Nous faire justice | Comprendre

[@isabelle152]

Merci à toutes deux pour cette réflexion d’un très haut niveau de complexité et de vérité. 🙏🏻

[@laurencemarchais2894]

Il n'y a pas longtemps que je vous écoute, je vous ai connue grâce à "Louise" et je salue votre travail, votre courage, votre opiniâtreté, votre intelligence....et j'en passe. Un GRAND MERCI

[@deschampstatiana9563]

Merci beaucoup pour ce nouveau podcast 💝 c'est très dur de mettre de côté toute sa colère face à tant de violence et d'injustice dans cette société patriarcale qui broie les êtres. Mais vous avez raison, la solution, c'est de sortir de ce système et si on continue de punir comme on le fait ou de vouloir appliquer la loi du talion, on ne fera que consolider ce patriarcat dont la violence est le ciment. J'en ai été vraiment très émue et remuée. Merci du fond du cœur. 🌈✨

[@BluffProd]

Cette discussion est d'utilité publique. Merci beaucoup

[@pommeterre5198]

Cette femme est d'utilité publique.

[@AutreMao]

C'est hyper dur d'écouter ça. J'imagine déjà mes potes qui fréquentent encore mon agresseur s'enorgueillir et trouver une justification à leur inaction et à leur non prise de partie. je comprend bien que ce n'est pas ce qui est dit la... Mais c'est hyper dur. J'ai tellement besoin de soutien, de soin et de justice, je suis tellement en colère. J'ai hâte des prochains épisodes pour trouver plus de réponses car là ça me laisse avec des drôles d'émotions :/

[@Laikaprojekt]

Je ressens la même chose. Je comprends bien l'idée derrière, mais dans l'optique de se faire justice, c'est dur à avaler... Les femmes victimes sont les premières à trouver des excuses, à chercher à comprendre ce qui a pu mener un homme (surtout de leur entourage) à les agresser, à les maltraiter. Elles sont déjà pour beaucoup prises dans le tourbillon du gaslighting... C'est déjà une si grande étape, qui n'a rien d'évidente, de se concevoir victime, de réaliser les violences que l'on a vécu tant on a pu intériorisé que "c'est comme ça" les relations hommes-femmes... Alors faire de la place à l'écoute de l'agresseur, c'est une nouvelle agression. Qu'il puisse obtenir une prise en charge psy, ok. La justice réparatrice, c'est quand la victime est prête et OK pour que ça se mette en place. Sinon c'est une répétition de l'agression.

[@marlenedupont8694]

Je ne l'ai pas encore écouté, malgré tout j'aimerais vous dire que vous avez tout mon soutien. J'ai passé beaucoup de temps à chercher à comprendre pour donner du sens aux violences conjugales que j'ai vécu. J'aimerais vous dire que comprendre ne veut jamais dire excusé, nous pouvons comprendre les mécanismes en jeux sans en accepter les conséquences. La violence reste inacceptable. Beaucoup de courage à vous.

[@OO-vr8rn]

je comprend... en suite il y a une différence entre ne pas avoir pris partit, et avoir garder contacte. c'est pas tout ou rien et je comprend aussi que ça soit très dur à concevoir, et c'est aussi discutable en fonction de là où l'on regarde

[@catpaw0]

Je comprends ton témoignage, j'ai du écouté l'épisode en 2 fois, j'étais très énervée à la première écoute d'entendre qu'il serait souhaitable d'écouter les et "éduquer" les agresseurs de notre entourage.

[@edremedednom9424]

jE plains surtout ces femmes qui se persuadent d'avoir subi une agression, qdbienmêmeaffichèrent ellesdeslendemains comblés .... bcp sont surtout victimes de leur versatilité.

[@clairep6434]

Je vous remercie pour votre force, votre courage et votre coeur. Depuis que j'écoute Les couilles sur la table - émission découverte en janvier 2023 grâce au livre "Qu'est-ce qui fait mon genre?" de Aïda N'Diaye et Léa Murawiec- j'en parle régulièrement autour de moi à commencer par mon chéri, mes ami.e.s, ma famille car je trouve que c'est une émission constructive, intelligente, sensible. Elle m'aide dans ma vie. Amitié.

[@errak4104]

Merci ! Je ne sais pas comment vous joindre autrement car ne suis pas sur les réseaux. J'ai pleuré en écoutant Lauren 😭. Agressée et violée plusieurs fois après des rencontres, j'ai déposé 2 plaintes il y a plus d'un an1/2. Sans que cela n'avance malgré de nombreuses relances. Au mieux, cela finira par un classement sans suite, si la justice daigne m'en informer ! Ce que j'aurais souhaité, c'est être entendue, correctement et avec bienveillance, crue et reconnue, et CONFRONTÉE à mes agresseurs, les voir autrement qu'à travers leurs vengeances perpétuelles, leur domination et leur toute puissance, percevoir un peu d'humanité chez eux. Je suis convaincue qu'on agresse par faiblesse, peur, crainte de perdre ou ne pas avoir. Mes agresseurs savent parfaitement ce qu'ils ont fait, mais pour eux, il y a plus grave et c'est dans l'ordre des choses. Pour la sanction, même si indissociable, je crois que c'est un autre sujet. Malgré Metoo et toutes les histoires qui ont fait jour, les agresseurs/violeurs ne sont pas inquiétés car ils savent, médias à l'appui, qu'ils ne seront qu'exceptionnellement importunés dans leurs agissements, et encore moins s'ils ont un statut social confortable. Dans ce cas, comment juger l'impact de la prison ou au moins la crainte de celle-ci si les peines ne sont quasiment jamais appliquées ? Je ne suis pas particulièrement favorable à l'emprisonnement, et oui, il existe d'autres formes à explorer, mais par rapport à la justice réparatrice, les accusés doivent être dans une démarche honnête et réellement sincère. Et combien en sont capables ? Ne plus être dans le déni, minimiser ou normaliser le mal que l'on a fait et ses conséquences, mais devenir responsable ? Enfin, je me demande si quémander encore et toujours gentiment, en douceur et ... avec amour finira par aboutir. Si on nous refuse l'écoute, le dialogue, un minimum de compréhension et d'ouverture, comment progresser vers plus de justice, depuis si longtemps bafouée et négligée ? Est-ce-qu'il ne faut pas se résoudre à se faire entendre autrement, comme les activistes climatiques ? Ça n'est pas juste les agresseurs qui doivent changer mais l'ensemble de la société, l'environnement et les mentalités. Je conseille l'écoute du podcast France culture sur le backlash avec Bibia Pavard. Merci encore Mesdames de dire, répéter, diffuser, permettre de nous connecter les unes aux autres, partager nos expériences. Sororalement

[@philomenegauthier5942]

Chacune de vos paroles sont justes, touchantes et font écho avec ce dont nous avons toustes besoin d'entendre en tant qu' humain. Il est temps de réellement nous réparer, et de prendre soin des gens Merciii J'admets avoir été très touchée au point de faire valser sur mes joues quelques larmes

[@Mizamarisa]

Magnifique de nuances, d'empathie et d'humanité. Merci mille fois

[@continuumx]

Certes, les femmes ont le pouvoir de parler aux agresseurs, mais elles ne peuvent pas les forcer à écouter ou à changer s'ils n'en ont pas envie (et, spoiler : ils n'ont pas envie). Vous parlez comme si nous, les femmes, on avait le pouvoir, or ce n'est pas le cas. Et ça ne va pas se produire tout seul : les hommes ne vont jamais nous donner le pouvoir de leur plein gré (demandez aux féministes des 70s). Partant de ce constat, notre collectif réfléchit à comment reprendre le pouvoir nous-mêmes : #metoohumiliation (pour casser la base de la pyramide du continuum des violences), stickers (pour passer du virtuel au réel), feutre indélébile sur les murs (pour dénoncer les mecs, avertir d'autres femmes)... Allez voir nos vidéos :-)

[@claires-ej4tv]

C'est vrai que, pour avoir organisé des ateliers féministes pour hommes, on a constaté que les hommes n'ont pas envie de venir, que certains boycottent même sous des prétextes bidons, et que les quelques mecs qui viennent (les gentils, nos "supers alliés" là), ne s'impliquent pas (voire humilient publiquement la prof !).

[@sophieb4135]

Merci pour cette profondeur. Enfin une reflexion sur la violence elle-même, celle de la masculinité certe, mais aussi de la domination, que la prison porte en elle, mais aussi que chacun.e porte en lui/elle. Si on ne se sent pas la force d'aller confronter une personne violente pour déjà comprendre ce mécanisme, avant même toute empathie, peut-être pouvons-nous déjà définir ce qui est violent et dominant et déceler ce mecanisme en nous, et en parler, tout haut, pour commencer à fabriquer cet espace où d'autres plus violents que nous pourront aussi se confronter à cette part d'eux et en parler. Pour commencer.

[@cyyytr0n]

✨✨ superbe commentaire

[@edremedednom9424]

@@cyyytr0n aussi jouissif qu'inspirant, bienveillant et tout plein de smileys FN Free, Zazie Power, Tout le monde il est laid, tout le monde il est con.... Dommage qu'on ne vive pas à Disneyland...

[@charlottechauliac4808]

Merci énormement pour cet épisode! Je ne suis pas certaine de ce que j'avance mais: les hommes étant élevés coupés de leurs émotions sont donc moins enclin à délelopper leur empathie et plus sujets à la dissonance cognitive. Quand un homme viole une femme (je ne parle pas de l'homme cagoulé la nuit mais bien de celui qui est dans l'entourage familiale et professionnel de la femme en question), il entre en dissonance cognitive ce qui lui permet de s'inventer des histoires pour rendre son acte acceptable.

[@lean8568]

Merci mille fois. Ce Podcast, ça fait un bail que je l'attends... Depuis que j'apprends régulièrement des horreurs commises, depuis que ma famille se débat dans l'information d'agressions faites en son sein, depuis que j'ai pris ne serait-ce qu'un peu conscience de l'absurdité ignoble du système carcéral.. Comment reconstruire, ne pas juste punir, sans pour autant minimiser ? Ce chemin est tellement complexe, ça fait un bien fou de s'y sentir moins seule. Merci, merci, merci.. Et hâte d'en entendre la suite ❤️

[@marieb.6769]

40:15 Oui, très gros risque et très critiquable!!!! Je comprends que l'on puisse décrire une personne à partir de l'expérience relationnelle que l'on a avec elle...mais en rien cela ne constitue LA vérité. Donc au delà de la propre perception, décréter dans un document officiel que l'on ne peut pas imaginer que la personne soit capable de tel ou tel acte répréhensible (par ex, ici, viol) est intellectuellement malhonnête car vous savez pertinemment que vous ne pouvez pas déduire de votre expérience ce dont la personne est capable ou non....Décrire une relation et la personne en fonction de la perception que l'on en a, OUI... En faire des déductions revient à dire que la vérité n'a qu''un visage. Si un ami me demandait ce service, je le décrirais selon ma perception mais je me garderais d'en tirer des conclusions. Vous êtes mieux placée que moi pour savoir, que beaucoup de gentils en société, montre un autre visage entre leur 4 murs ou dans d'autres milieux ou contextes où vous ne les rencontrez jamais. Dans nombre de faits divers et procès médiatisés où l'on sait que l'accusé est l'auteur mais qui clame son innocence, il y a toujours des gens (voisins, membres de la famille) qui en diront du bien ou sont sous le choc.

[@madeleinevermot-gauchy9426]

Que les hommes s'estiment heureux que nous nous battions pour l'égalité et la justice et non dans l'idée de nous venger....

[@angeljimenez-nd9vl]

Ça m'a fait pleurer, merci beaucoup. Merci, de vous battre pour les dignités de tout.e.x (pardon pour mon manque de maîtrise du langage épicène)

[@elsalavaine306]

Merci à vous deux.

[@missevelia3775]

Et que fait-on de la douleur et de la colère de la victime, toujours contrainte à prouver qu'elle a bien été victime, après tout ces soins que vous proposez d'apporter à leur agresseur ? J'ai essayé d'avoir cette conversation "à coeur ouvert" où je demande ce qui s'est vraiment passé pour lui et pourquoi il avait fait tout ça. J'en suis sortie plus meurtrie encore car il n'y avait rien derrière. Rien en tout cas dans la réponse qui satisfasse mon besoin vital de comprendre. J'ai aussi essayé de lui faire comprendre ce fameux "tu n'es pas une merde, tu n'as pas fait QUE de la merde, mais ce jour-là, tu as VRAIMENT merdé". Je n'aurais pas dû. Il en est sorti "relativisé" peut-être même qu'il s'est senti soulagé d'avoir pu défendre sa "merde". Et moi, j'en suis sortie zéro réparée. Sans compter que ce faisant, j'ai dû sacrifier de l'énergie à "prouver" aussi à cet homme, qu'il avait merdé. J'adorerais vous raconter mon histoire, ce serait une goutte dans votre océan de matériels, mais je suis certaine que d'autres ont essayé comme moi, sans vous avoir lue ni écoutée au préalable, et se sont comme moi, retrouvées face à un mur, et se sont repris leur souffrance en pleine figure, en boomerang...

[@kenikenon7137]

Merci pour cette échange, un pas de plus vers notre émancipation

[@buzzbuzz9142]

Le silence à la fin j’ai juste pleurer

[@marchombre06]

Merci à vous pour ce podcast

[@killaqueen82]

C'est normal que la prison ne dissuade pas les violeurs puisqu'ils n'y vont pas.

[@loisakasha]

"A l'initiative de la Maire de Nantes"... J'ai mis quelques secondes avant de comprendre ce que ça voulait dire... Je suis déçue que vous n'ayez pas dit la "Mairesse" de Nantes. Venant des "couilles", c'est dommage... Je reste fan quand même 😉 MERCI, vraiment pour ce travail que vous faites, c'est d'utilité publique les mots que vous prononcez...

C’est un propos que j’attendais sans le savoir. C’est dur à entendre, mais cette route qui briserai la spirale de la violence me donne envie… Même si c’’est la plus ardue à emprunter.

[@nyozha7154]

Trouver ça injuste que la mère la fille porte aussi la charge de la condamnation car elles doivent faire des visites et se débrouiller sans lui m'interpelle. Je me demande si le nombre de crimes ne serait pas de 0 si l'entourage n'était pas si souvent passif. Rigoler quand un ami fait une blague homophobe, aimer son conjoint qui est violent, laisser son enfant sans surveillance, etc. Il n'y a pas de peine pour ça, j'ai donc un avis opposé au votre.

[@autisteetcompagnie5467]

J'ai écrit un livre pour rendre justice à l'enfant que j'étais. J'aimerais bien te l'offrir Victoire car tu m'as énormément aidé (même si on ne s'est jamais vues) tout au long du processus d'écriture, avec tous tes podcast... Merci ❤

[@alixchavasse6437]

honnêtement je suis pas arrivée jusqu’au bout de l’épisode. La meuf invitée ds le podcast parle du concept sociologique de « himpathy » on y nage là. moi qui ai subi toute la première partie de ma vie des violences sexistes et sexuelles d’hommes, plus que je ne pourrait en compter, je suis dslee mais entendre qu’il faut se « préoccuper de la santé mentale des agresseurs », mais pardon…? que qd même les pauvres choux c’est dur de s’entendre designer comme étant un monstre c’est dur? LOL. Dslee mais perso moi leur dilemmes perso j’en ai rien à foutre. elle était où leur empathie qd ils ont commit leurs actes? Qui m’a soutenu pendant ma prise de conscience? Qui reste avec des blessures à vie? Moi ou eux? Ah mais c’est vrai pardon…. Ils ont « merdé » pr reprendre les termes de la meuf de l’épisode. 🙄rien que les termes sont inappropriés. Sous couvert d’aborder les violences sexuelles, comme elles sont très courantes, on en vient à des termes et propos qui banalisent profondément ces actes et on recentre le sujet sur les agresseurs avec un vocabulaire, laissé tomber, autant sortir les violons , pr faire pleurer dans les chaumières. Une vaste blague. 🤢 En revanche j’entend et trouve très important de réfléchir à demander des comptes aux hommes racisés, trans, subissant une domination, tout en tenant compte de leurs oppressions. Je comprends et entend aussi qu’il soit effectivement très important de ne pas présenter les auteurs de crimes sexuels comme étant des monstres, car cela entretient un stéréotype de la culture du viol sur les violeurs. Mais la je trouve on ouvre une boîte de Pandore très dangereuse, à l’heure où les victimes de viol arrivent à peine à se faire entendre. Bref épisode assez innentendable pr moi, et difficile. Je reste mitigée pr rester polie.

[@laurencemarchais2894]

👍

[@nyozha7154]

Je trouve la vidéo très bonne, merci. Par rapport à ce qui est dit à 39:00, je ne comprends pas ce qui peut vous faire penser qu'on peut atteindre l'utopie avec de l'amour et de l'éducation (si j'ai bien compris). Dans la mesure où la grande majorité des gens n'ont aucune empathie et qu'il n'a aucune punition, pourquoi les gens n'utiliseraient pas leur pouvoir ? Parce qu'ils ont reçu de l'amour et une éducation ? Good luck with that.

[@emiliepohu4185]

Cet épisode me fait penser au film "les choses humaines"

[@juliecarregallois9666]

Pr info la loi de 2021 sur l inceste a bcp progressé cependant l inceste n'inclue pas dans les textes les relations cousins cousines

[@Sarachouska]

Déjà c'est scandaleux qu'il soit possible de classer une plainte sans que la personne mise en cause n'ait donné sa version et qu'il y ait eu confrontation avec la victime.

[@pascaleraybaud2245]

Sur le pardon et la reconnaissance de la culpabilite = 2 parties qui reconnaissent la situation. Pas le cas dans de nombreux cas.....

[@casquettemoustachue9451]

Je croyais que la police s'occupait de demander à l'agresseur/euse présumé·e sa version des faits. "S'il ne s'est pas passé ça, alors il s'est passé quoi ?". C'est fou que ce ne soit pas le cas !

[@alune2245]

On dit '' agresseuse''

[@RadijaBahjja-th2lk]

Bonjour je découvre votre compte en fêt cela fait des siècles etc bravos à vous mais ses injustices dure depuis des siècles procureur 0 avocat.... Touts complices

[@veroniquec.1989]

Merci pour votre travail. Pour la seconde question, j'aurai voulu demander à mon violeur / incesteur comment a-t-il vécu et protégé ses propres filles contre un viol durant leur adolescence? A t il eu des craintes, des remorts ? Ou la différence de classe entre sa( leur) position et la mienne, le(les) plaçait (ent) sur un autre terrain , qu'il ne s'agissait pas de la même gravité , que mon viol était considéré comme sans importance, et donc impensable ou hors du cadre de l'éducation de ses propres filles? Tranversalement à vos 3 questions , celle ci : quel est le rôle des mères? Voire le livre de Bethany Webster