Neil Glaser en Mission écopâturage aux Argoulets Toulouse

Neil Glaser ne se sépare jamais de son chien Fennec et de ses deux chevaux - Eco et Sirius, quand il fait paître ses brebis sur les prairies des Argoulets, au nord-est de Toulouse. Tous les matins, dès que le soleil se lève, il ouvre son enclos pour que ses moutons aillent brouter leur petit-déjeuner. «Je suis venu avec 56 ovins parmi lesquelles il y a 26 agneaux, nés en décembre dernier. Tous sont race landaise», annonce le berger.
Nil Glaser est arrivé aux Argoulets le 1er avril. Il y restera trois mois, le temps de tondre les pelouses environnantes. «Ma mission d'écopâturage se terminera le 3 juin», confirme-t-il.
Durant cette parenthèse urbaine, Neil Glaser vit dans une caravane devant laquelle s'ébattent deux oies et un jars. C'est d'ailleurs là, qu'il fêtera ses 36 ans, le 14 mai prochain.
Originaire du Sud-Ouest, après avoir passé 15 ans dans la Marne, près de Reims, Neil envisage aujourd'hui de s'installer dans les Landes lot-et-garonnaises.
Pour l'heure, c'est la première fois qu'il se livre à une expérience d'écopâturage. «Mais j'ai baigné dans le pastoralisme, je connais les troupeaux depuis que je suis gamin grâce à mes parents. Là, je suis venu avec les brebis de ma mère», précise-t-il. Parce qu'habituellement, Neil Glaser travaille plutôt avec les équidés. «Depuis l'âge de 21 ans, je suis itinérant du spectacle avec mes chevaux.»
Ce printemps, il a décidé de faire une pause mais pas question pour lui de partir sans ses chevaux. «Je sais, par expérience, que j'ai dû mal à me passer d'eux. Pour moi, leur présence est essentielle», précise-t-il.
D'ailleurs, pour Neil, cette expérience d'écopâturage se présente comme «un bon compris entre le spectacle équestre et le pastoralisme. Parce qu'en plus de la dimension animale, il y avait tout le côté social d'amener ce bout de campagne à la ville. C'est un choc immédiat et un espace de rencontres possibles. Je suis là depuis 1 mois et j'apprécie de croiser plein de gens différents, dont beaucoup d'enfants qui viennent avec leurs parents. Certains m'ont demandé si les brebis mordaient.»
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