10:09 enfin quelqu'un qui en parle que 97% des trisomiques sont avortés, sans qu'on ne se soit jamais concertés en tant que société sur ce qu'on pense de cet eugénisme En tant qu'handicapé de naissance ça me fout les boules de savoir que si les tests étaient plus développés pour les différents handicaps mes parents auraient décidé de m'avorter dans l'indifférence totale, déjà que je me tape le validisme tous les jours
@psithurie3655Ай бұрын
Waaa je ne connaissais pas du tout ce lore en étant trans C'est spécial comme démarche
@aryotron7256Ай бұрын
1:14:31 elle est en mode et toc deal with it la madame est d'accord avec moi jsp ça me rend heureux
@yannisboutou4323Ай бұрын
Bon qui est chaud pour un grindr version incel et transmaxxeur 😊
@jaaskel7356Ай бұрын
Alors, petit ACTUALLY sur ce que tu dis vers 11min sur l'eugénisme et la trisomie21 : on peut pas éradiquer des maladies juste en empêchant les enfants qui l'aurait de naitre, c'est bien plus compliqué que ça. Souvent la maladie peut etre présente et ne pas s'exprimer, ce qui fait qu'on peut la transmettre sans l'avoir. Et il y a d'autres trucs que je maitrise pas du tout qui font que l'eugénisme marche pas. Donc c'est même pas une question de choix de société en fait, ça marche juste pas.
@lavabo6537Ай бұрын
Elle ne parle pas forcément d'eugénisme d'un point de vue de la population, mais du point de vue individuel. L'exemple de la trisomie 21 n'est pas le mieux choisi car il stigmatise les personnes portant cette affection, qui peuvent bien vivre des vies heureuses. Mais on peut trouver de meilleurs exemples dans la plupart des maladies chroniques graves. Imaginons qu'on puisse détecter une grande chance d'avoir la maladie de Crohn au stade embryonnaire. D'un point de vue individuel, je trouverai difficile de reprocher aux parents de choisir de ne pas faire venir cet enfant au monde, qui vivrait une vie remplie de douleurs constantes, et pourtant c'est bien de l'eugénisme de faire ça. Avorter l'embryon ne participe pas du tout à éradiquer la maladie de Crohn de l'humanité, par contre il éradique une potentielle quantité de souffrance qui durerait toute une vie. Il y a des protocoles appliqués actuellement qui peuvent aussi être considérés comme de l'eugénisme, comme le DPI par exemple. Lorsqu'un couple est exposé à des risques de maladies génétiques rares (dans le cas on a bien quelque chose qu'on peut détecter), il recourt à une PMA pour laquelle on va sélectionner les embryons sans risques. L'eugénisme n'est donc pas forcément qu'une doctrine visant à "purifier" une population (ce qui serait horrible bien sûr), on peut aussi le trouver dans le fait de choisir d'éviter d'amener des gens (au cas par cas) à une vie infernale. Et on peut débattre de ça, mon avis personnel n'est absolument pas fixé là-dessus, je respecte les gens qui veulent à tout prix ne pas faire naître d'enfant qui souffrira de manière démesurée, et je respecte aussi les gens qui pensent que toutes ces choses font partie de ce qu'on ne pourra jamais comprendre dans la vie, qu'il faut laisser l'univers faire, et qu'il faut bien sûr essayer d'apporter du bonheur aux personnes qui naissent avec de telles sources de souffrance. À l'échelle d'une population, on pourrait théoriquement faire (quasi-)disparaître certaines maladies génétiques (mais absolument pas toutes !!!), cependant cela requerrais une technologie et une logistique importantes, et surtout les dérives possibles de telles procédures sont affreuses. Bref il faut prendre beaucoup de recul et de méfiance sur ce sujet, mais ne pas oublier que c'est pas forcément un truc de dystopie fasciste ou cyberpunk anarchocapitaliste. Et surtout ne pas oublier tous les sujets liés comme le validisme ou l'épistémologie. On peut aussi remettre en question notre société : pourquoi on en est amenés à considérer plus simple de mettre en place des moyens technologiques avancés et coûteux pour éviter à une personne malade de naître plutôt que de s'occuper dignement d'elle ? Pourquoi on ne met pas plus de moyens en place pour mieux s'occuper d'elle ? (même si il y a une part des maladies qui sont incurables et invivables, voire qui mènent forcément à une mort très précoce, ce qui creuse encore plus le débat.) Pourquoi on ne surveille pas plus les (co-)causes environnementales des maladies (pollution sous toutes ses formes, ou bien contexte social pour les troubles mentaux) ?