Рет қаралды 1,148
Lors de l’ouverture de la session extraordinaire du Parlement ce mardi 4 février, le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a affirmé que « le président [Félix Tshisekedi, Ndlr] veut négocier, mais pas vendre le Congo ».
Face à la crise sécuritaire qui secoue l'Est de la RDC, Kamerhe a souligné l’urgence d’une solution, insistant sur la nécessité d’éviter une escalade du conflit. « Le temps ne joue pas en notre faveur (…). Le président veut épargner les vies humaines (…). Le président veut négocier, mais pas vendre le Congo », a-t-il déclaré depuis son perchoir.
Cette prise de position soulève des questions : s’agit-il d’un dialogue avec le M23 ou d’éventuelles discussions avec le président rwandais Paul Kagame ? Quoi qu’il en soit, ces propos marquent un tournant dans le discours officiel, alors que Kinshasa a toujours rejeté toute négociation avec le M23, qualifié de groupe terroriste.
Par ailleurs, Vital Kamerhe a mis en garde contre le spectre d’une balkanisation de la RDC, rappelant des précédents historiques : « Si nous passons notre temps à parler ici, nous allons nous retrouver comme à une époque où le Parlement de Kinshasa siégeait à Lubumbashi, un autre dirigeait Gbadolite jusqu’à Kisangani, et un autre l’Ituri, Goma jusqu’à Kabinda… Il faut interroger le passé. »
Cette déclaration de Kamerhe relance le débat sur la stratégie du gouvernement face à la crise sécuritaire dans l’Est du pays.
#rdc #actualités #felixtshisekedi #kinshasa #m23 #fardc #goma