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Raphaël Feigelson a 14 ans en 1940 lorsqu’il s’engage dans la Résistance avec son père, Pinkos. Ce dernier est arrêté en 1942, ce qui pousse Raphaël à trouver refuge à Toulouse. A 16 ans, il entre en contact avec les Jeunesses Communistes avec qui il travaille à la création de l’Union de la Jeunesse Juive (UJJ) et à l’organisation de divers groupes de combat. Raphaël est nommé Commissaire aux effectifs de la jeunesse de la 35e brigade organisée par Marcel Langer. Il se rapproche du groupe « Espoir et courage » de l'Armée secrète (AS). Raphaël est arrêté le 14 mai 1943 à la suite d’une dénonciation. Il est donné à la Gestapo puis torturé en tant que résistant juif. Il est incarcéré à la prison Saint-Michel puis à la caserne Compans-Caffarelli. Il est interné au camp de Drancy à partir du 6 juillet 1944. Raphaël est déporté à l’âge de 18 ans par le convoi 77 parti le 31 juillet 1944 du camp de Drancy à destination du camp d’Auschwitz-Birkenau. Arrivé au camp, il est affecté à divers kommandos : construction de routes et canalisations, déterrage de bombes, protection anti-aérienne du camp. La résistance du camp réussit à le placer au kommando de la « vieille-désinfection » pour qu’il participe à plusieurs opérations clandestines afin d’assurer la défaite allemande. Le 22 janvier 1945, il réussit à se procurer des armes et à s’évader avec ses camarades. Il rallie l'Armée rouge et convainc les soldats de modifier leur ordre de route pour secourir les détenus restés au camp. Raphaël est rapatrié à Marseille en avril 1945 puis rentre à Paris où il retrouve ses parents. Après la guerre, il préside plusieurs associations d’anciens résistants et déportés. Raphaël participe activement à la recherche d'enfants de déportés disparus et à l'arrestation des grands criminels de guerre.
Ce témoignage a été recueilli par le Mémorial de la Shoah en 2004.
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Raphaël Feigelson, deported from France to the Auschwitz-Birkenau camp
Raphaël Feigelson was 14 in 1940 when he joined the Resistance with his father, Pinkos. Pinkos was arrested in 1942, prompting Raphaël to seek refuge in Toulouse. At 16, he encountered the “Jeunesses Communistes”, with whom he worked to create the “Union de la Jeunesse Juive” (UJJ) and organize various combat groups. Raphaël is appointed « Commissaire aux effectifs de la jeunesse de la 35e brigade » organized by Marcel Langer. He became close to the “Espoir et Courage” group of the Secret Army (AS). Raphaël was arrested on May 14, 1943 following a denunciation. He was handed over to the Gestapo and tortured as a Jewish resistance fighter. He was incarcerated in the Saint-Michel prison, then in the Compans-Caffarelli barracks. He was interned at the Drancy camp from July 6, 1944. Raphaël was deported at the age of 18 by convoy 77, which left the Drancy camp on July 31, 1944, bound for Auschwitz-Birkenau. On arrival at the camp, he was assigned to various kommandos: building roads and drains, digging up bombs and providing anti-aircraft protection for the camp. The camp resistance succeeded in placing him in the “Old Disinfection” Kommando, where he took part in several clandestine operations to ensure the German defeat. On January 22, 1945, he succeeded in obtaining weapons and escaping with his comrades. He joined the Red Army and convinced the soldiers to change their route to rescue the prisoners who had remained in the camp. Raphaël was repatriated to Marseille in April 1945, then returned to Paris where he was reunited with his parents. After the war, he presided over several associations of former resistance fighters and deportees. Raphaël plays an active role in the search for the children of missing deportees and the arrest of major war criminals.
This testimony was collected by the Mémorial de la Shoah in 2004.
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