PENALTY LOOP - Trailer

Au moment où sa copine fut assassinée, une partie de l’âme de Jun s’est éteinte avec elle. Depuis, il n’a qu’une idée en tête, se faire justice lui-même. Après avoir retrouvé le meurtrier, Mizoguchi, et préparé un plan méticuleux pour arriver à ses fins discrètement sans être vu, le temps est venu de passer à l’action. Jun se glisse parmi les collègues de sa cible, assaisonne son café de poison et l’achève à l’abri des regards. Le crime parfait. Le problème, c’est que le matin suivant, un sentiment de déjà vu l’assaille. Pire encore, Mizoguchi est de retour au travail comme si de rien n’était. Jun reprend son plan machiavélique, mais quelque chose cloche alors que son objectif semble bien plus méfiant que la veille. Il parvient à arriver à ses fins, mais de manière beaucoup plus brouillonne et in extremis. Lorsque ce jeu se répète une troisième fois, Jun doit se rendre à l’évidence qu’il est coincé dans une boucle temporelle infernale où il devra quotidiennement tuer Mizoguchi, qui est lui aussi bien conscient de la situation dans laquelle il se retrouve et devient de plus en plus difficile à buter.
Résumer ce suspense captivant aux accents de comédie noire à son simple concept de boucle temporelle serait une grave erreur, car PENALTY LOOP regorge de revirements stupéfiants et d’idées géniales aux frontières de la fantaisie pour garder son public sur en haleine sur toute sa durée. Armé d’un récit à toute épreuve, le réalisateur et scénariste Shinji Araki (THE TOWN OF HEADCOUNTS), inspiré par une véritable série de meurtres durant la pandémie, propose une réelle réflexion sur la notion de justice en y greffant une foule de moments purement jouissifs, le tout avec une mise en scène impeccable aux images hallucinantes. La complicité entre les acteurs Ryuya Wakaba (ICHIKO) et Yusuke Iseya (FLY ME TO THE SAITAMA) est palpable et permet de développer une relation prenante entre les protagonistes du film. Avec cette deuxième œuvre aussi divertissante qu’innovante, nous garderons l’auteur Shinji Araki à l’œil. - Nicolas Archambault
When his girlfriend was murdered, part of Jun’s soul died with her. Since then, his only thought has been to take justice into his own hands. Having tracked down the murderer, Mizoguchi, and prepared a meticulous plan to achieve his aims discreetly, the time has come to take action. Jun slips in among his target's colleagues, spices his coffee with poison and finishes him off out of sight. The perfect crime. The problem is that the next morning, he's plagued by a feeling of déjà-vu. Worse still, Mizoguchi is back at work as if nothing had happened. Jun resumes his Machiavellian plan, but something goes wrong as his target seems far more suspicious than the day before. He succeeds, but in a much more muddled and imprecise fashion. When the routine is repeated yet again, Jun has to face up to the fact that he is trapped in a hellish time loop in which every day, he will have to kill Mizoguchi, who is also well aware of the situation he finds himself in, and is becoming increasingly difficult to kill.
It would be a big mistake to reduce this gripping black-comedy thriller to its simple time-loop concept, because PENALTY LOOP is full of stunning twists and turns, and ingenious ideas that border on the fantastic, to keep its audience on the edge of their seats throughout. Inspired by a real series of murders during the pandemic, director and screenwriter Shinji Araki (THE TOWN OF HEADCOUNTS) uses his unflinching storytelling style to offer a deep reflection on the notion of justice, grafting on a host of purely enjoyable moments, all with impeccable direction and mindblowing visuals. The complicity between actors Ryuya Wakaba (ICHIKO) and Yusuke Iseya (FLY ME TO THE SAITAMA) is palpable, helping to develop an engaging relationship between the film's protagonists. With this second work that is as entertaining as it is innovative, we'll be keeping a close eye on auteur Shinji Araki. - Translation: Rupert Bottenberg