillard) et le frère (Cassel) ont compris sans que Louis ait eu besoin de prononcer l'idée si terrifiante : je vais mourir. Notons que Lagarce ne le dit jamais, ce : je vais mourir, seulement dans le Prologue, "J'allais mourir à mon tour", avec un imparfait à valeur aspectuelle inchoative très lourd de sens. Ils savent ce : il va mourir, et ils réagissent très différemment par rapport à cette déflagration, la mère par les cris, la belle-soeur par le silence, le frère par la colère, comme Achille apprenant la mort de son cousin Patrocle sous les murailles de Troie. Pourquoi Louis ne le dit-il pas? Mais où êtes-vous allé pêcher qu'il ne le dit pas ? Bien sûr qu'il le dit. Ne réduisons pas le théâtre à son texte, et le texte à ses mots. Il s'en passe des choses entre deux mots (Joël Jouanneau disait qu'entre deux mots du texte de Lagarce, l'acteur pouvait laisser un silence sans limite, et le remplir de tout un univers entier). Ce n'est pas l'échec de la communication qui empêche Louis, c'est par amour et par peur de détruire qu'il se tait. Il sait que sa mort à lui, aura des conséquences sur leur esprit à eux : "Car tous ne mourraient pas, mais tous étaient frappés", dit La Fontaine dans "Les animaux malades de la peste". La Fontaine a peur de nommer le mal qui ronge les animaux, qui vont tous s'interroger tour à tour sur ce qu'ils ont bien pu faire pour subir ce malheur, tout comme nombre de parents s'interrogeant sur ce qu'ils ont pu faire de mal en apprenant l'homosexualité/sida/mort du sida de leur enfant. Nommer "la peste", nommer "la mort", c'est lourd de sens, et la terreur que cela fait déferler sur la famille est dévastatrice. Il n'a pas honte, il n'a pas peur de parler, mais il les aime et leur épargne la dévastation d'entendre certains mots : "la peste, puisqu'il faut l'appeler de son nom", dit encore La Fontaine, en craignant de terrifier rien qu'en faisant lire ce mot au lecteur. Certains noms, certains mots, ont un pouvoir de destruction qui suffit pour faire craindre de le prononcer. C'est pour cela que Phèdre dans la pièce d'Euripide refuse de dire que c'est Hippolyte qu'elle aime, et qu'elle ne peut dire le nom : "Je ne peux pas dire son nom, nomme-le, toi." On retrouve la même chose chez Racine "-Tu connais ce fils de l'Amazone? - Hippolyte, grand dieu ! - C'est TOI qui l'a nommé". C'est ce que fait Louis par ces silences. Il parle la bouche close entre les mots avec une langue que le corps seul peut parler, et il attend que l'un d'entre eux dise enfin : "Ne dis rien, j'ai compris, et j'ai mal de savoir maintenant." Lagarce ne montre pas l'échec de la communication ; il montre le triomphe de la communication purement théâtrale, purement esthétique, purement visuelle, qui passe non par les mots mais à travers eux, entre les mots, par les fentes et les interstices qui séparent les mots.