Offenbach « Domine Jesu Christe » (Oratoire, 1972)

« Domine Jesu Christe » restera à tout jamais dans les annales des meilleurs prestations d'Offenbach, en autres, ce moment fort de la messe des morts à l'Oratoire par Offenbach, le 30 novembre 1972, lorsque le génial guitariste Jean « Johnny » Gravel a laissé l'émotion exploser aux bouts de ses doigts...
Un moment unique de l'histoire musicale québécoise!
Le 30 novembre 1972, pendant que la première tempête de neige s’abattait sur Montréal, plus de 5,000 personnes attendaient que s’ouvrent les portes de la Basilique de l’Oratoire St-Joseph. Parmi les 3,000 qui purent entrer, certains étaient venus voir un show et ils ont entendu la Messe des Morts, certains étaient venus entendre la Messe des Morts et ils ont vu un show, certains étaient venus chahuter, ils ne l’ont pas fait. L’idée de cette expérience musicale dans le plus grand centre de pèlerinage d’Amérique du Nord, avait germé 6 mois plus tôt dans l’esprit de Pierre Harel : « Nous faisions le circuit des clubs avec l’espoir constant de pouvoir mettre les pieds sur un ‘’stage’’ à notre dimension et à la mesure de notre appétit de violence. Les chemins parcourus dans notre camion à pain devenaient de plus en plus étroits et les maisons qui les bordaient de plus en plus rares. Et puis un mardi du mois d’août 1972, au crépuscule nous arrivons au bout de la route près de La Sarre P.Q. Une grosse pancarte se dresse devant nous, ‘’STOP, NO TRESPASSING, ANYBODY WHO GOES PAST THIS SIGN MUST BE WITH A GUIDE, DANGER.’’ Gros flash. On joue mardi soir et on finit la soirée par une bataille générale dans le club. Je monte dans ma chambre, je m’étends sur le grabat. Je regarde le miroir Victorien bleu poudre écaillé qui pend au-dessus du vanité en madrier gris sangsue et je vois l’Oratoire trôner sur sa montagne comme un temple cybernétique 12,012 après J.-C. Puis l’image mixte à l’intérieur. Vision latérale de la nef. Plein de monde. Offenbach joue une messe grégorienne. » Lors de cette messe grégorienne, outre la diffusion en direct sur les ondes de CHOM-FM et l’enregistrement sur 16 pistes d’un long jeu, un film y a également été tourné.
Tel que mentionné dans le texte ci-dessus qui accompagnait l’album original, l’idée que Offenbach joue leur musique durant la traditionnelle Messe des Morts est venue à Pierre Harel à la suite d’une prestation dans un club dans le Nord du Québec, qui fut suivie par une bagarre générale. Suite au manque d’intérêt suscité par le premier album « Offenbach Soap Opera », Harel cherchait un événement pour attirer l’attention des médias sur Offenbach, qui expérimentait avec le rock progressif et le blues, influencé par des groupes comme Deep Purple. Il fallut des mois de négociations avec les autorités religieuses avant d’avoir la permission de participer à une messe ancienne avec des prêtres dans le lieu le plus sacré de Montréal, tel que décrit avec beaucoup d’humour dans le livre de Harel, Rock ma vie. Étonnamment, la musique rock et le texte en latin allaient bien ensemble et l’album « Saint-Chrone de Néant », dont le titre provient d’un jeu sur le mot « Synchronise », est vite devenu un album culte. La réédition comprend la performance d’Offenbach dans son intégralité, dans le même ordre qu’il fut enregistré le 30 novembre 1972, incluant 26 minutes inédites de musique et de messe. Ainsi, elle est entrecoupée d’interludes non-musicaux. L’enregistrement a été remasterisé sans compromettre la qualité du son d’un spectacle en direct dans une grande église caverneuse, avec l’écho, les bruits de fond et la foule. Parmi le matériel inédit, on retrouve « Marche de Peanut », tirée du film et de l’album « Bulldozer », la finale d’ « Edgar », une composition inspirée par Edgar Allan Poe et qu’on retrouvera plus tard sur le disque « Never Too Tender », et « Fils de lumière », une chanson inédite. Une fois la messe terminée, Offenbach interpréta en rappel « Rirolarma » mais la foule en demandait encore. La pièce finale, le maintenant classique « Faut que j’me pousse », démontre la spontanéité de l’enregistrement, car la moitié du système de son ayant lâché, on tentait de le réparer pendant que le groupe recommençait à jouer son deuxième rappel ! (Source : Livret cd Saint-Chrone de Néant).
OFFENBACH
Gérald « Gerry » Boulet (Orgue, vocal, synthétiseur)
Michel « Willie » Lamothe (Basse)
Jean « Johnny » Gravel (Guitare)
Pierre « Harel » Harel (Orgue, vocal, synthétiseur)
Roger « Wèzo » Belval (Batterie)
Production : René Malo
Producteur du spectacle : René Malo pour Kébec Spec Inc.
Concepteur du spectacle : Pierre Harel

[@nadiamercier6527]

La plus magnifique de l’album!!!❤️❤️

[@sachalabrecque4525]

vraiment

[@mariolebreux2518]

Divin,majestueux

[@91willyam]

Incroyable!

[@sylvaingagnon9025]

extraordinaire capotant

[@91willyam]

Y'a tu moyen d'entrer en contact avec la personne qui s'occupe des archives?

[@quebecrock70-77]

Pourquoi ?

[@91willyam]

@@quebecrock70-77 J'ai une tonne d'archives (et pas juste du Offenbach). J'aimerais ben ça faire des échanges. Tout d'un coup qu'vous auriez encore des trucs en réserve, mais que vous ne pouvez pas les mettre en ligne.

[@quebecrock70-77]

@@91willyam Impossible car ces archives ont une propriété intellectuelle.

[@MathieuSaulnier-y4f]

Je suis amis avec le fils du bassiste contact moi